Page 68 | Citations sur le bonheur

Si le plaisir existe, et si on peut en jouir qu'en vie, la vie est donc un bonheur.

Ceux qui disent que la vie n'est qu'un assemblage de malheurs veulent dire que la vie même est un malheur. Si elle est un malheur, la mort est donc un bonheur.

Les gens trop heureux sont comme les voleurs de profession. Ils finissent toujours par être pincés.

Deux personnes pour faire un couple heureux, ce n'est pas assez.

Si l'homme calculait son existence par le bonheur et comptait ses heures de joie pour des années de vie, dites ! Compterait-il jusqu'à soixante ?

Pour connaître la joie, il faut partager. Le bonheur est né jumeau.

Heureux les bisexuels qui peuvent regarder toute l'humanité avec les yeux de l'amour...

Les bons mots sont comme le blé dans les champs : ils moissonnent le pain du bonheur quotidien.

Nous nous croyons bien les plus habiles quand nous sommes les plus heureux.

Apprenons, avant toutes choses, à n'être pas éblouis du bonheur qui ne remplit pas le coeur de l'homme.

L'art nous offre des énigmes mais par bonheur aucun héros.

Dans les périodes dites heureuses, seules les réponses semblent vivantes.

Je n'ai aucune espèce de joie à faire le bonheur des gens qui ne me plaisent pas.

La science ne saurait être rendue responsable de l'illusion des imbéciles qui prétendent, on ne sait pourquoi, qu'elle doit assurer leur bonheur.

Nous sommes tous sourds quand cela arrange notre bonheur. Cela repose un peu de ne pas tout entendre.

L'amour a ce don particulier de transformer notre univers en béatitudes, et nous croyons, à ce moment-là, posséder toutes les aptitudes du monde au bonheur.

Les humbles travaux quotidiens, la simplicité de la vie, les modestes joies qu'on se tisse dans la couleur du temps qui passe, tout cela ressemble étrangement au bonheur.

Privilège de l'enfance... la beauté, le luxe, le bonheur sont des choses qui se mangent.

Tout être aimé qui n'est pas heureux paraît ingrat.

Nos joies les plus profondes ne tiennent pas à des bonheurs établis, mais à nos bonheurs retrouvés.

Il est bon d'apprendre quelquefois aux heureux de ce monde, qu'il est des bonheurs supérieurs aux leurs, plus vastes et plus raffinés.

Il y a autant de beautés qu'il y a de manières habituelles de chercher le bonheur.

Faut-il qu'un homme soit tombé bas pour se croire heureux.

Pour chaque être, il existe une sorte d'activité où il serait utile à la société, en même temps qu'il y trouverait son bonheur.

Autant le malheur est capable de frapper avec la rapidité de l'éclair, autant le bonheur est en général lent. Si lent, en fait que pour la plupart des gens la mort arrive bien avant.

Cette mélancolie qu'ont les femmes qui ont cherché le bonheur et qui n'ont trouvé que l'amour.

La lecture apporte à l'homme plénitude, le discours assurance et l'écriture exactitude.

C'est dans le plus beau moment, quand on est au sommet du bonheur, qu'on se sent en même temps le plus fragile.

On peut forcer quelqu'un à faire quelque chose, on ne peut pas le forcer à y trouver son bonheur.

Heureux le touriste qui a tout vu avant l'arrivée des touristes !

La gloire est une plénitude qui dure.

Si nationalité, c'est contentement, Etat, c'est contrainte.

Les moments heureux coulent plus vite que les autres (mon Dieu, comme la vie est mal arrangée !)

On n'aime que les femmes qu'on rend heureuses.

Le pouvoir est fait, non pour servir le pouvoir des heureux mais pour la délivrance de ceux qui souffrent injustement.