Page 25 | Citations et belles phrases sur la nature

Au milieu de la prairie verte, l'ombre de cet arbre ressemble à une île. Passant, reste où tu es, là-bas ! Entre la route que tu suis et cette ombre qui tourne lentement, il y a peut-être un abîme infranchissable.

Ah ! nos nuits d'amour, Lucienne ! L'union des corps et des coeurs. L'instant, l'instant unique où on ne sait plus si c'est la chair ou si c'est l'âme qui palpite...

Connaître notre essence, c'est savoir quels sont nos fins ultimes, nos réels objets d'amour.

L'homme sans culture est un arbre sans fruit.

L'erreur du critique est de chercher l'essence, et de nier l'existence.

Ce n'est que lorsque nous avons une notion juste de l'art que nous avons aussi une notion juste de la nature

L'homme cultivé croit toujours qu'il se doit de protéger la nature alors qu'en fait, il est totalement dominé par cette dernière.

Le soleil et la femme semblent s'être partagé l'empire du monde : l'un nous donne les jours, l'autre les embellit.

Ce terrible Dürer, précurseur et prédécesseur du nazisme, qui a mis la nature sur la toile et l'a tuée

Au fond, pourquoi les peintres peignent-ils, alors qu'il y a tout de même la nature ?

Une morale purement humaine doit être égoïste par sa nature.

A l'opposé des arbres, les routes n'émergent pas du sol au hasard des semences. Comme nous, elles ont une origine.

À quoi bon voyager ! Il y a de la nature, de la vie et de l'histoire partout.

Une femme qui ne dure qu'une nuit, pas même, qui ne dure qu'un rêve, nous laisse les plus doux regrets.

Le style, c'est l'habitude, la seconde nature de la pensée.

Cette jolie idée de Saint-Pol-Roux que les arbres échangent des oiseaux comme des paroles.

Le temps que nous observons dans la nature n'a pas d'existence propre. Il est seulement une façon d'être des choses.

Deux arbres artificiels accueillent la clientèle de la banque. La vie est dans ce lieu si maltraitée que même les faux arbres ont l'air d'y dépérir.

La poésie est la fille infirme du ciel, la silencieuse défaite du monde et de sa science.

Le printemps se moque de conclure. Il ouvre et ne termine jamais. Il est dans sa nature d'être sans fin.

Les livres viennent, ne l'oublions pas, des arbres. Parfois ils s'en souviennent : certaines phrases de certains livres bruissent comme les feuilles de l'acacia.

Ce n'est pas Dieu qui est au centre de l'univers et ce n'est pas nous non plus. Ce sont seulement nos gestes quand ils sont appliqués au simple et à l'utile.

Je trouve mes lectures dans la lumière du ciel. C'est le livre le plus profond qui soit - et ce n'est pas moi qui en tourne les pages.

Dieu, mon petit bonhomme, c'est aussi simple que le soleil. Le soleil ne nous demande pas de l'adorer. Il nous demande seulement de ne pas lui faire obstacle et de le laisser passer, laisser faire.

Une des plus fines expériences de la vie est de cheminer avec quelqu'un dans la nature, parlant de tout et de rien.

L'enfant est celui auquel on annonce jour et nuit sa fin prochaine, certaine, voulue : grandis.

Il y a une joie élémentaire de l'univers, que l'on assombrit chaque fois que l'on prétend être quelqu'un, ou savoir quelque chose.

Il y a plus de clarté dans les livres que dans le ciel. Il y a plus de clarté dans le sommeil des amants que dans les livres.

Dans cet univers provisoire nos axiomes n'ont qu'une valeur de faits divers.

La meilleure école, c'est la vie, le meilleur Maître c'est l'expérience, le meilleur livre, c'est la nature, le meilleur temple, c'est le coeur, le meilleur ami c'est la vérité.

Mon bon ami, toute théorie est sèche, et l'arbre précieux de la vie est fleuri.

Être chez soi, c'est regarder la lune se lever sur la vaste terre endormie et pouvoir appeler quelqu'un à la fenêtre pour la contempler ensemble.

L'ignorance est la nuit de l'esprit et une nuit sans lune ni étoiles.

Ne pleurez jamais d'avoir perdu le soleil; les larmes vous empêcheraient de voir les étoiles.

Ne vous souvient-il plus que l'amour est, comme la médecine, seulement l'art d'aider la nature.

Que règne la liberté. Car jamais le soleil ne s'est couché sur réalisation humaine plus glorieuse.

L'essence de l'esprit est semblable à l'espace. Pour cette raison, il n'est rien qu'elle n'englobe.

Le courant rapide n'a pas emporté la lune.

Les idées ne poussent pas sur les arbres, même au Jardin d'essai.

La brise apporte la fraîcheur, la lune apporte l'éclat. Lorsque je suis actif, je regarde couler le fleuve. Lorsque je suis pensif, en mal de solitude, alors je me tourne vers la montagne.