Page 114 | Citations sur les hommes

Plus on est honnête homme, plus on a de peine à soupçonner les autres de ne l'être pas.

Un homme qui se respecte n'a pas de patrie. Une patrie, c'est de la glu.

Un homme ennuyeux est un homme incapable de s'ennuyer.

Si deux hommes ont toujours la même opinion, l'un d'eux est de trop.

A homme paresseux, la chevelure est un fardeau.

L'homme, depuis sa naissance, est coincé entre deux mirages : l'un qui le pousse dans le dos et qui est la mort, l'autre étant l'horizon de la vie qui recule sans cesse.

L'homme naît, vit ce qu'il vit et puis meurt. Il faut être prêt pour la mort comme pour la naissance.

Tout homme qui craint la mort, n'est capable de rien de grand.

Les hommes désapprouvent toujours ce qu'ils ne sont pas capables de faire.

En chaque homme il y a le meilleur mais aussi le pire. Le problème, c'est de cultiver le meilleur et d'éliminer le pire.

J'ai toujours respecté les hommes qui se battaient pour d'autres idées que les miennes.

Les hommes ne sont pas très différents à propos des choses qu'ils considèrent comme mauvaises ; mais ils ont d'énormes différences d'opinion sur ce que l'on peut excuser.

Tout homme politique est, au sens fort du terme, un homme politique qui promet.

Le fou n'est l'homme qui a perdu la raison. Le fou est celui qui a tout perdu, excepté la raison.

Un homme qui a la foi doit se préparer à être un martyr mais aussi un sot.

Les hommes devaient avoir peur de la corruption spirituelle et de la lâcheté.

La soumission à un homme faible est discipline. La soumission à un homme fort est servilité.

Pour l'homme humble, et pour lui seulement, le soleil est vraiment un soleil ; pour l'homme humble, et pour lui seulement la mer est vraiment une mer.

L'âge critique pour un homme ? Celui de sa femme...

Tous les hommes désirent confesser leurs crimes ; mais ils sont naturellement réticent à le faire quand d'autres personnes s'assoient et les raillent.

Tous les hommes qui dans l'histoire, ont eu une action réelle sur l'avenir, avaient les yeux fixés sur le passé.

L'homme est, de tous les êtres vivants, le seul à courir deux plaisirs à la fois.

Les femmes aiment les hommes sérieux. Elles n'entendent pas que quiconque leur dispute le monopole des enfantillages.

Les hommes sont conservateurs de ce qu'ils possèdent et communistes du bien d'autrui.

L'homme n'a au fond de l'âme aucune aversion contre la mort, il y a même du plaisir à mourir. La lampe qui s'éteint ne souffre pas.

Le plus heureux des hommes est celui qui désire le moins le changement de son état.

Le grand tort des hommes, dans leur songe de bonheur, est d'oublier cette infirmité de la mort attachée à leur nature.

A chaque sépulture, il y a un homme qui reçoit le fardeau de la main de l'homme qui va se reposer.

La plupart des hommes n'aiment rien ; ils n'existent que dans leurs créations ; l'homme veut brûler ; on ne supporte pas la vie de sang-froid.

Un homme, ce n'est pas assez pour une femme, ou bien c'est trop.

La plupart des hommes sont dans les brumes et ne le voient pas.

L'homme n'a pas besoin de voyager pour s'agrandir ; il porte avec lui l'immensité.

Il faut que les hommes fassent du bruit, à quelque prix que ce soit - peu importe le danger d'une opinion, si elle rend son auteur célèbre ; et l'on aime mieux passer pour un fripon que pour un sot.

Le plus grand malheur des hommes, c'est d'avoir des lois et un gouvernement. Tout gouvernement est un mal, tout gouvernement est un joug.

L'homme fut sûrement le voeu le plus fou des ténèbres ; c'est pourquoi nous sommes ténébreux, envieux et fous sous le puissant soleil.

Un homme ne trahit pas sa destinée : quand on croit qu'il la trahit, c'est qu'il n'en avait pas !

L'homme n'est pas fait pour vivre longtemps : l'expérience le corrompt. Le monde n'a besoin que de jeunesse et de poètes.

L'homme n'est qu'un animal à demi dompté, qui pendant des générations a gouverné les autres par la fourberie, la cruauté et la violence.

L'homme est un animal aux instincts de survie primitifs : son ingéniosité s'est donc développée d'abord, et son âme ensuite.

Lire est le propre de l'homme.