Page 22 | Citations et belles phrases sur la nature

Quand nous voulons apprendre quelque chose de grand, nous sommes obligés de faire un retour sur notre misérable nature, et par cela même nous avons appris quelque chose.

Dans l’art et dans la science, aussi bien que dans l’action et la pratique, l’essentiel est de saisir nettement les objets, et de les traiter conformément à leur nature.

La boue devient brillante lorsque le soleil luit.

Un fait accidentel où nous ne découvrons pour le moment ni une loi de la nature ni un effet de la liberté, nous l’appelons un accident de la vie commune.

Le mérite propre de ce qu'on appelle les chants populaires, c'est d'être inspirés immédiatement par la nature. Cet avantage, le poète dont le talent est cultivé par l'art pourrait l'avoir, s'il savait en profiter.

Une activité sans bornes, de quelque nature qu'elle soit, finit toujours par faire banqueroute.

Dans les oeuvres de l'homme, comme dans celles de la nature, c'est principalement le but qui mérite notre attention.

L'homme dans la nuit reste ce qu'il est dans le jour, un à peu près. L'homme le plus volontaire n'est qu'une esquisse, qu'un barbouillage sur le décor humain.

Les hommes vraiment grands de l'histoire universelle ou bien ont médité, ou bien ont trouvé sans s'en rendre compte la voie qui aboutit où nous mène la méditation.

Elle avait toujours ses petits airs d'arbre en fleur, avec je ne sais quoi de feuille morte au fond du regard.

C'est tout petit dans l'univers, le milieu où l'on oublie, où l'on change d'avis, où l'on pardonne, l'humanité, comme vous dites...

Tu ne vois que ton ombre lorsque tu tournes le dos au soleil.

Il ne faut pas pleurer, mon petit, c'est naturel que les vieux meurent. Tu as toute la vie devant toi.

L'univers est un miroir, Cécilie, un miroir, obscur...

C'est le recours aux sciences humaines qui pousse naturellement, si l'on n'y prend garde, à la banalisation.

Je ne suis pas sans admirer l'empressement que les jeunes natures apportent à se perdre ; il y a beaucoup de générosité dans leur sottise.

Les systèmes de guérison traditionnelle voient dans la maladie une perturbation de l'harmonie d'un individu avec les autres et avec la nature.

Le cadavre du sexagénaire Dorlay se balançait à un arbre, à Arcueil, avec cette pancarte : "Trop vieux pour travailler."

On est bien plus sot en contrariant sa nature qu'en la suivant.

Une seule nuit dissipe l'aversion d'une femme pour le lit d'une homme.

Il n'y a pas de signe certain de la vertu : tout est confusion dans la nature humaine.

S'il y a un point central dans cet univers, tu es sur la planète qui en est le plus éloigné.

Le Ciel est bleu, l'eau mouille, les femmes ont des secrets, c'est ça la vie.

La joie de contempler et de comprendre, voilà le langage que me porte la nature.

Tel est bien le caractère étrange de la nature humaine que de s'adapter partout très vite et de se sentir chez soi même dans l'éphémère, comme si là était son bon droit.

L'univers est rythme. En toutes ses parties. Il y a une musique des atomes comme il y a une musique des sphères.

Je ne sais pas qui votre coeur préfère Mais l'univers sera jaloux de lui.

S'il ne me restait qu'une nuit à vivre je voudrais la passer auprès de toi.

Car l'homme n'est point une création solide et durable mais plutôt un essai et une transition; il n'est pas autre chose que la passerelle étroite et dangereuse entre la nature et l'esprit.

Le ciel, comme le voit le prêtre, ça n'existe pas. Le ciel est bien plus beau, bien plus beau.

La pensée est la plus haute vertu; et la sagesse consiste à dire des choses vraies et à agir selon la nature, en écoutant sa voix.

La férocité humaine dépasse celle de la nature.

Il fallait être Newton pour apercevoir que la lune tombe, quand tout le monde voit bien qu'elle ne tombe pas.

L'infini est une affaire d'écriture. L'univers n'existe que sur le papier.

Notre salut dépend de notre aptitude à créer une religion de la nature, et un succédané de la magie qui réponde aux besoins et au savoir de l'homme moderne.

Le problème n'est pas de savoir si l'homme modifiera ou non les systèmes natures, mais bien plutôt comment il le fera.

C'est dans le processus même d'interdépendance constructive avec le monde et d'adaptation de la nature à ses besoins, à ses désirs et à ses aspirations, que l'homme constitue son humanité.

Mais le plaisir est toujours utile et un pouvoir absolu, sans limites, fût-ce sur une mouche, est aussi une sorte de jouissance. L'homme est un despote par nature : il aime faire souffrir.

- Suis-je suffisamment clair ? - Comme un lac de montagne monsieur. Aussi clair d'un ciel d'azur au milieu de l'été !

La nuit est longue avant l'aube.