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La chance n'existe pas, ça s'appelle le destin.

Je suis un solitaire, c'est ma nature, j'ai toujours été comme ça.

Ceux que j'aimais et qui sont déjà partis sont ailleurs. On verra qui me rejoindra par la suite.

Je pourrais épouser une femme si elle était prête à m'accompagner jusqu'à la fin. Ça aurait un sens. Cinquante ans après Nathalie que j'adore, la boucle serait bouclée.

En étant producteur, je choisissais mes auteurs, mes metteurs en scène, mes acteurs. Je choisissais tout

Le succès, c'est le public qui me l'a apporté.

Ce n'est pas à 83 piges que je vais passer à gauche.

Je serai en activité avant de mourir, parce que j'ai l'intention de faire un dernier film - et pas n'importe quel film. Et après je pourrai partir. Je n'aurai plus rien d'autre à faire.

En dehors du public, je dois ma carrière aux femmes.

L'armée m'avait forgé pour toujours. C'est là que j'ai appris à aimer l'ordre et la discipline, à respecter les chefs.

La mort est la seule chose au monde dont nous soyons sûrs. C'est une question de temps. Combien d'années me reste-t-il à vivre ? Je peux aller jusqu'à 90, 92 ans. Ce n'est pas moi qui décide, c'est l'Autre, là-haut.

Même quand je vivais avec une femme, quand j'aimais une femme, je me sentais seul. J'ai toujours ressenti cela. Cette solitude que je traîne depuis toujours remonte certainement à l'enfance.

Certains me parlent de l'âme. Le corps meurt et l'âme demeure, mais où va-t-elle ? J'aimerais le savoir. Personne ne le sait hormis ceux qui élucubrent, ceux qui brodent.

Je n'ai jamais rêvé de cette carrière, elle est arrivée comme ça. Alors, si elle s'arrêtait, ce n'était pas mon problème.

Je n'ai jamais essayé de changer ou d'être un autre. Je suis en accord avec moi-même, je suis moi-même. Je n'ai jamais joué un personnage. J'ai toujours été la même personne. Je ne fais semblant de rien, je dis ce que j’ai à dire même si cela ne plaît pas toujours.

La vie ne m'apporte plus grand-chose. J'ai tout connu, tout vu. Mais, surtout, je hais cette époque, je la vomis.

Oui, j'ai été un petit voyou. Vous savez, la prison, je la voyais tous les jours quand j'étais môme. Ma famille d'accueil vivait à Fresnes près de la prison.

En amour, il faut tout oser si on aime vraiment.

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Ce qui me bouleverse le plus, c'est que les gens s'approchent de moi très souvent et me disent merci. Mais moi je ne suis pas un grand médecin, un grand docteur. Je suis un acteur.

L'âge a des conséquences, j'ai du mal à marcher, je dors beaucoup et je deviens gourmand !

Je suis, je ne vous l'apprends pas, une star. Mais c'est au public que je le dois. Ce sont eux qui m'ont fait star.

Il vaut mieux avoir un mauvais caractère que pas de caractèrea du tout.

Je dis "merci maman". Je suis son portrait, elle était magnifique. Je lui dois au moins cela.

J'ai été fou de rage quand j'ai vu qu'on sortait Yves Montand de son cercueil pour prélever son ADN en vue d'une recherche en paternité.

En réalité, je n'ai jamais joué, j'ai vécu. Et j'ai tout de suite compris que j'allais tomber amoureux de ce métier.

Si je n'avais pas été acteur, j'aurais aimé être un Bernard Arnault, ou Bolloré ou un Dassaut, quelqu'un dont on ne parle pas comme ça tout le temps.

Mon chien, je demanderai au vétérinaire qu'on parte ensemble. Il le piquera afin qu'il meure dans mes bras. Je préfère ça plutôt que savoir qu'il se laissera mourir sur ma tombe avec tant de souffrances.

La célébrité isole, elle met de la distance avec tout le monde. Y compris avec ses propres enfants.

Je ne suis pas une star. Je suis un acteur. Je me bats depuis des années pour faire oublier aux gens que je ne suis qu'un joli garçon avec un beau visage.

Avant de porter un jugement sur ma vie ou mon caractère, mettez mes chaussures, parcourez mon chemin, vivez mon chagrin, mes doutes, mes fous rires. Parcourez les années que j'ai parcourues et trébuchez là où j'ai trébuché, et relevez-vous comme je l'ai fait.

C'est à l'avenir que l'on perçoit la meilleure vision de ce que l'on cherchait dans le passé.

School ! School ! Le gamin continue de crier et ce mot est comme un affront à la misère, un grand coup de pied balayant les castes millénaires de l'Inde, rebattant les cartes de la société. Un mot en forme de promesse, un laissez-passer pour une autre vie. Plus qu'un espoir : un salut.

Une balançoire, c'est important, dit-elle. Elle veut croire que l'accessoire est essentiel. Elle y voit un symbole : celui de l'espoir, de la liberté retrouvée. L'escarpolette est comme le cerf-volant, songe-t-elle, elle part du sol pour monter dans les airs, défiant les lois de la gravité. Il en sera de même de ces enfants, nés dans la misère, qui s'élèveront par l'éducation.

Le rêve prend du temps sur la misère, la souffrance et l'angoisse. C'est un voyage qui ne coûte pas cher et ne dérange personne. Et il n'y a pas de grèves dans le train des rêves...

La communication non violente, ce sont le langage et les interactions qui renforcent notre aptitude à donner avec bienveillance et à inspirer aux autres le désir d'en faire autant.

A l'image du soleil, pour briller, il faut se consumer.

Dans certains pays, les dirigeants ont beau faire les clowns, ils ne font pas rire le peuple. Alors que les véritables clowns, eux, qui ne sont pas dirigeants, dirigent les gens tout droit vers la gaieté, la joie, la rigolade et même l’alacrité. Comme le semeur au geste auguste, cet auguste des rues répand la bonne humeur chez les humains pour montrer que le sourire est la seule arme au monde qui touche le cœur sans l'abîmer.

Aimer, c’est se préparer à chérir un être, des êtres sans calcul. Aimer, c’est mettre son égoïsme en veilleuse pour parfaire le partage d’aimer et d’être aimé. C’est aussi la porte vers un enfer spécifique, des souffrances inimaginables poussant parfois l’esprit à une folie meurtrière. Aimer, c’est prendre le risque de jouer à une loterie imprévisible. Mais aimer reste l’un des sentiments les plus nobles.

Le passé est un rêve inachevé, un scénario imparfait conjuguant à la fois des moments de grandes intensités, des projets fous au stade du regret enfouis au fond d’une mémoire souvent amnésique.

La présence de l’être aimé comble tous les vides dans la vie et son absence vide l’existence de sa véritable substance. Alors prends soin d’elle ou de lui tant qu’il est temps. Les regrets ne servent qu’à empoisonner le reste de la vie.

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