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Il n'y a pas de pire agonie que de garder en soi une histoire jamais racontée.

N’ayez crainte, si vous perdez le Nord, vous serez soit à l’Est soit à l’Ouest !

Dans la vie, n’ayant rien à perdre, le pauvre est libre et le riche reste prisonnier de sa richesse.

La véritable richesse, c'est être capable de profiter pleinement de l'instant présent sans être enchaîné par les regrets du passé ou les inquiétudes pour l'avenir.

Depuis que j’ai pris le véhicule de la vieillesse, je roule, beaucoup plus, vers l’arrière que vers l’avant.

Le dialogue de la paix ne peut s’ouvrir que si l’on est prêt à s’écouter, puis à s’entendre.

Une vie s’éveille au premier cri et s’éteint au dernier râle.

C'est souvent quand tu penses que tout est fini, que tout commence vraiment.

Le sujet humain est égocentrique, dans le sens où il s'autoaffirme en se mettant au centre de son monde. Mais, dans son je, il inclut un toi et un nous, et il est capable d'inclure son je dans un toi et un nous.

Ma gauche puise à quatre sources :la source libertaire (épanouissement de l'individu), la source socialiste (amélioration de la société), la source communiste (fraternité), la source écologique (le soin de notre relation à la nature).

A force de sacrifier l'essentiel à l'urgence, on finit par oublier l'urgence de l'essentiel.

La conscience n'est pas la lumière qui éclaire l'esprit et le monde, mais c'est la lueur ou le flash qui éclaire la brèche, l'incertitude, l'horizon.

• 1

Si l'on est convaincu de l' urgence comme de l'évidence, de changer de voie, alors, et alors seulement, se dessinera une voie. Et une espérance. On ne peut rien faire sans espoir, en se cantonnant dans la mélancolie, le dépit ou la résignation.

Le petit virus (le coronavirus) a déclenché sur la planète des chaînes d'interactions et rétroactions de tous ordres innombrables et imprévues.

• 2

Être intelligent, c'est savoir combien on est idiot.

Savoir voir nécessite savoir penser ce que l'on voit.

Chaque intelligence individuelle nait de la coopération collective de milliards de neurones, chaque intelligence collective nait de la coopération de nombreux individus.

Qu'est-ce que l'amour ? C'est le comble de l'union de la folie et de la sagesse.

Les sciences humaines ne savent pas qu'elles sont inhumaines, non seulement à désintégrer ce qui est naturellement intégré, mais à ne retenir que le quantitatif et le déterministe.

Être auteur, c'est assumer ses idées pour le meilleur et pour le pire.

La Coréé du sud où le taux de mortalité est le plus faible a endigué l'épidémie (Coronavirus) sans confinement ni mesures coercitives.Une autre voie a été choisie: l'hygiène, la détection systématique des malades, l'information et les soins individualisés. Mais ils étaient bien équipés pour ça.

L'intelligence devrait se servir de la technique et non la servir.

Les confinés créent des anticorps sociaux en s'échangeant des videos et images d'humour sur le confinement. Ainsi le confinement suscite une communauté par l'humour.

La mondialisation est de l'interdépendance sans solidarité.

Une des grandes leçons de la crise: nous ne pouvons échapper à l'incertitude: nous sommes toujours dans l'incertitude du remède au virus, dans l'incertitude des développements et des conséquences de la crise.Nous resterons dans l'incertitude de l'aventure humaine.

En affectant non seulement santé et hôpitaux, mais transports, commerces, écoles, réunions, perturbant économie mondiale et économies nationales, le virus révèle la complexité des interdépendances et inter-rétroactions de notre monde humain.

Nous pensons certes que nous vivons une évolution, une transformation, mais le virus nous rappelle que nous vivons une Aventure, une Aventure dans l'inconnu, l'Aventure inouïe de l'espèce humaine.

Ce serait terriblement triste s'il ne sort pas de cette mega-crise une pensée politique indiquant la nouvelle Voie.

Plus je lis sur le virus, sur les stratégies de lutte, sur le confinement et ses conséquences à terme, plus je trouve la controverse, et plus je suis dans l'incertitude. Alors il faut supporter toniquement l'incertitude. L'incertitude contient en elle le danger et aussi l'espoir.

Le virus nous rappelle à notre humanité et à notre condition d'êtres profondément sociaux, inséparables les uns des autres.

Le paradoxe des moments d'éternité qu'il nous arrive de vivre est qu'ils sont fugitifs.

Fidel était à la fois un de Gaulle cubain et un Staline tropical.

Vivre est tout à fait irrationnel mais l'organisme vivant est organisé de façon tout à fait rationnelle.

Nous sommes des somnambules éveillés.

Le consumérisme est l'addiction aux produits inutiles, à valeur illusoire ou imaginaire, parfois toxiques.

Qu'est ce que l'esprit critique s'il n'est pas aussi autocritique ?Qu'est ce que l'esprit critique s'il n'est pas capable d'effectuer la critique de la critique ?

Tout gain comporte perte, tout avantage inconvénient.

Tout menteur cherche à vivre aux dépens de ceux qui le croient.

Un mensonge, maintes fois colporté, finit par faire croire sa vérité à son propre auteur.

La personne qui t'aime véritablement est facilement reconnaissable. À son contact, tu as envie de t'aimer inconditionnellement.