Page 8 | Citations et proverbes sur la santé

La philosophie, ainsi que la médecine a beaucoup de drogues, très peu de bons remèdes, et presque point de spécifiques.

Si le vin disparaissait de la production humaine, il se ferait dans la santé et dans l'intelligence un vide, une absence plus affreuse que tous les excès dont on le rend coupable.

Les médecins administrent des médicaments dont ils savent très peu, à des malades dont ils savent moins, pour guérir des maladies dont ils ne savent rien.

La poésie n'est autre chose que la santé du discours.

N'oublions pas que ce n'est pas le nombre et la longueur de ses branches, mais la profondeur et la santé de ses racines qui font la vigueur d'un arbre.

A proprement parler, l'homme est fou, comme le corps est malade, par nature ; la raison comme la santé n'est en nous qu'une réussite momentanée et un bel accident.

Je n'aime pas la campagne. C'est un tombeau qui est bon pour la santé.

La médecine fait mourir plus longtemps.

Les romans sentimentaux correspondent, en médecine, à des histoires de malades.

La vieillesse n'est pas une question de mort, c'est une question de santé puisque la mort est certaine.

Dieu n'est pas compatible avec les machines, la médecine scientifique et le bonheur universel.

Si nous envoyions au fond de la mer toute la médecine que nous utilisons, ce serait tant mieux pour nous et tant pis pour les poissons.

Que ton aliment soit ta seule médecine !

Je préfère être vivant et en bonne santé que vivant et malade.

Une conscience trop fine est plutôt un mal qu'un bien et nuit à la santé de l'âme.

La religion constitue, pour l'âme un consensus normal exactement comparable à celui de la santé envers le corps.

Le plus pauvre n'échangerait pas sa santé pour de l'argent, mais le plus riche donnerait tout son argent pour la santé.

La médecine, c'est ingrat. Quand on se fait honorer par les riches, on a l'air d'un larbin ; par les pauvres, on a tout du voleur.

Je n'ai jamais dans ma vie fait autre chose que travailler pour me rendre malade quand je jouissais de ma santé, et travailler pour regagner ma santé quand je l'avais perdue.

Il faut bien de la force pour dire en mourant les mêmes choses qu'on dirait en bonne santé.

La médecine est née du mal, si elle n'est pas née de la maladie et si elle a, au contraire, provoqué et créé de toutes pièces le malade pour se donner une raison d'être.

Il y a, par les temps qui courent, tant de personnages honorables mis en examen qu'il serait inconvenant de souhaiter "bonne santé" à quelqu'un qui risque de s'y retrouver prochainement.