Page 72 | Citations sur les hommes

Où l'homme voit finir son pouvoir, Dieu commence.

Il n'est pas besoin à l'homme d'autre chose que ses pieds pour qu'il trébuche... car sa misérable pierre d'achoppement, chacun la porte en soi.

L'homme est essentiellement un paquet de ganglions.

Après Dieu, considère tout homme comme Dieu.

La gloire des grands hommes est comme les ombres : elle s'allonge avec leur couchant.

La femme est faite pour un homme, l'homme est fait pour toutes les femmes : elle commence à aimer, quand lui, il a fini...

L'homme agit, la femme vit.

Un homme sans enfantillage est un monstre.

L'homme est un monstre d'inconsistance.

Il n'y a pas d'homme cultivé ; il n'y a que des hommes qui se cultivent.

Parce qu'un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir.

L'homme ne saurait connaître la loi, mesurer ses limites, qu'en passant outre.

Chaque homme est un abîme, on a le vertige quand on se penche dessus.

L'homme n'a pas pour but le plaisir, mais la connaissance.

L'homme ne progresse pas de l'erreur vers la vérité, mais de vérités en vérités, d'une vérité moindre à une vérité plus grande.

Les plus grands hommes en politique (comme à la guerre) sont ceux qui capitulent les derniers.

Si tout homme ment, toute femme ment aussi mais beaucoup mieux.

Presque tous les hommes, frappés par l'attrait d'un faux bien ou d'une vaine gloire, se laissent séduire, volontairement ou par ignorance, à l'éclat trompeur de ceux qui méritent le mépris plutôt que la louange.

Les hommes oublient plus facilement la mort de leur père que la perte de leur patrimoine.

Jamais les hommes ne font le bien que par nécessité.

Les grands hommes appellent honte le fait de perdre et non celui de tromper pour gagner.

Les hommes prudents savent toujours se faire un mérite des actes auxquels la nécessité les a contraints.

La calomnie irrite les hommes et ne les corrige pas.

Les hommes ne savent être ni entièrement bon, ni entièrement mauvais.

Une des premières choses de l'homme, c'est sa fureur pour la nouveauté, deux grands mobiles font agir les hommes ; la peur et la nouveauté.

Il n'est pas impossible qu'un homme n'aime qu'une femme dans sa vie : il suffit pour cela qu'il n'aime point les femmes.

L'homme naît avec des sens et des facultés ; mais il n'apporte avec lui en naissant aucune idée : son cerveau est une table rase qui n'a reçu aucune impression, mais qui est préparée pour en recevoir.

On ne devient pas un autre homme. Mais en nous et autour de nous, tout change.

Un homme qui n'aime pas l'Italie est toujours plus ou moins un barbare.

Je ne puis concevoir qu'un homme vraiment heureux puisse jamais songer à l'art. Vivre vraiment, c'est avoir la plénitude. Est-ce que l'art est autre chose qu'un aveu de notre impuissance ?

Avec quelque ardeur que les hommes poursuivent la victoire, ils aiment toujours à l'acheter.

L'homme, blanc en Europe, noir en Afrique, jaune en Asie, et rouge en Amérique, n'est que le même homme teint de la couleur du climat.

L'homme est "l'abri" dont l'Être aurait lui-même besoin pour échapper à la détresse.

Les hommes politiques se demandent pourquoi on ne les aime pas. Ils nous prennent pour des imbéciles. L'impardonnable, c'est qu'il leur arrive d'avoir raison.

C'est un supplice pour l'homme qu'on lui résiste. C'en est un bien plus grand pour la femme que de résister.

La femme est tout ce que l'homme appelle et tout ce qu'il n'atteint pas.

L'homme n'est jamais si grand qu'à genoux devant Dieu.

Les hommes sont comme les chiffres, ils n'acquièrent de la valeur que par leur position.

L'homme est la mesure de toute chose.

Les hommes ne peuvent être parfaits, ils nous ressemblent.