Page 67 | Citations sur le bonheur

On n'est pas grand, on ne le devient pas, quelque effort qu'on y fasse, quand on n'est pas heureux.

Une époque heureuse, c'est l'unanime capitulation.

Nos amis sont si exigeants pour nous qu'ils ont peine à se contenter de notre bonheur.

Si on n'a pas la conviction qu'autrui est dans des embêtements sans nombre, on n'est pas soi-même très heureux.

Si nous ne reconnaissons pas plus souvent le bonheur, c'est qu'il vient à nous avec un visage autre que celui que nous attendions.

Le succès de l'épreuve de la guerre, comme le bonheur dans la vie, n'existe que par comparaison.

Dieu s'est réservé la distribution de deux ou trois petites choses sur lesquelles ne peut rien l'or des puissants de la terre : le génie, la beauté et le bonheur.

Le bon vivant n'est pas celui qui mange beaucoup, mais celui qui goûte avec bonheur à toutes les formes de la vie.

Etre heureux à cheval, c'est être entre terre et ciel, à une hauteur qui n'existe pas.

Si le philosophe n'est pas heureux, il n'est pas vraiment philosophe.

A l'origine Adam et Eve étaient aussi heureux qu'il est possible de l'être quand on n'a ni travail à faire, ni impôt sur le revenu, ni avocat, ni médecin, ni enfant, ni chien.

Comme sa gamme est plus riche, le malheur nous attire plus que le bonheur.

On sait si on a été heureux ou pas, le jour où on a assez de temps à perdre pour se poser la question.

Notre souffrance, dans l'immédiat, est faite pour s'intégrer dans l'ordre du monde, où elle se transforme en équilibre, donc en bonheur.

Celui qui, par hasard, a une honnête femme vit heureux avec un fléau.

Il n'est pas possible de vivre heureux sans être sage, honnête et juste, ni sage, honnête et juste sans être heureux.

Le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse.

Ce n'est pas par la satisfaction du désir que s'obtient la liberté, mais par la destruction du désir.

L'essence de la philosophie est qu'un homme devrait vivre de manière à ce que son bonheur dépende aussi peu que possible de causes extérieures.

Le savoir-vivre, c'est la façon heureuse de faire les choses.

Convalescence : état de béatitude fort enviable, pour peu qu'il ne soit précédé d'aucune maladie.

Le malheur ennoblit les femmes, tandis que le bonheur les rend bêtes et égoïstes. Il y a au fond d'une femme riche et aimée une béatitude imbécile.

Il est plus facile d'être malheureux du malheur d'autrui qu'heureux de son bonheur.

Il me semble, que, des amants les plus tendres et les plus ardents, le mariage, même le plus heureux, ne peut faire que des fonctionnaires de la volupté et des ronds-de-cuir du bonheur.

Il est heureux que la proportion de gens intelligents soit faible ; si tous l'étaient, rien ne serait possible.

Les actes qui nous apportent une satisfaction sont toujours ceux qui sont posés avec vertu. Vivre ainsi, c'est vivre heureusement.

Il est bon quelquefois de s'aveugler soi-même. Et bien souvent l'erreur est le bonheur suprême.

La peur engendre le besoin de sécurité, celle-ci étant à son tour une des conditions du bonheur.

Tous ceux qui disent qu'on peut être heureux et libre dans la pauvreté, sont des menteurs, des fous et des sots.

C'est une belle harmonie quand le dire et le faire vont ensemble.

Partout où les hommes sont égaux, le bonheur n'existera jamais.

Les courtes peines, et qui sont suivies de bonheur, ne détruisent pas le goût des plaisirs, au contraire, elles l'aiguisent.

Les gens ne connaissent pas leur bonheur, mais celui des autres ne leur échappe pas.

Quand on est heureux, on n'a plus rien à espérer.

Soyez heureux, c'est là le vrai bonheur.

Il y a dans l'homme assez de beautés pour provoquer l'extase, comme on y trouve assez de laideurs pour vouloir le supprimer.

Que l'homme serait heureux s'il n'avait pas la faculté de s'habituer à toutes les joies qui l'entourent.

Les gens répugnent à reconnaître le bonheur chez les autres et s'ils le font, c'est avec une nuance de mépris et d'ironie.

Les chefs doivent tout rapporter à ce principe : ceux qu'ils gouvernent doivent être aussi heureux que possible.

Les anciens savaient que la clé des songes est aussi celle de l'équilibre et du bonheur, et recommandaient la pratique de la sieste.