Les citations proposées par les internautes - page 233
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En chacun de nous, sommeille un Ulysse dont la voix fait encore écho, par-delà l’immensité des océans. Par-delà les contingences temporelles. Un Ulysse inoublié ; inoubliable. Un héros qui du héros, n’a nulle autre prétention si ce n’est celle de dire. Afin que résonne en nous tel un fracas de vague l’essentiel.
Mona Azzam -
Mystère. Mystère maintenu jusqu'au bout. Mystère de l'existence qui quelquefois, nous remet sur les chemins que l'on croyait contournés. Mystère lié au chemin que l'on emprunte souvent, sans savoir où il nous mène. Jusqu'au jour où l'on comprend que le chemin le pus long finit toujours par tourner.
Mona Azzam -
Lire, écrire, exister.
Mona Azzam- 1
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L'école n'est pas en marge de la vie. Elle est le principal lieu de vie où l'on se forme en tant qu'individu et en tant que citoyen. Elle est parfois le lieu où l'on se découvre un talent dont on ne soupçonnait pas l'existence. Et qui se dévoile au grand jour, parce qu'un jour le contexte a été propice.
Mona Azzam- 1
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Je n'ai pas oublié que rien n'est absolument noir ; rien n'est absolument blanc. Je n'ai pas oublié, qu'entre le noir et le blanc, il y a des nuances, ni tout à fait grises, ni tout à fait pâles. Il y a des nuances qu'il nous appartient de teinter, à notre guise. Et librement. Surtout librement. C'est ainsi que l'on exprime sa liberté, ses choix. C'est ainsi que le prisme se pare de couleurs, les retient. Ces couleurs que l'on s'attache à vouloir apposer sur la toile de nos actes.
Mona Azzam -
Il est un pays lointain où j'ai laissé mon âme. Il est un village surplombant la savane où j'ai semé mon être. Il est un parfum de goyave où mon cœur rêve au lointain.
Mona Azzam -
Et dans ce silence ombrageux, le mot, écho d'antan se fige, victime malgré lui des tourbillons de l'existence.
Mona Azzam -
L'existence peut parfois s'avérer d'une ténacité inégalable. Il suffit de peu et voilà que tu te prends le passé en pleine figure, figure où trônent désormais quelques rides, le temps avant sévi, inexorablement.
Mona Azzam -
La Terre a soudain parlé. Il lui a appris les mots. Et la Terre est devenue Écriture. Et les rues sont devenues livres. Et le rêve est devenu véhicule. Alors le monde est devenu poésie. Et sur ses ailes il a couché le monde.
Mona Azzam- 1
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Beyrouth a le goût des larmes extatiques et douloureuses qui se mêlent au parfum entêtant des fleurs d'oranger et du jasmin. Beyrouth est une révolte intrépide qui s'égosille en silence, déversant sur la mer son haleine de fer.
Mona Azzam -
Sans prévenir, les mots fusent, surgissent de moi, pêle-mêle, tels des torrents de lave qu'un volcan au réveil aurait disséminés, recouvrant ainsi le tertre du silence.
Mona Azzam -
Le temps suit son cours La parole est ce tambour Et le mot cette danse Qui se berce en silence
Mona Azzam -
Ma terre a ce goût sublime d'un soir de pleine nuit givré de sel. Ronde, elle jaillit de l'abîme, semant la vie et le rire dans une calebasse d'amour.
Mona Azzam -
Il est des rencontres in-ouïes qui échappent au contingences du bon sens. Rencontres qui sculptent en nous des empreintes mirifiques.
Mona Azzam -
J'ai voulu écrire le mot, comme l'on rêve d'éternité, comme l'on quête le beau, comme l'on crée l'humanité.
Mona Azzam -
La mer, telle une anaphore éthérée, recueille, pêle-mêle, les insondables passions.
Mona Azzam -
Signe après signe, le message respire, fluide, au creux d'un univers qui s'écrit et se crie. Acte charnel ; passion triangulaire. Les doigts, la plume, la page s'unissent langoureusement tantôt ; tantôt sporadiquement. Extatique union d'où naît l'écrit, fruit de la passion.
