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Je suis convaincu d'avoir moins d'éloquence que Briand mais je suis sûr que vous aurez plus de courage.

Les comédiens peuvent jouer les avocats, l'inverse n'est pas vrai.

Rappelez-vous seulement qu'en 1983, il y avait encore des fusées atomiques SS-20 pointés sur Paris par L'Union soviétique. Là, c'était la menace de la destruction totale. C'est ça que j'ai connu à la table du conseil des ministres.

Le seul objectif, c'est l'abolition universelle de la peine de mort.

J'ai accompagné à la guillotine un homme qui n'avait jamais de sa vie versé le sang. C'est alors que je me suis juré de combattre toute ma vie la peine de mort.

Je croyais que ces temps-là étaient révolus, qu'avec la chute du mur de Berlin c'était une période tournée et que cela n'avait plus de sens. Je n'aurais jamais cru que cela allait revenir.

Je me suis dit qu'évoquer le nazisme à propos de l'invasion de l'Ukraine par les Russes c'est jouer sur les mots et les souvenirs.

La justice française est incorruptible.

La peine de mort remplit une autre fonction que la lutte contre le crime.

On ne massacre pas des civils, on ne bombarde pas des hôpitaux sans qu'on commette des crimes de guerre.

Il faut mesurer qu'un jour vient où on doit produire des preuves des crimes. Il ne suffit pas de les évoquer, de les dénoncer, de les flétrir, il faut encore les établir.

Alors les polémiques actuelles je les regarde et les polémistes je les écoute avec un certain sourire de scepticisme et parfois de mépris.

Le jugement des terroristes du 13-Novembre est mené selon les règles du droit. C'est bien. J'ajouterai qu'il ne saurait en être autrement dans une démocratie, quelle que soit l'horreur du crime.

L'abolition de la peine de mort est irréversible, à démocratie constante.

On ne saurait imaginer le Président de la République française, défenseur des droits de l'homme, déchirer la Convention européenne des droits de l'homme ou les pactes additionnels à la Charte des Nations Unies dont la France est signataire.

Ceux qui croient à la valeur dissuasive de la peine de mort méconnaissent la vérité humaine. La passion criminelle n'est pas plus arrêtée par la peur de la mort que d'autres passions ne le sont qui, celles-là, sont nobles.

La justice française ne peut plus être une justice qui tue.

Utiliser contre les terroristes la peine de mort, c'est, pour une démocratie, faire sienne les valeurs de ces derniers.

La justice internationale se mettra inévitablement en marche et tous les criminels seront jugés

Les amis qui s'éloignent emmènent avec eux une part de nos souvenirs, c'est-à-dire de nous-mêmes.

Si la peur de la mort arrêtait les hommes, vous n'auriez ni grands soldats, ni grands sportifs.

Nous avons cinq sens, mais le plus important est d'avoir le sens de l'humour.

• 7

La quête du savoir ne doit pas être celle de l’avoir.

Où vont nos silences lorsque nous taisons ce que nous ressentons.

• 8

Le miroir, me commente, me critique, puis me corrige.

• 1

Le silence est immobile. Et pourtant il met l'esprit en ébullition.

• 1

Valentin a trouvé sa Valentine, mais elle ne peut pas le voir en peinture. C'est pas du luxe !

• 4

Je suis une obsédée textuelle, et je n'ai pas peur de la police de caractère.

• 4

Dans la vie, faire le mal, c’est inscrire une dette envers l’avenir.

L’humanisme ne fait pas de différence entre les humains.

Je suis tellement heureuse qu'à l'école on m'ait enseigné les parallélogrammes plutôt que comment faire mes impôts. C'est tellement pratique quand arrive la saison des parallélogrammes.

• 4

Désolée, mais la maison ne fait plus crédit depuis que Jean Caisse a remplacé Marc Lemoi.

• 3

L’esquisse d’un sourire peut virer aux éclats de rire quand il devient fou.

Il ne faut, jamais, défier le Temps car il finit, toujours, par prendre sa revanche.

La paix est d’une beauté telle que même un pauvre en oublie sa misère.

Quiconque ignore ce pour quoi il court aura couru toute sa vie durant.

Pleurer, qui est signe de faiblesse pour l’homme, est celui d’humilité pour Dieu.

Une belle musique est toujours d’une bonne compagnie pour celui qui sait l’entendre en l’écoutant.

Ce n’est que dans un esprit sans remords que la vengeance répare toujours une injustice.

La mort étant toujours une chose affreuse, bien mourir c’est laisser derrière soi la paix.