Page 206 | Citations sur les hommes

La femme la plus sotte peut mener un homme intelligent ; mais il faut qu'une femme soit bien adroite pour mener un imbécile.

Rien n'est plus tragique que de rencontrer un individu à bout de souffle, perdu dans le labyrinthe de la vie.

L'individu, dans son angoisse non pas d'être coupable mais de passer pour l'être, devient coupable.

L'individu dans son angoisse du péché produit le péché.

Il faut souhaiter que philosopher soit la manière la plus naturelle de parler de l'homme aux hommes.

L'amoureux est presque toujours un homme qui, ayant trouvé un charbon ardent, le met dans sa poche croyant que c'est un diamant.

La grande révolution dans l'histoire de l'homme, passée, présente et future, est la révolution de ceux qui sont résolus à être libres.

On fait toujours semblant de confondre les juges avec la justice, comme les prêtres avec Dieu. C'est ainsi qu'on habitue les hommes à se défier de la justice et de Dieu.

Le rêve, s'il doit avoir un sens, devrait dominer la vie des hommes.

Par le mariage la femme devient libre ; par lui, l'homme perd sa liberté.

On en connaît même qui, parce qu'ils sont habillés en hommes de gauche, sont devenus ministres socialistes.

Où reste le destin, quand cinq mille individus naissent au même endroit et au même moment ?

On peut considérer la langue de l'homme, dans le mécanisme de la parole, comme la corde qui lance d'elle-même la flèche qu'on y a ajustée.

Il faut séparer la logique des droits de l'homme de la logique économique.

Les femmes sont généralement stupides. Quand on dit d'une femme qu'elle est très intelligente, c'est parce que son intelligence correspond à celle d'un homme médiocre.

Le capitalisme, c'est l'exploitation de l'homme par l'homme ; et le marxisme, c'est le contraire.

Toute espèce de racisme conduit inévitablement à l'écrasement de l'homme.

Une femme sait qu'elle vieillit lorsque les hommes se mettent à lui parler avec une horrible cordialité.

Faire l'expérience de Dieu reste toujours à la portée de chaque homme.

La question de l'existence de Dieu demeure intimement liée à celle de la finalité de l'existence même de l'homme.

Qu'est-ce que l'Evangile ? C'est une magnifique justification du monde et de l'homme, parce que c'est la révélation de la vérité sur Dieu.

Ce n'est qu'en se dépassant que l'homme est pleinement humain.

Chaque fois que j'ai rencontré un homme sensationnel, ou bien il était marié, ou bien c'est moi qui l'était.

L'escargot est à la fois mâle et femelle, mais il ne peut pas en profiter.

La vigne a servi à la nourriture des hommes et même à leur habillement.

La République c'est le droit de tout homme, quelle que soit sa croyance religieuse, à avoir sa part de la souveraineté.

Lorsqu'on mutile la liberté de l'homme, cette liberté que Dieu a créée et qui se rapporte à lui, on mutile précisément ce par quoi Dieu, indirectement, s'annonce.

Quel que soit l'être de chair et de sang qui vient à la vie, s'il a figure d'homme, il porte en lui le droit humain.

La terre a été longtemps plus grande que l'homme, et elle a imposé à l'humanité la loi de la dispersion.

Dieu n'entre pas dans les détails ! Les détails, il les abandonne à la créature, pour que la demi-liberté de l'homme trouve à s'employer.

L'indiscipline aveugle et de tous les instants fait la force principale des hommes libres.

La sexualité de la future femme, du futur homme, à ses balbutiements, est la pierre d'assise de la personnalité humaine.

Le mariage, c'est certain contient beaucoup d'inconvénients mais il classe un homme.

La barrière la plus immuable de la nature se situe entre les pensées d'un homme et celle d'un autre.

Il y a peu de différence entre un homme et un autre, mais c'est cette différence qui est tout.

Le mourant est dans la situation d'un homme qui sort de chez soi sans la clef et ne peut plus rentrer parce que la porte fermée ne s'ouvre que du dedans.

Comment le mensonge ne serait-il pas une tentation quand l'homme faible et puéril est si vite ébloui ?

Si je crois à l'inspiration ? Mais bien sûr ! Je crois même que tous les hommes sont inspirés. Ca s'appelle intuition.

L'érudition est bien loin d'être un mal ; elle agrandit le champs de l'expérience, et l'expérience des hommes et des choses est la base du talent.

Le livre n'est pas. La lecture le crée, à travers des mots créés, comme le monde est lecture recommencée du monde par l'homme.