Page 15 | Citations sur la souffrance, sur le fait de souffrir

Sans apprentissage de la douleur, le bonheur n'est pas solide.

Plus que la faim, la soif, le chômage, la souffrance d'amour, le désespoir de la défaite, le pire de tout, c'est de sentir que personne, mais absolument personne en ce monde, ne s'intéresse à nous.

Sur le plan spirituel, toute douleur est une chance ; sur le plan spirituel seulement.

Le rire est plus fort que la douleur.

Avoir souffert rend tellement plus perméable à la souffrance des autres.

Où la joie a le plus de rires, la douleur a le plus de larmes.

La douleur, c'est le vide.

Il y a tant d'envie, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance.

Après avoir souffert, il faut souffrir encore; il faut aimer sans cesse, après avoir aimé.

Il y a des présences qui finissent par être plus douloureuses que certains abandons...

Le métier de tout homme de parler de patience à ceux qui se tordent sous le poids de la souffrance ; mais nul n'a la vertu ni le pouvoir d'être si moral, quand il endure lui-même la pareille.

Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.

Tous les jours de la vie, nous avons à choisir : ou la souffrance d'aimer, ou cette autre, bien pire : celle de ne pas aimer.

«Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance.»

Il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur.

L'amour que nous avons pour un animal, une voiture ou un travail, est mesurable... à la quantité de souffrance qu'ils sont capables de nous faire oublier...

On parle d'amour quand on souffre ; le manque, l'absence, l'attente attisent la souffrance et on appelle ça de l'amour.

Il faut donc choisir de deux choses l'une : ou souffrir pour se développer, ou ne pas se développer, pour ne pas souffrir. Voilà l'alternative de la vie, voilà le dilemme de la condition terrestre.

Dans la joie et dans la douleur sois modéré, car le malheur au bonheur se mêle et s'allie pendant tout le cours de la vie.

La douleur n'embellit que le coeur de la femme.

Quand on s'abandonne, on ne souffre pas. Quand on s'abandonne même à la tristesse, on ne souffre plus.

Ici-bas, la douleur à la douleur s'enchaîne ; Le jour succède au jour, et la peine à la peine.

La douleur est une chose que l'on n'a le droit d'infliger qu'à soi-même.

Comment se tue en nous l'amour : trois degrés : souffrance, indignation, puis indifférence. La souffrance use l'amour, l'indignation le brise, et on arrive ainsi à l'indifférence finale.

Est-il donc vrai que dans tout amour, il y a une souffrance en éclosion ? Pourquoi devons-nous toujours payer d'une incertitude, d'un doute, d'une angoisse même, nos plus petits bonheurs ?

Le bien, c'est l'amour. Aimer les autres, c'est détester la souffrance et l'injustice que la société mauvaise entretient.

Ce qui est terrible, ce n'est pas de souffrir ni de mourir, mais de mourir en vain.

Les jaloux sont comme les fous et les ivrognes, ils ne se rendent jamais compte de leurs souffrances. La jalousie provient d'un manque de confiance non pas envers l'autre, mais envers soi-même.

Voir souffrir quelqu'un qu'on aime est l'une des pires souffrances au monde.

Aimer c'est souffrir. Si quelqu'un te dit l'inverse, c'est qu'il essaie de te vendre quelque chose.

La compassion n'engage à rien, d'où sa fréquence. Nul n'est jamais mort ici-bas de la souffrance d'autrui.

Les souvenirs ne sont en général, jamais exempts de souffrance.

Tout le monde est faible devant la souffrance.

Viendra au secours de la peine d'autrui celui qui souffre lui-même.

Il faut accepter l'amour avec tout son cortège de souffrances, parce que l'amour ne vient pas sans souffrance, et c'est par là qu'il est grand !

Nous ne sommes jamais aussi mal protégés contre la souffrance que lorsque nous aimons.

Ligote tes sentiments d'une formule, emprisonne ta douleur d'une ceinture, le loup qui ne montre jamais son sang par l'autre loup sera laissé vivant.

Si un humain n'est pas capable de percevoir la douleur d'un autre, il serait justifié de lui retirer sa qualité d'homme.

La douleur suit les actes qui ne sont pas minutieusement passés au crible de la raison.

Nos douleurs ennuient ceux qu'elles n'attristent pas.