Les citations proposées par les internautes - page 262
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Un regard froid, sans expression, plus redoutable que les plus violentes engueulades de bateau-lavoir.
Alphonse Daudet -
Après quoi, je descendis lentement, regardant attentif autour de moi, comme pour emporter dans mes yeux l'image, toute l'image, de ces lieux que je ne devais plus jamais revoir.
Alphonse Daudet -
Si le tourment empêche le sommeil les larmes sont un narcotique.
Alphonse Daudet -
La marche devient impossible sous peine de s'égarer.
Alphonse Daudet -
Moi, je répondais de mon mieux à toutes leurs questions, donnant sur mon ami les détails que je savais, inventant effrontément ceux que je ne savais pas.
Alphonse Daudet -
Le malheureux petit Chose, arraché à son rêve, tombé de son ciel, promenait autour de lui de grands yeux étonnés où se peignait un effarement si naturel, si comique que toute la salle partait d'un gros éclat de rire.
Alphonse Daudet -
La mauvaise fortune, au lieu de l'abattre, l'exaspéra. Du soir au matin, ce fut une colère formidable qui, ne sachant à qui s'en prendre, s'attaquait à tout, au soleil, au mistral.
Alphonse Daudet -
Et nos deux âmes s'étreignirent de toute la force de nos bras.
Alphonse Daudet -
Cette vie de petite ville lui pesait, l'étouffait. Le grand homme de Tarascon s'ennuyait à Tarascon.
Alphonse Daudet -
Si vous avez jamais passé la nuit à la belle étoile, vous savez qu'à l'heure où nous dormons, un monde mystérieux s'éveille dans la solitude et le silence.
Alphonse Daudet -
Ils avaient fini par croire que la race des meuniers était éteinte.
Alphonse Daudet -
C'était une figure éteinte et triste, avec des petits yeux fanés.
Alphonse Daudet -
Enfin, accablé, épuisé de fatigue et de douleur, je me laissai tomber dans la neige au pied d'un châtaignier.
Alphonse Daudet -
A entendre mon père, vous auriez jugé que cette Révolution de 18.. qui nous avait mis à mal, était spécialement dirigée contre nous.
Alphonse Daudet -
Sa boutonnière enrubannée, où toutes les académies avaient mis leurs couleurs.
Alphonse Daudet -
Et la légende court, se répand, s'enjolive, un vrai roman de George Sand.
Alphonse Daudet -
Nous allons d'une enjambée franchir quatre ou cinq années de sa vie.
Alphonse Daudet -
Le houblon, qu'il avait planté lui-même, enguirlandait maintenant les fenêtres jusqu'au toit.
Alphonse Daudet -
Chacun de nous avait dans une petite armoire un fourniment complet d'ecclésiastique.
Alphonse Daudet -
Eh ! faites-la donc, mon Dieu, votre malle, une bonne fois ! qu'on n'entende plus parler de vous...
Alphonse Daudet -
Jacques se met à border le lit activement, avec un soin de vieille fille.
Alphonse Daudet -
Et l'ange ouvre et feuillette son grand livre, mouillant son doigt de salive pour que le feuillet glisse mieux...
Alphonse Daudet -
Un jour cependant, ce faquin de marquis se permit de répliquer, en pleine étude, avec une insolence telle que je perdis toute patience.
Alphonse Daudet -
La fabrique avait repris son aspect florissant d'autrefois et son grand bourdonnement de ruche.
Alphonse Daudet -
Une visite de M. le sous-préfet présageait évidemment quelque chose d'extraordinaire.
Alphonse Daudet -
Ce qui me frappa d'abord, à mon arrivée au collège, c'est que j'étais le seul avec une blouse.
Alphonse Daudet -
Le Petit Chose s'arrachant aux étreintes de ses amis franchit bravement la passerelle.
Alphonse Daudet -
Les francs-tireurs étaient là avec leurs petits cabans, accroupis au fond d'une fosse pleine d'eau, tout le long du chemin de fer de Soissons.
Alphonse Daudet -
Du reste, ce fragment de ma vie que je passe sous silence, le lecteur ne perdra rien à ne pas le connaître.
Alphonse Daudet -
C'est qu'ils ne me sortaient plus de la tête, ces grands démons d'yeux noirs. Je les retrouvais partout. J'y pensais toujours, en travaillant, en dormant... C'était une obsession.
Alphonse Daudet -
Le soir, on rencontrait par les chemins le vieux meunier poussant devant lui son âne chargé de gros sacs de farine.
Alphonse Daudet -
L'homme du Midi ne ment pas, il se trompe.
Alphonse Daudet -
Je rêvais de rester là tout le jour, comme un lézard, à boire de la lumière, en écoutant chanter les pins.
Alphonse Daudet -
Le dimanche nous allions aux moulins, par bandes. Là-haut, les meuniers payaient le muscat. Les meunières étaient belles comme des reines, avec leurs fichus de dentelles et leurs croix d'or.
Alphonse Daudet -
A lui voir tant de prudence, n'allez pas croire au moins que Tartarin eût peur... Non! seulement il se gardait.
Alphonse Daudet -
Les larmes le gagnaient; il vait hâte de sortir.
Alphonse Daudet -
Quelqu'un habitait là pourtant. Une petite fumée bleuâtre, montant de la cheminée de brique qui dépassait un peu le mur, trahissait une existence cachée, discrète et triste, comme la fumée de ce feu de pauvre.
Alphonse Daudet -
Ce qu'on appelait jadis le vent de Fronde courait dans le Marais.
Alphonse Daudet -
Souvent, paraît-il, il suffit d'un grand bruit, d'un frémissement sonore de l'air, pour éloigner les sauterelles, les empêcher de descendre.
Alphonse Daudet -
Si les coeurs qui se brisent et qui saignent étaient autre chose que des façons de parler, à l'usage des poètes, je vous jure qu'on aurait pu trouver derrière moi, sur la plaine blanche, une longue trace de sang.
Alphonse Daudet