Page 213 | Citations sur les hommes

Peut-être la civilisation moderne nous a-t-elle apporté des formes de vie, d'éducation et d'alimentation qui tendent à donner aux hommes les qualités des animaux domestiques.

La civilisation a pour but, non pas le progrès de la science et des machines, mais celui de l'homme.

A quoi bon poursuivre de vains fantômes ? Le sort se plaît à faire échouer les plus ardents projets des hommes.

Ce qui manque souvent aux grands hommes, c'est de savoir limiter leurs objectifs.

Ce qui est magique dans la vie des hommes, c'est moins leurs souffrances que leurs échecs.

La révolution consiste à aimer un homme qui n'existe pas encore.

La seule règle qui soit originale aujourd'hui : apprendre à vivre et à mourir, et pour être homme, refuser d'être Dieu.

Quand nous enlevons la vie aux hommes, nous ne savons ni ce que nous leur enlevons, ni ce que nous leur donnons.

Il y a de la musique dans le soupir du roseau ; Il y a de la musique dans le bouillonnement du ruisseau ; Il y a de la musique en toutes choses, si les hommes pouvaient l'entendre.

N'importe quel sot peut dire la vérité, mais il faut qu'un homme soit un peu censé pour savoir bien mentir.

La gourmandise est l'apanage exclusif de l'homme.

Les connaissances gastronomiques sont nécessaires à tous les hommes puisqu'elles tendent à augmenter la somme des plaisirs qui leurs est destinée.

Les sens sont les organes par lesquels l'homme se met en rapport avec les objets extérieurs.

Le désir, seul ressort du monde, le désir, seule rigueur que l'homme ait à connaître.

Ce ne sont quand même pas des loups, mais des hommes, et ils aiment l'argent. La vénalité est aux hommes ce que la charité est au bon Dieu.

Là où règne la violence, il n'est de recours qu'en la violence ; là où se trouvent les hommes, seuls les hommes peuvent porter secours.

Père : Mâle de mère.

De tous les sentiments dont le coeur de l'homme est capable, il n'y a que l'amour de Dieu par où l'homme puisse rendre en quelque manière la pareille à Dieu.

Le corps de la femme sait rêver. En quoi nous, hommes, sommes inférieurs.

Les femmes commencent à se passionner pour la réussite professionnelle au moment où beaucoup d'hommes s'aperçoivent que c'est un attrape-nigaud.

La guerre n'a jamais été une école de courage et de virilité mais nombreux sont ceux qui s'engagent avec le faux espoir d'y apprendre beaucoup. Les hommes ne se battent pas pour la liberté mais pour le plaisir.

Qu'est-ce que Dieu ? C'est un secret de l'homme.

Apprenons, avant toutes choses, à n'être pas éblouis du bonheur qui ne remplit pas le coeur de l'homme.

Nous remettons au lendemain tout ce qui peut être remis ; nous savons peut-être profondément que nous sommes immortels et que, tôt ou tard, tout homme fera tout et saura tout.

Dans le passé la technologie a été un bienfait pour l'homme, maintenant elle devient un danger. Même en tant de paix elle commence à détruire la terre.

La haute tragédie est l'école des grands hommes ; elle doit être celle des rois et des peuples ; c'est le point le plus élevé auquel un poète puisse parvenir.

On conduit les enfants par la raison de l'autorité et les hommes par l'autorité de la raison : c'est au fond, la même chose, car la raison est la première autorité, et l'autorité la dernière raison.

La littérature est l'expression de la société, comme la parole est l'expression de l'homme.

Dans les crises politiques, le plus difficile pour un honnête homme n'est pas de faire son devoir, mais de le connaître.

La révolution a commencé par la déclaration des droits de l'homme : elle ne finira que par la déclaration des droits de Dieu.

Avec le mariage, quelque chose finit pour les hommes. Pour les femmes, c'est l'inverse : quelque chose commence.

La personnalité, l'individualité, c'est la vision particulière que chaque homme a de Dieu.

Le travail est la prière des esclaves ; la prière est le travail des hommes libres.

Le goût que les femmes ressentiront pour l'ignorance des garçons, les hommes ne sont pas sans l'éprouver pour l'innocence des filles.

Parce qu'elle vieillit plus vite, un homme ne devrait pas épouser une femme de son âge...

Le père n'existe pas : c'est l'homme qui dépend de son enfant mais jamais le contraire.

Certains jours, quelle condamnation pour les hommes de vivre les uns avec les autres....

Les idées s'accordent beaucoup mieux entre elles que ne le font les hommes.

La nécessité donne de l'industrie, et souvent les inventions les plus utiles ont été dues aux hommes les plus misérables.

Ainsi, jusque dans notre propre individu, l'individualité nous échappe. Nous vivons dans une zone mitoyenne entre les choses et nous, extérieurement aux choses, extérieurement aussi à nous-mêmes.