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Celui qui se juge trop important pour des petits travaux, est souvent trop petit pour les travaux importants.

La vie, c'est très drôle, si on prend le temps de regarder.

Le cinéma, c'est un stylo, du papier et des heures à observer le monde et les gens.

Je déteste ceux qui ne prennent jamais parti.

La politique ne se résume pas à une opposition entre deux camps. Ce sont les nuances qui m’intéressent.

Il est rare que je m’intéresse à la fiction, parce que la réalité est tellement plus riche.

Je préfère continuer à parler de moi-même. C’est plus facile. Parce que je suis celui que je connais le mieux.

A bientôt 70 ans, on affronte la vie différemment. On a moins d'énergie à gaspiller dans des combats inutiles. On ramène la vie à l'essentiel, à ce à quoi l'on tient vraiment.

Les mots sont importants. Quand on parle mal, on pense mal. Et quand on pense mal, on vit mal

L'art le plus élevé du joueur d'échecs est de ne pas permettre à votre adversaire de vous montrer ce qu'il peut faire

Les échecs sont la vie en miniature. Les échecs sont une lutte, les échecs sont une bataille.

Je donne 98% de mon énergie mentale aux échecs. Les autres n'en donnent que 2%

Deux fous gagnent, mais jamais trois.

Gaspiller son temps de réflexion est une erreur aussi grave que de laisser une pièce en prise.

Lorsque le joueur le plus fort a le fou, alors c'est le fou qui est le meilleur ; lorsqu'il a le cavalier, alors c'est le cavalier qui est supérieur

Pour apprendre à jouer, un livre seul ne suffit pas. Il ne peut servir que de guide. Le reste s'apprend avec l'expérience.

Un pion passé accroît sa force au fur et à mesure que le nombre de pièces diminue sur l'échiquier.

On peut tirer plus d'utilité d'une partie perdue que de 100 parties gagnées.

Au jeu d'échecs, les fous sont les plus près du roi.

Il y a plus d'aventures sur un échiquier que sur toutes les mers du monde.

Nous sommes nos choix.

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Car si ce fauteuil est un symbole fort de mon immobilité,Il va aussi me permettre de me remettre en mouvement.

J'ai rencontré l'innocence, un être doux très gentil mais qui manque un peu d'expérience.

Aujourd'hui, je vais regarder le temps par la fenêtre.

C'est jamais inintéressant de prendre une bonne claque sur ses propres idées reçues.

J'ai constaté que la douleur était une bonne source d'inspiration.

L'avantage, c'est qu'on ne recherche pas forcément un lieu avec des bancs ou des chaises. Nous, quel que soit le lieu où l'on va, on est déjà assis.

Chaque petit moment banal, je suis capable d'en profiter.

Trop dérangé par les aléas du présent pour m'occuper du futur.

Les cinq sens des handicapés sont touchés mais c'est un sixième qui les délivre. Bien au-delà de la volonté, plus fort que tout, sans restriction, ce sixième sens qui apparait, c'est simplement l'envie de vivre.

Quand tu es dépendant des autres pour le moindre geste, Il faut être pote avec la grande aiguille de l'horloge.

Si cette épreuve m'a fait grandir et progresser, c'est surtout grâce aux rencontres qu'elle m'aura offertes.

Pouvoir zapper, c'est un grand pas vers l'autonomie !

Je ne suis pas attaché à mon fauteuil, la porte est grande ouverte et pourtant je suis prisonnier, enfermé dans mon immobilité.

Un bon patient sait patienter.

J'ai rencontré l'avenir mais il est resté très mystérieux, il avait la voix déformée et un masque sur les yeux.

Je les verrai toujours comme des icônes de courage, mais pas un courage de héros, non, un courage subi, forcé, imposé par l'envie de vivre.

C'est pas moi le plus chanceux mais je me sens pas le plus à plaindre. Et j'ai compris les règles du jeu, ma vie c'est moi qui vais la peindre.

À croire qu'il est plus facile de livrer nos peines et nos cris. Et qu'en un battement de cils un texte triste est écrit.

Personne dans ce bateau ne sait vraiment quand ce voyage s'arrêtera et jusqu'où il va nous mener.