Page 215 | Découvrez les citations proposées par les internautes

Le néant n'étant pas rien, le néant étant le vide.

Je crois que lorsque vous travaillez sur vous-même, vous êtes attiré par des êtres différents, plus positifs.

J'ai appris que s'exposer, se révéler est un test de votre humanité.

Avant, pour moi, la paix pouvait être synonyme d'ennui.

Changer, c'est la chose la plus difficile à accomplir.

On croit que si rien ne se passe, on disparaît. Ce n'est pas vrai.

Je suis seule dans la vie. Personne ne m'empoisonne le quotidien.

J'ai passé plus de temps à être un être humain qu'à être actrice.

Je crois qu'on ne peut pas être acteur si on n'a pas eu le sentiment d'être abandonné dans l'enfance.

Il y a des gens qui ne vivent jamais ça, qui restent fermés jusqu'à la mort, par peur du changement.

Maison de Retraite : couvent de moines-hôteliers accueillant courtement des cadres burn-outés.

• 1

À toutes les femmes du monde, j'aimerais que vous sachiez, qu'une seule journée pour vous rendre hommage ne me suffit pas. Vous respirez trois-cent-soixante-cinq jours sur trois-cent-soixante-cinq. Vous vous relevez chaque jour malgré la dureté. Vous faites face à vos peurs au quotidien, et non une seule journée de l'année. Vous semez du bonheur, malgré vos douleurs, jour après jour. Mesdames, vous êtes magnifiques, trois-cent-soixante-cinq jours sur trois-cent-soixante-cinq.

Tout le monde écrit des livres sur l'amour, très peu écrivent sur l'amitié. Pourtant, c'est un peu la même chose. Ce sont des moments privilégiés qui permettent d'anticiper le meilleur de l'autre au point qu'on en est touché. L'amitié, comme l'amour, naît de l'appréhension de l'exceptionnel de l'autre. D'où l'émotion.

Toute ce que l'on possède, réellement, est tapi dans l'écrin du coeur.

• 2

La femme est une glace que fait fondre le soleil de la conviction.

Parfois, on est dans l'incapacité de se relever, par manque de foi. Par foi, on est en capacité de se relever à chaque fois.

Des fois on tente de se rapprocher de certaines personnes pour mieux s'en éloigner.

Tous les regards se ressemblent ou presque, seul le tien est différent.

Les pages d'un roman sont des tranches de vie, des éclats de rêve, des zests d'interdits, des parfums d'espoir et d'amour.

Quand j'écris pour toi, À chaque fois, Ce sont mes bras, qui t'enlacent, C'est ma bouche qui t'embrasse, C'est mon âme qui s'embrase, Quand j'écris pour toi, C'est mon amour, que je t'envoie

Jamais, en effet, les satisfactions que des inventions nouvelles apportent à d'anciens besoins ne déterminent l'humanité à en rester là ; des besoins nouveaux surgissent, aussi impérieux, de plus en plus nombreux. On a vu la course au bien-être aller en s'accélérant, sur une piste où des foules de plus en plus compactes se précipitaient. Aujourd'hui, c'est une ruée.

La polémique est le piédestal des célébrités.

Mes parents ne l'avaient pas inventé, c'était une hiérarchie tout à fait commune et pratiquée par tous dans le même milieu que le nôtre : les filles servaient les garçons. Servir mes frères que je trouvais complètement cancres alors que je m'éveillais à la vie, je trouvais cela très injuste.

À chaque étape de ma vie, il y avait un jalonnement de handicaps qui venait du fait que j'étais une fille.

Rebelle, passionnée, infatigable. Et libre. Farouchement libre.

Me sauver, c'était d'abord être indépendante économiquement.

J'étais déterminée à aller mon chemin, que ça plaise ou non. Et mon chemin passait d'abord par cet appétit de connaissances. Et par les livres pour lesquels j'avais une passion. C'était ça, la vraie nourriture !

Il y avait une forme d'aliénation, qui fait que, je le crois, il faut un minimum de liberté pour aimer. Et ma mère, en définitive, n'a aimer qu'une personne au monde et c'est mon père.

J'avais en moi une rage, une force sauvage, je voulais me sauver.

Ma dignité d'avocate ne saurait museler ma liberté de femme.

Il faut bien avouer que concilier théorie et pratique quotidienne constitue un fameux défi pour ceux qui veulent changer le monde.

Les livres me donnaient confiance et force. Confiance en mon avenir, force pour résister au poids accablant d'être née femme. Un être humain de seconde zone.

Se battre est un devoir; tendre la main aux autres femmes une responsabilité; convaincre les hommes de la justesse de la cause une nécessité.

Les mots ne sont pas innocents. Ils traduisent une idéologie, une mentalité, un état d'esprit. Laisser passer un mot, c'est le tolérer. Et de la tolérance à la complicité, il n'y a qu'un pas.

La défense c'était, en tout cas pour moi, une manière de changer le monde !

La seule crainte, si l'on est en bonne santé, est celle de la faiblesse intellectuelle. Or je me sens en pleine capacité. Plus riche même, de l'expérience.

Ce n'est pas si désagréable de vieillir si l'on ne coupe pas la vie en étapes, si on ne se dit pas : « Maintenant c'est fini, je suis entrée dans la vieillesse ».

Mes rapports avec l'Eternel tout puissant sentirent très vite le contentieux.

J'ai bricolé mon éducation à partir des moyens que j'avais.

À 12 ans, j'ai fait une grève de la faim parce que les filles servaient les garçons.