Page 100 | Citations sur les hommes

On tue un homme, on est un assassin. On tue des milliers d'hommes, on est un conquérant. On les tue tous, on est Dieu.

Un ami, c'est un homme qui a plus de crédit que personne quand il dit du mal de nous.

Certains hommes sont ainsi. Une seule femme existe pour eux. Et si cette femme devient inaccessible, ils sont incapables de la chasser de leur souvenir. Elle demeure en eux, ne changeant pas, ne vieillissant pas.

L'homme est un animal conservateur.

Le premier des droits de l'homme est celui de pouvoir manger à sa faim.

Ne sous-estimez jamais un homme qui se surestime.

Les hommes sont comme les abeilles. Leurs produits valent mieux qu'eux.

Le jeune homme est souvent sot et timide.

Quand l'homme se reconnaît trop faible pour réaliser ses désirs et satisfaire son orgueil, il les reporte, enfant, sur ses parents, homme vaincu par la vie, sur ses enfants à son tour.

L'homme cultive les vices qui lui sont profitables ; mais il a besoin de les légitimer ; il ne veut pas les sacrifier : il faut qu'il les idéalise.

Les hommes ont inventé le destin afin de lui attribuer les désordres de l'univers, qu'ils ont pour devoir de gouverner.

Le mot "homme" est un terme générique qui embrasse les femmes.

Le religion unit les hommes dans les mêmes dogmes, la politique les unit dans les mêmes principes, et la philosophie les renvoie dans les bois : c'est la dissolvant de la société.

L'homme qui dort, l'homme ivre, c'est l'homme diminué.

L'homme, dans sa maison, n'habite pas l'escalier, mais il s'en sert pour monter et pénétrer partout ; ainsi l'esprit humain ne séjourne pas dans les nombres, mais il arrive par eux à la science et à tous les arts.

Un cannibale est un homme qui aime son prochain avec de la sauce.

Un parvenu est l'homme qui est à la place où celui qui l'appelle ainsi n'est pas encore arrivé.

Homme sans femme, tête sans corps ; femme sans homme, corps sans tête.

Le dévouement d'un homme va souvent plus loin que lui.

Tout homme a besoin de s'attacher à une bouée spirituelle ou superstitieuse, tourmenté qu'il est par le mystère de l'inconnu, notamment celui du secret de la mort.

Un homme au pouvoir n'a qu'un seul parti à prendre, le sien qui le maintiendra au pouvoir.

La guerre est inhérente à l'homme, elle n'est pas à part. L'homme est immaîtrisable.

Un homme âgé n'est plus en devenir social, il est en devenir de vieillissement et de mort, en devenir humain. Il n'a plus à en être, il est au coeur de l'être pur.

L'homme est une bête féroce, par elle-même apprivoisée.

Les hommes ne croient jamais les autres capables de ce qu'ils ne sont pas capables de faire eux-mêmes.

L'homme contemporain, même dans les pays à forte tradition démocratique, n'a pas la maturité qui correspond à ses moyens intellectuels et à ses connaissances.

Pourquoi l'homme se croit-il déshonoré s'il ne parle pas devant un tableau ?

Tout homme que la fortune seule a fait homme public devient presque toujours, avec un peu de temps, un particulier ridicule. L'on ne revient plus de cet état.

Les hommes de la nature, comme on les appelle, ne parlent guère de la nature.

L'homme est comme un temple. Quand la colonne est brisée, il tombe, et les femmes n'y portent plus leurs dévotions.

L'homme de vraie gloire, c'est celui qu'on connaît et dont on n'a jamais rien lu. Les "trompettes de la Renommée" ne nous ont clamé que son nom.

Combien de grands hommes ont dû la célébrité au nom que, par hasard, ils ont reçu de leurs parents.

L'homme est un accident de parcours, dans un cosmos vide et froid. Il est un enfant du hasard.

Tout homme à s'expliquer se diminue.

Les hommes savent haïr. Les femmes ne savent que détester. C'est bien pire.

L'homme est un fat. Il suffit d'être supporté pour se croire indispensable.

La nature est de droite, l'homme est de gauche.

Le style, c'est la part de l'homme dans l'interprétation des choses.

L'homme très jeune est un animal rebelle à la douleur.

La seule chose à laquelle l'homme doit renoncer s'il veut atteindre la suprême Vérité, c'est la notion de l'individualité - rien d'autre.