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C'est aux femmes de porter un autre regard sur elles-mêmes.

C'était toujours à propos de l'histoire plutôt que du personnage.

Trump aime détester. Trump a peur. Trump a toujours tort.

J'aime le chaud-froid, le sucre-sel, être capable de jouer des choses exagérées et dramatiques - dans le même film. Tout comme dans ma vie, je peux être très drôle et parfois presque éteint.

Je ne connais pas vraiment Hollywood, mais vivre à L.A. était très motivant et inspirant. Les lumières, les figurants, leurs visages américains, l'énergie, le Théâtre Orpheum. C'était très inspirant.

Je suis encore dans la petite enfance.

J'ai découvert que le film muet est presque un avantage. Vous devez juste penser au sentiment que cela peut montrer. Aucune ligne ne la pollue. Il n'en faut pas beaucoup - un regard, un battement de cils - pour que l'émotion soit vive.

Je fais ce métier en m'amusant, sans y croire beaucoup. Ça ne fait pas chic de dire ça, mais le cinéma, c'est quand même un jeu de petit garçon.

J'ai l'impression de le hurler dans une pièce capitonnée depuis l'oscar : je ne suis jamais parti de France !

Donald Trump est un danger pour le monde, et je ferai tout pour contrer la peur et la haine qui s'y sont installées.

Avoir une fille m'a rendu homme.

J'aime danser en général et faire danser les filles. Ma génération ne le fait pas assez.

Je ne me suis jamais préoccupé des étiquettes que les gens veulent vous mettre. Ce qui compte pour moi, c'est ma propre estimation.

Clooney est un intelligent, qui observe, qui imite énormément les gens. Il est très joueur, très amical, très copain.

Je veux travailler avec un réalisateur qui devient mon frère, mon père, pendant deux mois. Vous vous donnez à cette personne.

Je me trouve mieux maintenant qu'à 20 ans. Je me ressemble enfin.

Je n'aime pas avoir trop de projets en cours. J'aime me concentrer sur ce qui est à portée de main.

Je ne veux pas devenir une superstar et ne plus voir ma famille.

En France, j'ai beaucoup d'opportunités. Peut-être que maintenant on me proposera des films en Amérique. C'est la rencontre, avec le réalisateur et l'histoire qui compte.

Ce qui m'intéresse dans Brice, ce n'est pas « Je t'ai cassé » ou « Salut, ça farte ? » que la presse a retenus, c'est ce personnage en attente sur sa planche sur une mer d'huile qui dit : « Le surf, c'est pas un sport, c'est un rêve. »

J'ai regardé Gene Kelly pour son sourire, pour son énergie. Vittorio Gassman pour son mouvement. Clark Gable pour sa moustache. Et j'ai regardé Lassie qui était heureuse comme un chien.

En tant qu'acteur et réalisateur, vous devez prendre des risques, même si je n'aime pas dire ce mot. Vous pouvez faire une erreur.

J'apprends à être heureux et à le dire.

Je ne veux pas que tout le monde m'aime, et je ne choisis pas qui m'aime. Vous devez leur donner le choix, leur donner l'option.

Je n'étais pas dyslexique, j'étais juste très lent. J'ai passé mon temps à rêver.

J'ai regardé beaucoup de films de Douglas Fairbanks. Il a toujours joué le même rôle avec une moustache. Zorro avait une moustache. Le mousquetaire avait une moustache. Tarzan avait une moustache.

Je ne suis pas un acteur américain. Je suis un acteur français. Je vais continuer en France. Si je pouvais faire un autre film muet en Amérique, je le ferais!

J'aime les choses simples. J'aime être en famille dans le Sud et jouer à la pétanque.

J'ai commencé à vivre véritablement à 20 ans. Avant, j'étais en veille. J'observais.

J'ai pu goûter à l'humiliation dans mon enfance. Certaines scènes de Brice m'ont permis d'exorciser ça.

Je me sens très à l'aise dans une église vide. Je me sens trés protégé. C'est très mystique.

Quand je clame mon envie de rester en France alors qu'on me voit partir sur les tournages du Scorsese et du Clooney, je suis sûr que certains pensent que c'est de la démagogie.

Pour certains, il est impensable de remporter l'Oscar et d'avoir des doutes.

Ce que je ne veux pas, c'est commencer à réfléchir à ce que je vais dire. C'est là où ça devient suspect, quand tu n'es plus naturel.

La folie médiatique fait qu'on veut absolument que tu deviennes quelqu'un d'autre.

Je ne me sentirai jamais légitime ou arrivé. Je m'angoisse à chaque fois. Je recrée du doute et donc du plaisir.

Dès que tu as envie de faire quelque chose ou même de dire quelque chose, cette sincérité peut être prise comme de l'arrogance.

Je ne me représente pas comme une star, mais comme un acteur qui veut faire des films.

Quand on a peur de la joie, il reste la douleur.

Il se dit que c'est ça, la paternité : être garant du souffle de ses enfants.