Page 134 | Citations sur les hommes

Les mots monstre et pauvre ne riment avec aucun autre, mais sont étroitement liés par le comportement des hommes avides, insensibles à la pauvreté qu'ils engendrent autour d'eux.

Quand je ramenais un garçon stupide à la maison mon père me disait: ma pauvre fille d un âne on ne va pas en faire un cheval de course.

C'est quand l'haleine de votre homme vous insupporte que vous avez la certitude de ne plus être amoureux.

Je crois qu'il n'est point d'homme sérieux, à moins qu'il n'ait complètement perdu la bonne voie, qui soit capable de s'ôter la vie, s'il a vu s'éteindre l'existence d'un être sain et bon.

Toute tendance à l'idéal est suspecte, principalement chez les femmes. Quoiqu'il en soit, tout homme de talent s'entoure d'un sérail où l'on traite d'idées religieuses, morales et esthétiques.

La perfection est la loi du ciel ; y aspirer, la loi de l'homme.

On doit distinguer deux choses dans l'homme : ce qu'il a reçu de la nature, et ce qu'il a acquis par lui-même.

L'animal est instruit par ses organes, l'homme instruit les siens et les gouverne.

Les grands talents sont les plus beaux moyens de conciliation entre les hommes.

Toutes les lois sont faites par des vieillards et par des hommes. Les jeunes gens et les femmes veulent l’exception ; les anciens la règle.

Comme l’encens ranime le charbon qui s’éteint, de même la prière ranime l’espérance dans le coeur de l’homme.

Les défauts ne nous montrent que l’homme ; les bonnes qualités révèlent l’individu ; nous avons tous en commun les imperfections et les malheurs. Ce qui nous distingue, ce sont nos vertus.

C’est quelque chose de terrible pour un homme distingué que de voir un sot tirer vanité de ses rapports avec lui.

On prend chacun dans le monde pour ce qu’il se donne ; mais il faut se donner pour quelque chose. On supporte plus volontiers les gens incommodes que les hommes insignifiants.

Nous n’apprenons pas à connaître les hommes lorsqu’ils viennent à nous ; nous devons aller à eux pour savoir ce qu’ils sont.

Comment le caractère qui constitue l’originalité dans l’homme peut-il se maintenir avec le savoir-vivre ?

Et cependant quoique la littérature soit incomplète, on y trouve mille répétitions ; ce qui montre combien sont bornés l’esprit et la destinée de l’homme.

Quand les individus se multiplient, les intelligences se divisent.

C’est toujours le même monde que nous contemplons, que nous étudions ; ce sont toujours les mêmes hommes qui vivent dans le vrai ou dans le faux ; plus souvent dans le dernier que dans le premier.

L'erreur se reproduit toujours davantage dans la conduite des hommes. On ne doit donc pas se lasser de répéter la vérité dans ses discours.

L’ingratitude est une espèce de faiblesse. Je n’ai jamais vu d’hommes supérieurs ingrats.

Une collection d’anecdotes et de maximes est pour l’homme du monde le plus grand trésor, lorsqu’il sait semer les premières avec habileté dans la conversation et se rappeler les dernières à propos.

La foule ne peut se passer des hommes de talent ; cependant les hommes supérieurs lui sont toujours à charge.

Chacun a ses originalités dont il ne peut se débarrasser ; cependant, plus d’un homme se perd par ses originalités souvent les plus innocentes.

Les faveurs ne sont le symbole de la souveraineté que pour les hommes faibles.

Une école doit être considérée comme un homme qui s’entretient avec lui-même pendant des siècles et qui est infatué de sa personne quelque absurde et ridicule qu’elle soit.

Dans le monde, l’essentiel n’est pas de connaître les hommes, mais d’être plus habile pour le moment présent que celui qui est en face de nous. Toutes les foires et les charlatans en fournissent l’exemple.

Les personnages distingués sont dans une position plus défavorable que les autres hommes ; comme on ne se compare pas à eux, on les observe.

Il est beaucoup plus facile de se placer au point de vue d'un homme qui est dans une erreur complète que de se mettre à la place de celui qui se fait illusion, séduit par une demi-vérité.

Je me tais sur bien des choses, car je ne veux pas porter le trouble dans l’esprit des hommes, et je suis très satisfait lorsqu’ils se réjouissent sur des points dont je suis loin d’être content.

Le sens historique se révèle chez l’homme de tact et d’un esprit exercé, qui, dans l’appréciation des contemporains, de leurs mérites réels et accesssoires, sait faire entrer le passé en ligne de compte.

C’est sur ce point que nous devons exercer notre tact, autrement nous courons risque de perdre insensiblement la faveur des hommes par les mêmes moyens qui nous l’ont fait obtenir.

L'humanité doit être considérée comme un homme immortel qui incessamment réalise des idées nécessaires, et par là domine l'accidentel.

Mais le monde ! le coeur et l'esprit des hommes !... Chacun peut bien désirer d'en connaître quelque chose.

Chacun n'apprend que ce qu'il peut apprendre ; mais celui qui sait profiter du moment, c'est là l'homme avisé.

Elle aurait aimé ça, rencontrer un homme qui lui donne envie de croquer les nuages. Un type romantique, avec une longue écharpe bleue, qui l'aurait mangée des yeux et aurait chassé les poussières grises du quotidien.

Les plus grands jeux inventés par l'homme simulent la vie et la mort à s'y méprendre.

O Dieu, si tu veux que jamais plus femme n'élève la voix, crée un homme adulte ! Que veux-tu que nous fassions de ce fils maniaque que nous n'avons ni porté, ni nourri !

C'est de là que vient tout le mal : Dieu est un homme.

Ne te trompe pas sur ta souffrance. Les seuls hommes qui souffrent sont les invalides. Car ce dont ils souffrent, c'est du membre qui leur manque.