Page 9 | Citations sur les papas pour la fête des pères

S'informer, c'est se retrancher, n'importe quel père de famille vous le dira, à l'heure de la vaisselle. Le quotidien qui informe nous préserve de celui qui encombre.

C'est un insupportable abus de l'autorité paternelle que de vouloir imposer aux générations neuves les radotages des générations vieillies que nous sommes.

Un père n'est pas là pour fournir des réponses, mais pour montrer l'exemple. Les fils, il ne faut surtout pas les rassurer : il s'agit de les inspirer.

Il paraît que les enfants modernes appellent leur père par son prénom. Je les plains.

Nos pères furent sédentaires. Nos fils le seront davantage car ils n'auront, pour se déplacer, que la terre.

Je préfère être enterré au Père-La Chaise, j'y connais plus de monde.

Le père, le plus sévère dans ses réprimandes est rude en paroles, mais il est père dans ses actions.

Elle avait un nez superbe, qu'elle tenait de son père, chirurgien esthétique.

Celui qui enseigne tient le même rang qu'un père.

Il n'y a d'amis, d'épouses, de pères et de frères que dans la patrie. L'exilé partout est seul.

La victoire a cent pères, mais la défaite est orpheline.

Il est si peu d'enfants à égaler leurs pères ; pour tant qui peuvent moins, combien peu peuvent plus !

Peu d'enfants sont pareils à leur père : la plupart sont pires.

La fête des pères est comme la fête des mères, sauf pour le cadeau qui coûte moins cher.

Un père vaut plus qu'une centaine de maîtres d'école.

Quel que soit le père de la maladie, un mauvais régime en fut la mère.

Pour être un bon père il y a une règle absolue : ne pas regarder ses enfants jusqu'à ce qu'ils aient deux ans.

Le combat est père et roi de tout. Les uns, il les produit comme des dieux, et les autres comme des hommes. Il rend les uns esclaves, les autres libres.

Ne pas savoir qui est son père, c'est ça qui guérit de la peur de lui ressembler.

Le doute est père de la création.

C'est votre père qui est votre obligé, et non point le contraire : vous payez de bien des années de larmes un sien moment de plaisant chatouillement.

Mon père était tellement avare qu'il me forçait à marcher à grands pas pour que je n'use pas trop mes chaussures.

Si j'avais dit à mon père, sévère ingénieur, que je voulais écrire, il m'aurait demandé : à qui ?

Père et mère, parents, motifs apparents d'une longue affection réciproque...

Si j'étais né avant mon père, j'aurais pu être le sien.

Dans la vie d'un enfant, le père c'est le Nord, la mère le Sud, comme si notre course, analogue à celle du soleil, consistait à aller d'Est en Ouest.

Le sentiment de pouvoir du père traditionnel est lié au fait que la maisonnée dépend financièrement de lui. Si sa femme s'arrondit, c'est son pouvoir qui s'agrandit.

D'emblée les pères modernes se situent dans l'affectif avec l'enfant. Aimer l'enfant, le dire, en témoigner, constitue une sorte de repère, de mode d'affirmation obligatoire.

Trouver son père sympathique, C'est pas automatique. Avoir un fils qui nous agrée, Ce n'est pas assuré.

Père : Mâle de mère.

Dans le père est le pouvoir, c'est-à-dire la volonté et l'action de produire et de conserver, ou de développer l'intelligence de l'enfant.

Le père n'existe pas : c'est l'homme qui dépend de son enfant mais jamais le contraire.

Devenir père, lorsqu'on a épousé une femme de qui a déjà des enfants, c'est de la communauté réduite aux acquêts.

L'amour d'un père pour son enfant est voué dés le départ au renoncement, aux déceptions, cela veut dire que les parents doivent grandir avec leurs enfants, en même temps qu'eux.

Entre père et fille, tout se joue dans une marge étroite : la fille doit séduire son père et, en même temps, elle ne doit pas.

Une fille mère n'enfante pas de fille à papa !

La plupart des pères aiment se répéter chez leurs enfants, préparer leur avenir avec du passé.