Page 14 | Belles citations sur la famille

Il arrive un moment, dans la vie intérieure des familles, où les enfants deviennent, soit volontairement, soit involontairement, les juges de leurs parents.

Quand on cesse d'aimer ses parents, parce qu'ils ne nous sont plus nécessaires, on cesse d'aimer sa patrie.

Tout ce qui est bon selon les parents, ne l'est pas. Le soleil, le lait, la viande rouge, le collège.

Il nous vient souvent l'envie de changer notre famille naturelle contre une famille littéraire de notre choix, afin de pouvoir dire à tel auteur d'une page touchante : "frère".

Perdre l'un de ses parents peut être regardé comme un malheur. Perdre les deux ressemble à de la négligence.

Les enfants commencent par aimer leurs parents ; devenus grands, ils les jugent ; quelquefois, ils leur pardonnent.

Une maîtresse aimée est si près d'une soeur !

Il n'est meilleur ami ni parent que soi-même.

Il ne faut pas tuer son oncle, dans aucune circonstance, même pour en hériter.

Il nous faut obéir, ma soeur, à nos parents : un père a sur nos voeux une entière puissance.

La prière est la soeur tremblante de l'amour.

L'on hait avec excès lorsque l'on hait un frère.

Tant que les parents vivent, on a l'impression d'être immortel. Après, plus jamais on ne sera un enfant, pour personne.

Un de mes frères était si maigre que lorsqu'il avait bu un verre de vin rouge, on le prenait pour un thermomètre.

Les parents sont des os sur lesquels les enfants font leurs dents.

Mes parents avaient vécu quarante ans ensemble, mais par pure animosité.

Chaque génération se moque des vieilles modes, mais suit religieusement les nouvelles.

Si tous les parents choisissaient les noms de leurs enfants avec soin, le monde en serait changé. Un nom, c'est la moitié de la personnalité.

Une génération qui ignore l'histoire n'a pas de passé - ni de futur.

La jeune génération est très inférieure à la nôtre... Tout de même, si je pouvais en faire partie.

Trop de bonté dans les parents cause la perte des enfants.

La parole est la soeur jumelle de la vision, elle est incapable de se mesurer.

On est toujours plus ou moins exilé : du ventre de sa mère, ensuite de toute la famille, puis du lieu, du souvenir.

Etre parent, c'est vouloir à la fois câliner et étrangler son enfant.

L'enfant à qui ses parents n'ont pas souri n'est digne ni de la table d'un dieu, ni du lit d'une déesse.

Luxure est cause de génération.

La nouvelle génération n'ose plus dire qu'elle fait des chansons : on fait des "titres". Je ne sais pas s'ils sont cotés en Bourse !

La génération formée à l'école des notions scientifiques va à la rencontre de la plus forte déception qui soit : celle de la vanité du savoir.

Les parents ne découvrent que très tard - trop tard parfois, hélas ! - qu'il est difficile de se faire aimer par leurs enfants.

Dans les démocraties, chaque génération est un peuple nouveau.

Mon plus proche parent, c'est moi-même.

L'homme-individu est essentiellement famille, tribu, nation. Tandis que l'humanité, elle, n'a pas encore trouvé autour de soi d'autres Humanités pour se pencher sur elle et lui expliquer où elle va.

La brièveté est soeur du talent.

Telle est l'ingrâte position du père au sein de la famille : pourvoyeur pour tous, ennemi de tous.

A chaque jour suffit sa peine, à chaque être sa famille.

Les parents. Ils ont déjà pensé à tout. Pas moyen de réfléchir et de décider soi-même.

Sang ô sang noir de mes frères, vous tachez l'innocence de mes draps, vous êtes le sueur où baigne mon angoisse, vous êtes la souffrance qui enroue ma voix.

La télé, c'est à ça qu'elle sert : devant toutes ces horreurs, guerres, crashes, meurtres, les familles s'estiment un peu heureuses au fond, et elles font taire, elles rentrent leurs petites rancoeurs.

Parents, n'exaspérez pas vos enfants de peur qu'ils ne se découragent.

Pourquoi voyez-vous une paille dans l'oeil de votre frère, tandis que vous ne voyez pas une poutre dans la vôtre ?