Page 180 | Citations sur les hommes

Un peu d'amour, c'est comme un peu de bon vin... Trop de l'un ou trop de l'autre rendent un homme malade.

Sous sa carapace de lâcheté, l'homme aspire à la bonté et veut être aimé. S'il prend le chemin du vice, c'est qu'il a cru prendre un raccourci qui le mènerait à l'amour.

La prière a un plus grand pouvoir que les hommes ne l'imaginent...

Qu'elle est admirable la jeunesse de l'homme ! Elle est toute d'angoisse et de féeries, et il n'arrive jamais à la connaître sous son vrai jour, que lorsqu'elle l'a quitté pour toujours.

Le temps est au début et à la fin de chaque vie humaine, et chaque homme a son temps, son temps différent.

N'ai-je pas raison de me lamenter sur ce que l'homme a fait de l'homme ?

Quel poids pèsent nos larmes ? Chaque homme n'est qu'un homme quelconque, à qui il arrive une chose quelconque. Voilà tout, et il n'y a rien de plus.

Perdre la foi de son enfance est un vrai malheur, car il n'y a rien sur terre qui puisse relever l'homme qui, pour horizon, n'a plus que le tombeau.

N'embrassez jamais la cause d'un homme, mais toujours celle de l'humanité.

Conviviale est la société où l'homme contrôle l'outil.

La colère donne de l'esprit aux hommes ternes, mais les laisse à leur pauvreté.

Le genre humain vit grâce à quelques hommes.

Le genre humain vit pour un petit nombre d'hommes.

Il y a peu de belles vies en détail : les grands hommes ne le sont qu'en gros.

Il faut croire dans le doute, passionnément, parce que c'est ce qui fait la beauté de l'Homme.

Peut-il y avoir d'autres guerres que des guerres civiles, puisque tous les hommes sont frères ?

Celui qui ne peut pardonner aux autres se coupe des ponts qu'il devra traverser, car tout homme éprouve le besoin de se faire pardonner.

Au teint, on juge l'étoffe ; au bouquet, le vin ; à l'odeur, la fleur ; au langage, l'homme.

Ce qui se passe dans les profondeurs de l'homme se passe également dans celles de Dieu.

La société ne fait qu'établir une communication entre les hommes du monde : elle est une organisation de la vie en masse.

La personne humaine est la révélation en l'homme de l'image de Dieu.

Le mystère divin et le mystère humain ne sont qu'un mystère ; en Dieu se garde la mystique de l'homme et dans l'homme le secret de Dieu.

Toute religion n'est que le reflet fantastique, dans le cerveau des hommes, des puissances extérieures qui dominent leur existence quotidienne.

L'espérance est la dernière chose qui meurt dans l'homme.

Je parle espagnol à Dieu, italien aux femmes, français aux hommes et allemand à mon cheval.

Ceux qui volent des individus passent leurs vies au cachot, couverts de chaînes ; ceux qui volent l'Etat vont vêtus d'or et de pourpre.

Le dernier effort de l'art, c'est de faire faire aux hommes ce qu'ils veulent, comme de leur faire connaître ce qu'ils savent.

Vous cherchez Dieu ? Alors cherchez-le dans l'homme.

L'amitié est impossible entre femme et homme : s'il est plus qu'un ami, elle devient moins qu'une amie.

On ne doit pas croire toute chose d'un homme - parce qu'un homme peut dire toutes choses. On ne doit croire d'un homme que ce qui est humain.

Le tabac est l'herbe la plus souveraine et la plus précieuse que la terre ait jamais offerte à l'homme.

On prend les boeufs par les cornes et les hommes par les paroles.

Dans la condition où se trouve l'homme, Dieu se contente d'exiger de lui qu'il cherche la vérité le plus soigneusement qu'il pourra et que, croyant l'avoir trouvée, il l'aime et y règle sa vie.

Une monstrueuse aberration fait croire aux hommes que le langage est né pour faciliter leurs relations mutuelles.

C'est dans et par le langage que l'homme se constitue comme sujet.

Comment se fait-il que les enfants étant si intelligents, la plupart des hommes soient bêtes ? Cela doit tenir à l'éducation.

On n'a qu'à rassembler sur la tombe d'un homme de génie les pierres qu'on lui a jetées de son vivant, et il aura une pyramide qui dépassera celle de Kéops.

Le travail est indispensable au bonheur de l'homme ; il l'élève, il le console ; et peu importe la nature du travail, pourvu qu'il profite à quelqu'un : faire ce qu'on peut, c'est faire ce qu'on doit.

Le Capital mourrait si, tous les matins, on ne graissait pas les rouages de ses machines avec de l'huile d'homme.

Serai-je sur la terre quand la justice et l'égalité régneront parmi les hommes ?