Page 196 | Citations sur les hommes

Les femmes deviennent par amour tout-à-fait ce qu'elles sont dans l'idée des hommes dont elles sont aimées.

Autrui joue toujours dans la vie de l'individu le rôle d'un modèle, d'un objet, d'un associé ou d'un adversaire.

La solitude est mauvaise pour l'homme. C'est un état de malheur.

Il est fort dangereux qu'une femme trouve son mari ridicule et qu'elle fasse cette découverte en collaboration avec un autre homme.

La vie est une aveugle qui tient l'homme en laisse.

On fait tout avec de l'argent, excepté des hommes.

La télé est dangereuse pour les hommes. Personne ne pourra empêcher maintenant la marche en avant de cette infernale machine.

Le plaisir est instantané parce que l'homme résiste mieux au temps qu'à l'éternité.

J'ai toujours pensé que ce qui donnait un sens à la vie d'un homme, c'était de protéger une femme.

Une femme qui n'a jamais vu son mari pêcher à la ligne ne sait pas quel homme patient elle a épousé.

Combien les femmes amoureuses sont plus intelligentes que les hommes de caractères !

Pitié pour la nation où les sages sont rendus muets par l'âge, tandis que les hommes vigoureux sont encore au berceau.

Les femmes ne se souviennent guère que des hommes qui les ont fait rire, et les hommes que des femmes qui les ont fait pleurer.

L'ignorance n'a rien de honteux, la plupart des hommes voient en elle le bonheur. Et, de fait, elle est le seul bonheur possible en ce monde.

Il est dangereux de remettre les clés de la République a un homme tenté par le pouvoir personnel.

La parodie n'est-elle pas le destin éternel de l'homme ?

Le souci de sa propre image, voilà l'incorrigible immaturité de l'homme.

Si la femme, dit le poète, est l'avenir de l'homme, il arrive parfois, loin des chansons, que l'enfant soit le passé de la femme.

Pour bâtir un couple, il faut être quatre : un homme plus sa part de féminité, une femme plus sa part de virilité.

L'humanité est une suite discontinue d'hommes libres qu'isole irrémédiablement leur subjectivité.

Nous piétinerons éternellement aux frontières de l'Inconnu, cherchant à comprendre ce qui restera toujours incompréhensible. Et c'est précisément cela qui fait des nous des hommes.

Sur terre, il n'y a rien de plus faible que l'homme.

La solitude est le lot de ce qui vit sur terre ; et des êtres terrestres, l'homme est le plus solitaires. D'autant plus solitaires, tristement, s'il est entouré de sa race.

La femme est plus généreuse que l'homme, et elle ne s'attache pas seulement, comme celui-ci, à la beauté extérieure.

Comment peut-il être légitime qu'un homme règne sans partage sur d'autres hommes ?

Il y a un principe bon qui crée l'ordre, la lumière et l'homme. Il y a un principe mauvais qui crée le chaos, les ténèbres et la femme.

Nous sommes profondément blessés quand on ne nous respecte pas ; pourtant, au fond de son coeur, aucun homme ne se respecte beaucoup lui-même.

Le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d'hommes.

Le bonheur ? Probablement une invention pour les hommes...

Le spectacle de la machine qui produit du sens dispense l'homme de penser.

Il n'est point de vérité absolue, et les hommes se trompent bien moins, faute d'entrevoir la vérité, que faute d'en apercevoir les limites.

Les femmes ne peuvent comprendre qu'il y ait des hommes désintéressés à leur égard.

Le plaisir, sa recherche comme son refus, préoccupe également l'homme et la femme.

Il est faux qu'on puisse faire faire tout ce qu'on veut aux hommes avec de l'argent. Mais on peut faire faire tout, à la plupart des hommes, en les prenant par la vanité.

Dans l'équation sociale l'individu figure à la fois le zéro et l'infini.

C'est parfois la peur de la mort qui pousse les hommes à la mort.

C'est seulement dans l'imagination des hommes que chaque vérité trouve une existence réelle et indéniable. L'imagination, et non l'invention, est le maître suprême de l'art, comme de la vie.

On s'intéresse à ses membres comme parties de son corps, pourquoi pas aux hommes comme parties de l'humanité ?

Un être qui s'habitue à tout, voilà, la meilleure définition qu'on puisse donner de l'homme.

C'est à ne pas penser que la pensée de l'homme s'use ; et c'est celui qui pense peu qui se prévaut de certitudes.