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La honte qui, comme la fatigue n'est jamais qu'une visite, a disparu.

Les femmes callipyges, c'est beau en peinture mais moins en jean, crut-elle bon d'ajouter.

Le silence n'est pas le mystère du raisonnement intérieur mais la suspicion de la niaiserie avec mains moites.

Rédiger des rapports, ça vous dessèche un écrivain. En même temps, la curiosité et l'observation, toute l'écriture part de ça.

Le magnétisme dégagé par des chatons en vidéo basse définition agit même sur les individus les plus sensés, suscitant des comportements regrettables (glapissements, répétition compulsive du visionnage, emploi d'adjectifs prohibés tels que « chou », « craquant ») qui portent gravement atteinte à la dignité de leurs auteurs. Il ne s'agit pas d'un communiqué de l'OMS, mais de la triste vérité. Que quelque chose soit petit, fourré, avec de grands yeux, et voilà, fin de la civilisation.

Je pose toujours le filtre de l'ironie entre les choses et moi, mais dans Rome en un jour, je me suis surveillée, je tenais au réalisme social. J'ai donc utilisé la dérision avec une certaine parcimonie comme une politesse que je dois aux lecteurs.

En fait, deux mouvements me sont naturels : l'analyse sociologique, qui désenchante le monde, et l'écriture qui le réenchante. Le défi, ensuite, c'est de créer des personnages et de les faire vivre en les confrontant à des situations burlesques pour aller au-delà des sociotypes.

Sourire de la médiocrité, comme du drame, c'est une façon d'arriver à les fréquenter. C'est la forme la plus aboutie de la tolérance

Tu prends l'air détaché de celle qui n'y serait pour rien et tu penses à cette violence sans histoires que l'histoire fait aux hommes.

Son incapacité à dire du mal des gens le rendant suspect, on avait cessé de l'intégrer à un débat dont l'enjeu était de toujours mieux connaître les absents.

Vous avez couru ? Vous venez d'où ? De l'enfance mutilée, l'exil intérieur.

Je voulais dire quelque chose de mon temps, et davantage sur les hommes que sur les femmes d'ailleurs ... sur la jeunesse aussi. Je me suis rendue compte à quel point je ne voudrais pas être un homme aujourd'hui. Toutes les définitions de la masculinité ont disparu ; l'injonction à être un homme est restée, mais le paradigme a disparu. Ce personnage de Clément , il est dans cette espèce de vide juridique, où on lui demande toujours d'être viril, mais on ne lui dit pas comment, et donc du coup ... il n'essaye même plus.

D'après le médecin, j'ai tous les indicateurs de la joie au taquet. L'ocytocine, la dopamine, la sérotonine, la phénilathyline. Les endomorphines je ne sais pas mais ça doit être un festival.

J'ai toujours voulu écrire sur ce qui se passe quand quinze personnes sont réunies. Quand un certain nombre de gens se retrouvent ensemble, il y a une sorte de scénario auto-généré, une comédie qui démarre. Ce genre d'assemblée donne lieu à des confidences excessives, des violences ordinaires. Ici, on est en présence d'un meurtre par la conversation puisque le couple absent est en quelque sorte assassiné par ses quinze amis.

La question de l'alternance des points de vue, c'était une manière d'éviter certains pièges. Si je me privais d'un point de vue masculin, je risquais de cultiver un point aveugle énorme ... Mais ça a été un prétexte pour poser beaucoup de questions aux hommes de mon entourage, des questions très intimes, très indécentes, que je n'aurais pas osé poser sans le filtre du j'écris un roman, réponds-moi.

Quel élastique interminable est la moindre parcelle de durée quand c'est la dernière à vivre et qu'on en est conscient.

Ce que j'ai appris de plus profond sur moi, c'était au gré d'une histoire d'amour : aucune formation intellectuelle, sociale, ne peut vous apporter ce que le fait d'accepter de tomber amoureuse vous apporte.

Dans le ciel, il y a des étoiles dont on ignore l’existence. Sur terre, il y a des cœurs dont on ignore les battements et qui brillent en silence

La foi en soi indestructible est un combat intérieur qui nous accompagne tout au long de notre vie. Elle renforce la confiance fondamentale en soi et nous aide à maintenir un équilibre dans notre vie, de reconnaître les grandes forces autour de nous et en nous. Elle est le principal outil et le fondement de notre réussite pour visualiser notre idéal.

C’est la douleur de ne pas vivre dans notre temps présent qui nous fait mal, en cherchant à vouloir rester des êtres passifs et aveugles au lieu d’être des êtres conscients, créatifs, et de dominer nos peurs. C’est ce qui nous laisse perdre confiance dans la vie, en soi, à l’énergie qui nous habite et ainsi de refuser de suivre notre existence au jour le jour. Car c’est la joie de vivre qui fait notre bonheur.

Il n'y a que ceux qui s'aiment qui se donnent du mal.

J'ai peur de notre rupture comme j'ai peur de la mort car pour moi être avec toi c'est la vie

Je t'aime parce que tu n'es pas pareille que moi. Je m'ennuierai si c'était le cas. Tu vois, ce sont nos différences, qui font la beauté, de ce nous, cette évidence, que l'on construit de bout en bout.

Voir la mer pour oublier l'amer.

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A trop vouloir ouvrit l'esprit , il fini par s'échapper .

Le rêve cette part nécessaire de solitude, ce lieu où tout s’invente, cet endroit rassurant, où l’imaginaire gomme les erreurs, les laideurs et les imperfections du réel.

Faire une blague sur quelqu’un en lui manquant de respect est complètement différent de l’humour ! Il n’y a rien d’hilarant à se moquer du monde !

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Au cimetière certaines personnes font attention à ne pas marcher sur les tombes des morts, et pourtant, ils n’hésitent pas à piétiner le cœur des vivants.

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La rentrée des classes sonne la récré pour les parents.

On commence à vieillir quand on finit d'apprendre.

L’éducation est une occasion unique d’ouvrir le cœur et l’esprit des enfants à l’incroyable merveille de l’univers.

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Le résultat le plus élevé de l’éducation est la tolérance.

L’éducation engendre la confiance. La confiance engendre l’espoir. L’espoir engendre la paix.

Si l'ennui était mortel, l'école serait un cimetière.

L'école doit devenir le lieu où l'enfant peut vivre dans la liberté.

Il est, toujours, temps de se reprendre avant qu’il ne soit trop tard.

On n'arrête pas le progrès. Soit on s'y adapte, soit on est phagocyté

La mort est un endormissement où l'éveil ne voit pas le jour.

Les entreprises font ce truc cool où ceux qui savent bien faire leur travail peuvent aussi faire sympathiquement celui des autres employés sans la moindre compensation.

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Il me reste d’éthérés rêves d’enfant bien cachés sous mon oreiller, je tente désespérément de ne pas les écraser avec ma tête lestée de soucis d’adulte.

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