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Ma loi a bouleversé les relations entre hommes et femmes.

La vie elle-même change tellement vite. C'est tellement difficile aujourd'hui de faire des pronostics sur ce que seront les choses dans dix ans.

Le danger n'est plus qu'on ne parle pas de la Shoah, mais qu'on en parle à mauvais escient.

Je trouve que le temps passant, on vit de plus en plus facilement ensemble.

Ma revendication en tant que femme c'est que ma différence soit prise en compte, que je ne sois pas contrainte de m'adapter au modèle masculin.

Soixante ans plus tard, je suis toujours hantée par les images, les odeurs, les cris, l'humiliation, les coups et le ciel plombé par la fumée des crématoires.

La majorité des hommes (dans les pays anglo-saxons) sont homosexuels - peut-être pas la majorité - mais aux USA il y en a déjà 25 %, et au Royaume-Uni et en Allemagne c'est bien pareil. Vous ne pouvez pas imaginer ça dans l'histoire de France... Je considère qu'il s'agit d'une sorte de faiblesse.

Ces gens sont devenus complètement cinglés. Ils font de la politique avec de l'argent et des ordinateurs.

Face à un problème, il n'y a pas 36 solutions : il faut lui trouver une solution.

La bourse, j'en ai rien à cirer.

Le ministre des Transports n'a pas besoin de savoir piloter un avion pour être compétent.

Je suis peut-être la favorite, mais la favorite de mes électeurs.

Ce n'est pas le pays qui est machiste : c'est sa classe politique.

Pour un président, nommer une femme, c'est prendre un risque.

Les gens devraient s'habituer à l'idée que j'existe.

Le dérèglement climatique va conduire à des crises sanitaires de plus en plus fréquentes.

Le seul qui pense que le monde est plus sûr depuis l'occupation de l'Irak est Bush.

La police n'est pas raciste, mais quelques policiers le sont.

Il n'y a aucune raison que la fonction publique hospitalière soit moins payée que la fonction publique d'État.

Je ne veux pas d'une Europe qui soit juste une zone de libre-échange attachée à l'OTAN. Encore moins je veux une Europe où tout le monde est contre tout le monde, et le dumping social et fiscal remplace la solidarité.

En tant que mère, les choses que je voulais pour mes quatre enfants, je les veux pour tous les enfants de France.

Aujourd'hui, les pires conflits, les violences les plus profondes et les plus susceptibles d'apparaître dans les années à venir sont dus à des disparités de développement.

On perd beaucoup de temps dans les querelles de chiffres.

Pour rétablir la confiance, il faut que les citoyens perçoivent qu'on a bien identifié avec eux ce qu'ils vivent. Le meilleur moyen, c'est encore de leur demander ce qu'ils en pensent. Je crois, moi, à l'expertise citoyenne.

Je veux être indifférente à la vengeance. C'est dégradant. Ne pas avoir un esprit de vengeance me protège, intérieurement.

Les infractions aux stupéfiants, on ne va pas mettre en prison les infractions aux stupéfiants. Il ne faut pas exagérer.

Ce qui déprime un pays, c'est cela : c'est la peur de l'avenir.

Mais la question, ce n'est pas de demander trop... c'est de demander juste.

Je souhaite que le peuple français soit à nouveau saisi (sur un nouveau traité européen) par référendum en 2009.

La France ne s'en sortira pas en alignant ses salaires sur ceux des pays émergents.

L'avenir du développement des pays les plus pauvres passe par les femmes.

Un adversaire politique n'est pas un ennemi ; c'est un partenaire du débat démocratique.

Ma politique diplomatique ne consistera pas à aller s'agenouiller devant George Bush. C'est une chose l'alliance avec les Américains, c'est autre chose que l'alignement sur George Bush.

Les 35 heures ont amélioré la qualité de vie de nombreux salariés, la productivité des entreprises et crée des emplois.

Plus de sécurité pour plus de confiance, donc plus de croissance et plus d'emplois. C'est cette dynamique vertueuse qu'il faut stimuler.

C'est à nous socialistes du 21e siècle d'affronter les questions nouvelles. La vrai fidélité n'est pas la répétition.

A titre personnel, je n'atteins pas le seuil de l'Impôt sur la fortune mais c'est en cumulant mon patrimoine avec celui de mon conjoint qui nous met effectivement au seuil...

Moi je tiens aussi à l'héritage de Mai 68 pour, comment dirais-je, les libertés, la créativité, et en particulier pour les droits des femmes...

Ce que j'ai dit, je n'ai pas parlé d'encadrement militaire, si vous le permettez, ni de camps militaires (...).

L'idée qu'un autre monde est possible est quand même plus stimulante que l'injonction de se résigner au désordre des choses !