Page 207 | Citations sur les hommes

Le programme génétique prescrit la mort de l'individu, dès la fécondation de l'ovule.

Dieu ne peut pas mourir. La seule chose qu'il ne peut pas faire. Si l'homme est créé à l'image de Dieu, l'homme ne mourra pas. Dieu ne laissera pas s'éteindre son image.

La famille est plus importante que les individus qui la constituent.

L'idéalisme est la noble toge dont les hommes politiques drapent leur volonté de puissance.

Quand donc pourra-t-on dire : "Hommes, le mal n'est plus !"

Les mâles souffrent car les femmes leur empoisonnent la vie en préférant se perdre dans de longs discours qu'entre des draps prometteurs.

Beauté, raison, bien dire ; on voit qu'en un même homme, les dieux presque jamais ne mettent tous les charmes.

Nous appelons désintéressé tout homme à qui l'intérêt de sa gloire est plus précieux que celui de la fortune.

Le plus sûr moyen de tromper les hommes et de perpétuer leurs préjugés, c'est de les tromper dans l'enfance.

Quand on voudra s'occuper utilement du bonheur des hommes, c'est par les dieux du ciel que la réforme doit commencer.

Il n'est pas deux individus sur la terre qui aient ou qui puissent avoir les mêmes idées que leur dieu.

Que sont toutes les actions et les pensées des hommes durant des siècles contre un seul instant de l'amour ?

Ce qui a toujours fait de l'Etat un enfer sur la terre, c'est que l'homme a voulu en faire son ciel.

Le grand acte de foi, c'est lorsque l'homme décide qu'il n'est pas Dieu.

La force et la fraude sont les deux armes principales des hommes en guerre.

La valeur ou l'importance d'un homme, c'est comme pour tout autre objet, son prix, c'est-à-dire ce qu'on donnerait pour disposer de son pouvoir.

Dans les écoles, on apprend des quantités de dates de batailles ridicules, des noms d'anciens rois tout aussi absurdes... mais, de l'homme, on ne sait rien !

La rudesse du combat contre les choses pousse l'homme vers lui-même.

Ce qu'on est peu de choses quand on n'est qu'un homme. Les orgueilleux sont surtout des sots.

Confiance et défiance sont également la ruine des hommes.

Une multitude est sans doute plus facile à leurrer qu'un seul homme.

Ce n'est pas Dieu qui a créé l'homme : c'est l'homme qui a créé Dieu.

La culture, c'est ce qui demeure dans l'homme lorsqu'il a tout oublié.

Rien n'est si dangereux qu'un imbécile qui a les apparences d'un homme intelligent.

Il n'y a pas d'amitié possible entre deux hommes politiques, au moins dans le même parti.

La violence n'est pas innée chez l'homme. Elle s'acquiert par l'éducation et la pratique sociale.

Le monde d'aujourd'hui est, pour les hommes, un harem, et pour les femmes, un haras.

Je ne sais pas ce que peut être la conscience d'une canaille, mais je sais ce qu'est la conscience d'un honnête homme : c'est effrayant.

Ce sont les événements qui commandent aux hommes et non les hommes aux événements.

Le combat est père et roi de tout. Les uns, il les produit comme des dieux, et les autres comme des hommes. Il rend les uns esclaves, les autres libres.

Le courage est le complément de la peur. Un homme qui est sans peur ne peux être courageux . (Il est également un fou).

Les plus grands jeux inventés par l'homme simulent la vie et la mort à s'y méprendre.

Un individu ne peut pas plus sortir de la substance de son temps qu'il ne peut de sa peau.

Quelques citations savantes donnent de l'éclat à l'homme.

Les droits doivent être identiques pour les hommes de différentes races, de différents peuples, ils doivent être pareils pour les deux sexes et pour les différentes religions.

L'Etat fondé sur le principe civique, respectant l'homme et son monde naturel dans toutes ses dimensions ou composantes est un Etat pacifique et humain.

N'est-il pas vrai que pour chaque citoyen - et doublement pour les hommes politiques - l'essentiel est et devrait être finalement que la vie soit plus belle, plus intéressante, plus lumineuse et plus supportable ?

La plus grande et la plus émouvante histoire serait l'histoire des hommes sans histoire, des hommes sans papiers, mais elle est impossible à écrire.

Je définirais un professeur un homme qui pense mieux devant les autres, avec les autres et pour les autres, que seul et pour lui seul.

Pas étonnant que nos solitudes soient plus nombreuses, le sentiment de notre isolement, plus vif. Chaque homme, en sa conscience, recommençant l'éternité.