Page 109 | Citations sur les hommes

Un homme gai est toujours aimable.

L'homme dépend de l'image de lui-même qui se forme dans l'âme d'autrui, même si c'est l'âme d'un crétin.

L'homme le plus heureux est celui qui peut relier la fin de sa vie avec son commencement.

Dans l'homme aimé, il arrive plus ordinairement qu'on ne s'est épris que de l'amour.

Les hommes ont toujours eu beaucoup de courage pour supporter les malheurs des femmes.

Un homme intelligent à pied va moins vite qu'un sot en voiture.

Les hommes, lorsqu'ils s'adressent aux dieux, ne savent pas que c'est pour leur malheur, le plus souvent, que les dieux les exaucent.

Je n'aime pas les hommes ; j'aime ce qui les dévore.

Les hommes sont les êtres les plus faibles du monde parce qu'ils sont intelligents. L'intelligence est exactement l'art de perdre de vue.

L'homme est aussi un microbe têtu.

A quarante ans, l'homme ne sait plus que travailler. Travailler, c'est marcher vers soi-même.

La fortune déçoit les hommes parce qu'elle leur a coûté trop d'efforts, et les femmes parce qu'elle ne leur en a pas coûté assez.

C'est la femme qui choisit l'homme qui la choisira.

Dieu a créé l'homme. Et ensuite, pour le remercier, l'homme a créé Dieu.

L'esprit de l'homme n'a point de bornes en ses aberrations.

La difficulté attire l'homme de caractère, car c'est en l'étreignant qu'il se réalise lui-même.

L'homme qui se croit Dieu tue le dieu qu'il porte en lui. L'homme qui ne pense plus aussi loin que Dieu tue la création qu'il porte en lui. L'homme qui ne se soucie plus de sa divinité ferme la porte à sa félicité.

L'homme d'un jour n'aime qu'un jour.

La Cité de l'homme est l'oeuvre de l'homme.

L'Artiste est l'homme libre par excellence.

L'homme est pleinement homme dans le citoyen.

La peinture est comme l'homme, mortel mais vivant toujours en lutte avec la matière.

Les hommes peuvent avoir des amis, pas les hommes d'Etat.

L'avenir n'appartient pas aux hommes...

L'homme et le frison ne se quittent pas des yeux. On entend ce qu'ils ne se disent pas. Ils s'étreignaient autrefois, voici qu'ils s'observent. Comme s'ils craignaient déjà de devoir se séparer.

Les hommes vieillissent toujours mal quand ils restent jeunes.

L'homme est soumis à l'obligation de se laisser guider dans toutes ses actions par des considérations morales.

L'homme qui est fier de sa vertu devient souvent un fléau pour ses voisins.

Chaque homme est responsable de sa religion.

L'autorité d'un seul homme compétent, qui donne de bonnes raisons et des preuves certaines, vaut mieux que le consentement unanime de ceux qui n'y comprennent rien.

Nul homme qui aime son pays ne peut l'aider à progresser s'il ose négliger le moindre de ses compatriotes.

L'erreur de l'homme d'aujourd'hui, est de vivre "comme si Dieu n'existait pas".

Il est du devoir des hommes politiques de parler : quand ils ne parlent pas, on s'imagine qu'ils pensent.

L'homme énergique et qui réussit, c'est celui qui parvient à transformer en réalités les fantaisies du désir.

Les grands hommes sont soucieux d'éthique, les petits d'étiquette.

Les hommes publics sont comme les filles publiques, incapables de prendre leur retraite à temps.

Si les hommes sont si mauvais avec le secours de la religion, que seraient-ils sans elle ?

Il existe infiniment plus d'hommes qui acceptent la civilisation en hypocrites que d'hommes vraiment et réellement civilisés.

L'homme ne croit pas ce qui est, il croit ce qu'il désire qui soit.

Les hommes furent jadis ce qu'ils sont à présents, c'est-à-dire médiocrement bons et médiocrement mauvais.