Page 78 | Citations sur les hommes

L'égoïsme rend l'homme peu enclin à accepter l'absurdité de l'existence.

L'homme seul est l'auteur de sa propre histoire, même si l'histoire suit ses propres lois.

Il est amer d'être un homme quand l'homme et le couteau sont frères.

Le prix de l'homme baisse quand il n'a plus l'usage de sa liberté.

- Pourquoi l'homme a-t-il une ombre ?- Cela est dû à ce que la lumière intérieure y fonctionne mal.

L'homme prit conscience qu'il possédait une âme quand il inventa l'oreiller.

Quand on travaille pour des hommes, on en met un coup ; quand c'est pour des cons, on fait semblant.

Un homme est heureux tant qu'il décide de l'être, et nul ne peut l'en empêcher.

Elever l'homme, c'est faire naître en lui des perspectives d'après lesquelles s'organiseront ses joies de demain.

Les hommes peuvent se bien conduire sans proclamer de doctrine et proclamer les plus belles doctrines tout en ayant une conduite abjecte.

L'homme est sage, intelligent et raisonnable en tout ce qui concerne les autres, mais pas en ce qui le touche lui-même.

Nous, les hommes, nous sommes tous séparés. Dans le ciel fraternisent les oiseaux, et les loups sur la terre.

Les hommes devraient d'abord croire dans les hommes et le reste viendrait naturellement.

Chaque homme est une porte entrouverte conduisant à une pièce pour tout le monde.

Les hommes n'aiment pas la mort, parce qu'ils n'aiment pas la paix.

L'homme n'est pas son propre présent. Il est son propre avenir.

Un homme peut vouloir faire ce qu'il ne doit pas, pour impressionner les autres ; il trouvera toujours des gens de son espèce pour l'encourager.

Que les hommes, vraiment, sont peu de choses pour que toute une vie puisse à peine remplir une heure d'insomnie !

L'homme qui se vend vaut encore moins que l'homme qui tue.

Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile.

Il est dans la nature de l'homme d'opprimer ceux qui cèdent et de respecter ceux qui résistent.

Des hommes illustres ont pour tombeau la terre entière.

L'homme intérieur n'a pas de langage ; il est muet.

Les hommes coléreux se font à eux-mêmes un lit d'orties.

Il en est des hommes de lettres comme des politiciens ; il est de leur intérêt que l'on parle d'eux, même en mal.

Les hommes n'aiment pas toujours ce qu'ils estiment, les femmes n'estiment que ce qu'elles aiment.

Tous les hommes se croient assez habiles pour donner des conseils, et assez sages pour n'en avoir pas besoin.

Les hommes sont un peu comme Dieu : tout ce qu'ils peuvent faire, ils le font. Ou ils le feront.

L'homme vulgaire aime ceux qui lui paraissent bons ; le sage étend sa plus grande sympathie à ceux qu'il voit être méchants parce qu'il a sondé leur misère.

Les hommes ne demanderont pas si ce terreau précieux fut jadis chair blanche ou chair noire.

Les paroles d'un homme mortse modifient dans les entrailles des vivants.

Les hommes, ne sont ni dieux ni bêtes : ce sont les petits artisans d'un système et d'un bien-être.

On n'est pas homme si on n'est pas libre et pas libre si on ne jouit pas de sa liberté, si on ne s'en sert pas, pour décider, se constituer, puis lutter pour se garder et pour grandir.

L'homme a dans le corps un habit d'arlequin : son âme.

Le sourire de l'Homme est un espoir déçu.

Ici l'habit fait valoir l'homme, là l'homme fait valoir l'habit.

C'est la main de l'homme... et la main de l'homme est douce à la femme.

L'homme est toujours le même : les systèmes qu'il crée sont toujours imparfaits, et d'autant plus imparfaits qu'il est sûr de lui.

L'homme n'apprend vraiment qu'en reconnaissant ses propres erreurs.

L'attitude de l'homme devant le mystère de Dieu détermine toute sa vie sociale et culturelle.