Mona Azzam -
Écrire, face à la mer. Moment crucial des doigts qui s'agrippent à la plume. La plume qui se meut, limpide, épousant les contours de la page blanche, l'emplissant de l'encre des mots. Mots naissants de la vague, naissant du vague. Formes arrondies, contours opaques des lettres.
Mona Azzam -
Comment dire l'indicible ? Les secondes s'évaporent comme une vague de nuées qui se brise à l'aurore en un fragment d'éternité.
Mona Azzam -
Ailes déchiquetées, Beyrouth s'est retrouvée à terre, courtisane déchue et qui ploie, fragilisée, sous les assauts de vautours impitoyables. Beyrouth, victime des flots (ironie du sort) et qui tente de nager, à contre-marée.
Mona Azzam -
En l'absence de dit, un dialogue de sourds s'établit. Théâtre de l'absurde sur fond de cadavre exquis. Se jouer des mots. Échec et mat.
Mona Azzam -
Silence structurel. Fil emmêlé. Difficile à démêler. À l'endroit où l'on place une virgule, l'autre place un point. Un point d'exclamation qui lutte contre un point d'interrogation . Trois points de suspension réponse à une parenthèse. Excès, terra...
Mona Azzam -
Pour faire le vide autour de soi, il suffit de prêter son argent.
Taha-Hassine FERHAT -
Peu importe votre âge, ne mettez point de maquillage sur votre visage. Votre teint doit rester le témoignage, sans d'éphémère trucage, de votre temps de passage.
Thierry KAMINSKE -
Nous avons tous dans notre entourage, de belles mais fragiles personnes, qui refusent de se laisser aimer. La cause étant dû à leurs nombreuses et douloureuses déceptions du passé.
Thierry KAMINSKE -
Le menteur oublie, souvent, ses mensonges.
Taha-Hassine FERHAT- 1
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Suivre sa passion c'est ce qui nourrit l'esprit et rassasie l'âme.
Curlis Tchoffo -
Une fois libre, l'opprimé se conduira comme son oppresseur.
Taha-Hassine FERHAT -
J'ai cherché à me photographier en état parfait, sans dérangement. Il me semble avoir toujours subi le contre-jour, je n'ai tiré aucun cliché qui vaille la peine d'être séquestré en moi.
Yorick Weil -
Le champ du possible n'est pas à la portée de l'œil nu, parce que ce dernier est toujours anonyme dans une illusoire prudence, autrement dit, dans un désir de plaire.
Yorick Weil -
La peur entretient des liens passionnels avec l'affection. Elle alterne ses voiles : blancs ou noirs, selon qu'ils sont des voiles de mariage ou des voiles de funérailles.
Yorick Weil -
Le partenaire s'octroie une part plus onéreuse de notre absence que de notre présence. Il n'est en aucun cas une source d'approvisionnement, mais reste dévoué à la nôtre tant qu'il peut y puiser; jusqu'à ce qu'elle tarisse !
Yorick Weil -
La philosophie est une discipline d'hommes à problèmes. Un homme entièrement accompli et bienheureux n'y trouve plus aucun intérêt.
Yorick Weil -
L'inconscient est un mauvais professeur.
Yorick Weil -
La sagesse est l’arbre du bonheur dont les racines sont synonymes de contentement, le tronc de discernement, le feuillage de considération et le fruit de serviabilité.
LAZREK Mohamed -
On cherche à combler les silences par peur que notre présence n'ait pas une contenance apte à combler.
Yorick Weil -
L’autre n'est qu'une version plus ou moins acceptable de nous-mêmes : d’où les découvertes équivoques.
Yorick Weil -
Vingt-six lettres pour se définir. Autrement dit, vingt-six lettres pour définir le monde.
Yorick Weil -
On dissipe quelque peu la force d'une idée en voulant l'exprimer.
Yorick Weil -
On se consacre aux derniers recours avant de s’abstenir car le néant est impensable, au sens propre et au sens figuré.
Yorick Weil