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Je n'essaie pas de me composer un personnage. C'est ma timidité.

Sentir le désir... C'est fondamental pour moi. Vital, même.

La haine, c'est un sentiment que je porte en moi depuis longtemps. De qui, de quoi ?... Peut-être de moi ! D'ailleurs : Mylène = mille haines.

Le bouddhisme est un pansement pour l'âme.

Ce qui me bluffe dans la vie ? Le courage.

Nous courons à notre perte. Être désenchanté est pire qu'être perdu.

Je ne renie rien de ce que j'ai fait, ou de ce que j'étais. J'ai simplement moins besoin de cette fuite en avant.

Une nuit qui n'agite rien, c'est une nuit pour rien.

De la provocation je crois qu'on en a besoin pour sortir un peu de la masse.

Ce qui me rend heureuse ? Une main qui se tend, la bienveillance...

Chanter est à la fois un métier passionnant, mais aussi un métier de dérision.

L'amour est la chose qui m'est apparue comme étant la plus importante et la plus fondamentale pour ma et notre vie. Un besoin d'amour, oui ! On a envie de choses exceptionnelles. Mais ce pourrait être l'amitié, c'est la même chose ! Des choses de grande qualité.

J'ai pardonné à ceux qui m'ont fait souffrir mais je n'ai pas oublié et je ne suis pas encore arrivée au point où l'on peut regarder avec tendresse les souffrances subies.

Je ne crois pas à la réparation. Je dirais plutôt qu'on apprend à vivre avec soi.

Sur la frontière entre vie privée et vie publique, les nouveaux médias ont tendance à la rendre plus floue.

Ne serait-ce que « je t'aime » est quelque chose de très beau. Dans toutes les langues. Spécialement en français, je trouve ! Et après, il y a mille façons de le dire...

L'Amnésie, c'est la seule maladie tolérable avec l'amour.

J'ai toujours essayé de trouver des univers un peu bizarres mais, c'est sans doute parce que je suis quelqu'un de très bizarre.

Je me méfie d'une certaine nature humaine. Plus que tout, je crains la trahison.

Pour moi, l'amour est fondamental pour la créativité. J'aime beaucoup cette phrase du romancier Luc Dietrich, qui dit que « L'amour est un grand courage inutile ».

Quel solitude, de mourir sans certitude d'être au moins... - une particule de vie un point minuscule utile a quelqu'un.

Je n'ai rien d'une femme d'affaires.

Par définition, une émotion ne se maîtrise pas. C'est pour ça qu'elles nous transportent.

J'accepte les critiques qui essaient de comprendre. Pas celles dont l'auteur, à l'évidence, ne cherche qu'à se faire plaisir sur le dos de l'artiste.

Par nature, j'ai horreur des mondanités. Je parle peu, sinon avec un groupe restreint d'amis qui sont surtout très proches de mon métier.

Tout le monde est libertin, moi aussi. L'amour est un jeu pour moi auquel je veux gagner à tous les coups...

J'avais envie de parler d'amour, probablement parce que c'est quelque chose qui fait partie de moi. Dans le fond, c'est une chose agréable à exprimer, tout simplement.

Il faut du courage pour faire accepter sa différence. Aujourd'hui, j'ai l'impression que l'on tend vers une uniformité de genre, où tout le monde se ressemble.

C'est donc comme ça la vie ? Elle vous donne un sursis puis reprend sans répit.

J'ai du mal à vivre dans la sérénité, j'ai besoin de lutter, d'agir pour me sentir exister. Sinon, l'existence me paraît morne.

La vie vous permet de faire des rencontres et, encore une fois, je me fie à mon instinct. J'ai peu d'être présents dans ma vie, mais ils sont importants.

On ne guérit jamais de son enfance. On peut l'analyser, prendre un peu de distance, pardonner. Les émotions demeurent. Enfouies, mais entières.

L'amour, c'est la plaie ! Je n'arrive pas à en parler en termes de bonheur, de sérénité. Car je suis en quête d'un idéal qui n'existe pas. Ce qui ne m'empêche pas de multiplier les moments de bonheur. Comme l'héroïne du film La fille de Ryan, je cours après des chimères. Mais je ne suis pas complètement pessimiste !ne m'empêche pas de multiplier les moments de bonheur. Comme l'héroïne ? Lire la suite

Sans Contrefaçon, c'est quelque chose qui est dans mon esprit depuis très longtemps. C'est quand j'étais adolescente, on me prenait vraiment pour un garçon. Et j'ai ce souvenir précis d'un gardien d'immeuble qui m'a rencontrée et qui m'a dit : « Mylène, c'est joli pour un petit garçon ». Et c'est vrai que j'ai eu au premier abord une animosité, et puis après... je ne sais pas, ça me semblait évident, alors j'étais mi-homme, mi-femme ! C'était assez étrange.

Etre désenchanté est pire qu'être perdu.

Trop de couleur nuit au spectateur.

Je ne choisis pas des films pour être engagé.

Cela m'aurait plu d'avoir une fonction, un mandat citoyen.

Moi j'aime les gens qui ont du chien

J'ai décidé que je ne regretterai rien dans ma vie