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À Auschwitz, dans les cendres, s'éteignirent les promesses de l'homme.

Tout autant qu'Auschwitz, la parole qui tend à saisir la réalité d'Auschwitz signifie rupture et défaite.

Auschwitz, c'est une chose impossible mais qui a eu lieu : une invraisemblable vérité.

Personne ne sortira d'ici, qui pourrait porter au monde, avec le signe imprimé dans la chair, la sinistre nouvelle de ce que l'homme, à Auschwitz, a pu faire d'un autre homme.

La portière s'ouvrit; l'obscurité retentit d'ordres hurlés, et de ces aboiements naturels aux Allemands quand ils commandent, et qui semblent libérer une hargne séculaire.

Aujourd'hui le seul fait qu'un Auschwitz ait pu exister devrait interdire à quiconque, de nos jours, de prononcer le mot de Providence.

Savez-vous comment on dit "jamais" dans le langage du camp? "Morgen früh", demain matin.

Puisse l'histoire des camps d'extermination retentir pour tous comme un sinistre signal d'alarme.

Ce qui a eu lieu est une abomination qu'aucune prière, aucun pardon, aucune expiation, rien de ce que l'homme a le pouvoir de faire ne pourra jamais réparer.

C'est cela l'enfer : une grande salle vide, et nous qui n'en pouvons plus d'être debout.

Pour la première fois, nous nous apercevons que notre langue manque de mots pour exprimer cette insulte : la démolition d'un homme.

On comprendra alors le double sens du terme « camp d'extermination » et ce que nous entendons par l'expression « toucher le fond ».

Si l'Allemagne d'aujourd'hui tient à la place qui lui revient parmi les nations européennes, elle ne peut et ne doit pas blanchir son passé.

Détruire un homme est difficile. Mais vous y êtes arrivés, Allemands. Nous voici dociles, vous n'avez plus rien à craindre de nous.

Comprendre, c'est presque justifier.

L'Enfer, c'est là où il n'y a pas de pourquoi.

Ils nous enlèveront jusqu'à notre nom : si nous voulons le conserver, nous devrons trouver la force pour que derrière ce nom, quelque chose de nous subsiste.

Il ne me reste plus aujourd'hui que la force d'endurer la faim et le froid; je ne suis plus assez vivant pour être capable de me supprimer.

L'écriture de "L'Ultime auberge" était tout simplement inévitable si je ne voulais pas cesser d'écrire.

La démocratie reste impuissante à se défendre, et insensible devant la menace qui la guette.

Auschwitz n'a pas été un accident de l'Histoire, et beaucoup de signes montrent que sa répétition est possible.

Je me sens juif quand on persécute les juifs.

L'écriture de L'Ultime auberge était tout simplement inévitable si je ne voulais pas cesser d'écrire.

On triomphe de toutes les horreurs de l'existence grâce à l'amnésie victorieuse et les capacités de sublimation.

L'écriture est un art plus dangereux qu'il n'y paraît.

Quiconque a connu Auschwitz a dû réécrire sa biographie et est devenu différent de ce qu'il était avant d'y être allé.

Le risque est grand de voir les gardes-frontières qui entreprennent de défendre l'Europe contre la barbarie montante devenir à leur tour des fascistes.

Auschwitz ne constitue pas un cas d'exception, tel un corps étranger qui se trouverait à l'extérieur de l'Histoire normale du monde occidental, mais bien l'illustration de l'ultime vérité sur la dégradation de l'Homme dans la vie moderne.

Quand je pense à un nouveau roman, je pense toujours à Auschwitz.

Dieu est Auschwitz, mais aussi celui qui m'a fait sortir d'Auschwitz. Et qui m'a engagé, voire obligé à rendre compte de tout cela, parce qu'il voulait entendre et apprendre ce qu'il avait fait.

Le but n’est pas de devenir une meilleure version de soi, mais une version de soi qui s’autorise à vivre le meilleur »

Être dans le studio et immortaliser de la musique est une thérapie pour chaque musicien / musicienne.

Le « plane spotting », c'est l'art de lever les yeux vers le ciel pour capturer, dans un instant suspendu, la beauté des avions qui relient les rêves et les horizons.

D’escale en escale, la vie voyage avec son souvenir dans ses bagages.

C'est dans le silence des larmes que l'on saisit toute l'urgence de vivre !

La parentalité n'est pas une compétition. Être fier de ses efforts et de l'amour qu'on donne à ses enfants, c'est la plus belle réussite. Chaque enfant est unique, et chaque famille écrit sa propre histoire.

L'éducation, c'est un parcours, pas une destination parfaite. L'essentiel est d'aimer et d'accompagner ses enfants au mieux de ses capacités.

L'éducation est une responsabilité partagée entre l'État, la famille et l'école. Chacun a un rôle à jouer dans le développement de l'enfant.

Je suis ainsi fait ; ce que j'aime, je l'aime éternellement, dans le passé, dans le présent, dans l'avenir.

Je n'ai pas pensé que je pourrais t'aimer plus que je t'aime, mais mon amour pour toi grandit de jour en jour.