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La mondialisation annonce peut être la naissance d'un droit commun de l'humanité. Saura-t-on le faire advenir, et surtout sous quelle forme ?

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Le risque zéro n'existe pas et se lancer dans une surenchère répressive repose sur un pari perdu d'avance.

Garantir l'indivisibilité des droits est la condition pour que les droits de l'homme soient vraiment reconnus comme un idéal commun.

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La force juridique du principe de dignité humaine est la plus élevée qui soit, puisque ce principe revêt une valeur constitutionnelle.

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L'enracinement dans une culture peut permettre un accès à l'universel, pour autant qu'il s'agisse d'une culture ouverte.

Vérité révélée contre vérité argumentée, le débat est l'un des plus difficiles qui soit, précisément parce que la révélation exclut en principe l'idée même de débat.

La tendance actuelle est de dépolitiser la décision et de placer les décideurs à l'abri derrière les experts.

De même que la mémoire n’exclut pas l’oubli, l’anticipation ne supprime pas toute imprévisibilité.

Il y a un double interdit, celui aux États de déroger à certains droits, et celui aux hommes de transgresser certaines valeurs, car les franchir conduirait à la négation de ce qui donne son sens à l'humanité.

Le crime contre l'humanité est la borne commune à toutes les cultures. La mission des droits de l'homme est aussi de préserver cette humanité à venir, ces générations futures, pour que cette humanité reste promesse.

Pour à la retraite vivre heureux, réserve-toi un vieil ami, et du vin vieux.

La retraite est le port où il faut se réfugier après les orages de la vie.

Une retraite heureuse amène au fond des coeurs l'oubli des ennemis et l'oubli des malheurs.

Le problème avec la retraite c'est que vous n'avez jamais un congé

L'eau est dévastatrice quand elle est poussée par des éléments que la nature ne maîtrise plus.

La loi de l'Amour n'est pas difficile : sache ce que tu veux. Harmonise toi à ses contraintes. Et tu l'auras.

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L'amour est fraternel par intuition.

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L'habitude berce nos pensées culminantes.

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La pensée indépendante, quelle sublime puissance !

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La stabilité de nos sociétés dépend de notre capacité à maîtriser les risques climatiques.

La contestation de certains projets est perçue comme une menace à l’ordre public. Quelle est la menace la plus grave ? La poursuite de tendances non soutenables ? L’aggravation des impacts du changement climatique qui touche de plein fouet les plus fragiles ? Ou bien est-ce cette contestation qui dérange, face à l’inertie, face à l’inadéquation des réponses institutionnelles et politiques ?

Actuellement, l’enseignement du changement climatique, des clés de compréhension des enjeux, de l’ampleur des transformations permettant d’y faire face et de l’effondrement de la biodiversité est très insuffisant au collège et au lycée.

La modélisation montre par exemple que les vagues de chaleur seront plus fortes, ce qui réduira le rendement des céréales. Nous devrons nous y adapter en utilisant au mieux l’eau disponible et en cherchant des semences plus résistantes. Mais cette adaptation doit commencer dès aujourd’hui, car il y a urgence.

Dès le début de ma carrière, j’ai eu conscience que je devais sortir de mon labo et aller à la rencontre des gens, leur expliquer en quoi consistait la climatologie, et comment cette science les touchait dans leur vie quotidienne.

Chaque degré compte, chaque année compte et chaque décision compte: ne pas agir aujourd’hui c’est ajouter au fardeau des générations futures. limiter le réchauffement à 1,5 °C n’est pas impossible mais nécessite une politique forte et immédiate.

Le risque lié au changement climatique a longtemps été considéré comme lointain, mais les vagues de chaleur, les pluies torrentielles ou les sécheresses le rendent beaucoup plus concret.

Le changement climatique, on se le transmet de génération en génération. Il faut armer les plus jeunes parce qu’ils vont y faire face toute leur vie. Cette génération grandit avec la perte de biodiversité, le changement climatique Ils se construisent avec ça.

Certains ados en savent plus sur le climat qu’un ministre.

Les tendances actuelles ne permettent pas d’assurer un monde vivable et soutenable.

Ce n’est pas une question de renoncement, mais de choix différents pour le bien commun

C’est plus confortable de se dire que le réchauffement climatique n’est pas si grave.

Les attaques climatosceptiques sont nauséabondes, délétères et usantes.

Le climatoscepticisme a la couleur de l’extrême droite.

On est fatigués de répéter que le changement climatique est maintenant, partout

Aujourd'hui on vit un avant-goût de notre climat futur. Pour que cet avant-goût ne devienne pas la norme, il y a une seule solution : réduire les émissions de gaz à effet de serre. Cette réduction doit être immédiate, soutenue dans le temps et à grande échelle

Une autoroute a des dommages irréversibles, reste là pour 50 ans, 60 ans, 70 ans, 100 ans et nous verrouille dans un schéma de développement qui est l’inverse de celui qu’il faudrait mener pour transiter vers des modes de vie bas carbone

En tant que scientifique, j’avais le sentiment que le manque de connaissance pouvait expliquer certains « mauvais » choix chez les décideurs. Mais ce n’est plus d’actualité.

Voir grenouiller tous les lobbys des énergies fossiles dans les Cops successives, encore plus à la Cop27 de Charm el-Cheikh, en Égypte, et probablement encore davantage l’année prochaine à Dubaï pour la Cop28, ça me révolte.

Quand on affiche une étiquette politique, ça introduit inévitablement un biais initial et le discours fondé sur les faits scientifiques porte moins parce qu’il apparaît comme partisan alors qu’il ne l’est pas

La question est désormais de savoir si la transformation se fera plus vite que le changement de génération.