Page 42 | Citations sur le bonheur

Ouvrir la porte, ouvrir les yeux, ouvrir les bras, le bonheur est partout pour peu que l'on sache l'accueillir.

Si on ne voulait qu'être heureux, cela serait bientôt fait. Mais on veut être plus heureux que les autres, et cela est presque toujours difficile parce que nous croyons les autres plus heureux qu'ils ne sont.

On est mal à l'aise quand on doit choisir entre le bonheur dans la servitude qui nous sécurise et le plaisir du cheminement personnel qui nous isole.

La générosité n'a pas besoin de salaire, elle est heureuse de ses bienfaits.

- Je suis, mon cher ami, très heureux de te voir. - C'est un alexandrin !

- Vous êtes un couple heureux ? - Oui. - Comment faites-vous ? - Je suis totalement creuse et superficielle, je n'ai aucune opinion. - Ah... et vous vous êtes trouvés. - Oui.

Il existe de fugitifs moments de bonheur que l'on se doit de faire durer en prévision des mauvais jours.

L'amoureux qui espère ressent plus de bonheur que l'amoureux qui a obtenu !

Il n'y a qu'un chemin pour le bonheur, c'est de cesser de nous tracasser pour des choses qui ne dépendent pas de notre volonté.

Nous ne pouvons pas être heureux si nous nous attendons à vivre tout le temps au plus haut sommet d'intensité. Le Bonheur n'est pas une question d'intensité, mais d'équilibre, d'ordre, de rythme et d'harmonie.

Nos désirs vont s'interférant, et dans la confusion de l'existence, il est rare qu'un bonheur vienne justement se poser sur le désir qui l'avait réclamé.

Tout comme l'homme, les animaux ressentent le plaisir et la douleur, le bonheur et le malheur.

Une des plus heureuses facultés de l'esprit est de pouvoir rejeter ce que la conscience refuse d'assimiler.

Que nous sommes heureux que les femmes se défendent si mal ! Nous ne serions auprès d'elles que de timides esclaves.

Quand une femme est pour nous l'être d'élection, de charme constant, de séduction infinie, la caresse devient le plus ardent, le plus complet et le plus infini des bonheurs.

La patience est une vertu qui permet d'atteindre les étoiles du bonheur.

Souvent, il suffit d'être un peu heureux pour ne plus s'apercevoir du malheur des autres.

La vie est une espèce de restaurant coûteux où l'on finit toujours par vous remettre l'addition, sans qu'il faille pour autant renier ce qu'on a savouré avec bonheur ou plaisir.

Je sais maintenant que le secret d'une vie heureuse est d'abord de vouloir ce qui est nécessaire, et ensuite d'aimer ce qu'on a voulu.

Pour être en harmonie avec les autres il faut être en harmonie avec soi, il faut que coule en soi, librement, joyeusement, cette source qui est à l'origine de notre être, de notre personnalité.

Il y a bien un moment où il faut finir par parler, par s'ouvrir, par ouvrir son coeur, sinon, on risque sans doute de gâcher sa vie, d'assassiner le bonheur et on se condamne soi-même à la solitude.

Rien n'est jamais fini, il suffit d'un peu de bonheur pour que tout recommence.

Les vrais amis sont ceux qui mêlent leur confiance réciproque, leurs pensées et leurs rêves, leurs vertus comme leurs bonheurs et leurs souffrances, libres de se séparer toujours et ne se séparant jamais.

Je possédais ce que l'argent ne pouvait pas acheter mais juste détruire. Le bonheur. Mon bonheur, en tout cas. Le mien. Avec ses défauts. Ses banalités. Ses petitesses. Mais le mien. Immense. Flamboyant. Unique.

Mais je tiens pas tellement à être heureux, je préfère encore la vie. Le bonheur, c'est une belle ordure et une peau de vache et il faudrait lui apprendre à vivre.

On ne sait jamais quel malheur nous attend, alors un bonheur est toujours bon à prendre.

C'est la théorie de la capillarité, selon laquelle le bonheur de quelques-uns se répand et exerce ses effets sur le bonheur de tous.

Viser l'harmonie entre ces deux dimensions (corps et spirituel), savoir la gérer, là réside précisément le difficile apprentissage du métier d'homme.

La simplicité, c'est l'harmonie parfaite entre le beau, l'utile et le juste.

Faire croire qu'on est heureux est quasiment plus difficile que de l'être réellement.

C'est très difficile de constater le manque de bonheur quand on n'est pas dans le malheur.

Les enfants savent tout très jeunes. Ils savent la gravité, la peur, l'abandon. Ils savent le bonheur, aussi; la plénitude. Plus tard, l'expérience ne fait que confirmer les manques et les promesses.

Tout nous échappe sans cesse, même les êtres qu'on aime. Mais reste la certitude que certains moments ont été ce qu'on appelle le bonheur.

Le véritable amour, solide, durable, est celui qui cherche le bonheur des autres en même temps que son propre bonheur.

Un enfant peut épidermiquement percevoir, sans se tromper, le malheur et le bonheur des adultes.

Heureux celui qui, du fond de sa retraite, fait une ample provision de vertus !

Il n'est pas vrai que la souffrance ennoblisse l'esprit ; le bonheur le peut parfois, mais la souffrance rend le plus souvent les hommes mesquins et vindicatifs.

Parfois il faut peu de chose pour être heureux. Un oiseau qui vole plus bas qu'à l'ordinaire et vient picorer à la fenêtre. L'odeur des champs juste fumés. L'odeur du fumier dans la brume.

Les souvenirs ont une grande capacité de bonheur, quand on les maîtrise, et de malheur quand ils nous possèdent.

Que reproche-t-on à ce monde-là ? De vouloir le bonheur sur terre, ici et maintenant, et non pas plus tard, hypothétiquement, dans un autre monde inatteignable, conçu telle une fiction pour les enfants...