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L'amour est ma loi. La douceur et la tendresse sont mes armes. La paix et l'unité pour l'humanité sont mes vérités.

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L’agitation de l’enfance est la preuve que l’énergie est vitale pour l’être humain.

Produire de la motivation, c’est commencer à se poser des questions sur son avenir.

Le bien-être est le carburant d’une vie épanouie.

Quand le soleil plonge dans l'océan, il engloutit le jour passé.

Si vous ne laissez pas votre cœur voir au-delà des apparences vous finirez par trébucher sur le chemin de l'égalité.

Je recueille cette écume des livres que sont les citations. C'est un peu comme l'herbier d'un botaniste qui cueille au fil des sentiers ce qu'il trouve de plus beau ou qu'il n'avait encore jamais rencontré.

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Qu'est-ce qu'une librairie? Bien plus, bien autre chose qu'une série d'étagères où se morfondent des ouvrages. C'est un lieu. Un lieu de lumière et de chaleur. Un lieu de partage et de confidences. Une géographie de fraternités.

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Les livres ont des grands bras qui s'ouvrent avec les pages. Les livres attendent ces adoptions, ils savent être reconnaissants à celui qui les aime en lui donnant souvent ce qu'il cherche: de la tendresse et de l'émotion, du frisson et de l'exotisme, de l'intelligence et des pistes nouvelles pour comprendre ce monde et parvenir à y vivre.

Les livres soignent plus en profondeur que les antidépresseurs. ce sont eux qui peuvent réveiller le désir de vie. Ils produisent des déplacements intérieurs qui peuvent ensuite provoquer des mises en mouvement. Comme il est intime le rapport entre un lecteur et un livre !

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C'est une vraie philosophie de vie de savoir regarder le soleil se lever le matin et disparaître le soir comme si nous étions au premier matin du monde, de s'émouvoir chaque année au chant du loriot lorsqu'il revient coloniser les lisières des forêts, et de garder intact notre émerveillement devant l'ombre chinoise d'une grand arbre sur la toile de la pleine lune.

La tendresse ressemble à un hamac qui se balance silencieusement et vous enveloppe, suspendu entre terre et ciel. La tendresse n'envahit pas tout l'espace, elle laisse à chacun une délicate distance où l'effusion ne donne pas le ton et où la douceur peut s'épanouir sans crainte.

Lorsque nous croisons la trajectoire d'un livre, c'est que nous avons rendez-vous. Qu'il était temps que la rencontre ait lieu. Quand nous parlons d'un livre ce n'est pas seulement de ce que nous avons lu que nous parlons mais de nous-mêmes.

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Comme il est facile de se faire engloutir dans les désirs des autres au point de n'être plus capable d'identifier ses propres envies.

Quand on a grandi à l'étranger, on intègre rapidement que celui qui est différent c'est soi-même...Cela induit une ouverture d'esprit et un postulat initial qui interdit toute arrogance et impose d'abord le respect de ce que l'on ne connaît pas, avant de développer une grande capacité d'adaptation.

On associe le bleu à l'espérance, le blanc à la paix et le rouge au sang. Drôle de cohabitation sur notre drapeau national. Fallait-il rappeler qu'il n'y a pas d'espérance sans combat et que la paix est souvent précédée par la violence ? J'ai peur des drapeaux trop fortement brandis. Je ne crois pas aux identités nationales protégées par de hauts murs. L'espoir est toujours associé aux murs qui s'écroulent, jamais à ceux que l'on érige.

J'ai mis longtemps avant de savoir vivre au présent, et pourtant, il n'y a pas d'autre temps à vivre que le présent. Le passé est parti, le futur, pas encore là. Si on ne vit pas le présent, on ne vit que de nos souvenirs et de nos attentes, avec le risque de la mélancolie et de la frustration.

Il ne peut y avoir pour l'esprit humain que deux univers possibles: celui du sacré et celui de la révolte.

Il paraît aussi que les abeilles, quand elles sont dans un environnement défavorable à leur survie, ne se reproduisent plus pour ne pas mettre en danger leur descendance. Elles ont ce sens des responsabilités que nous devrions peut-être avoir.

Elle est bien différente l'image paternelle que l'on a quand on est jeune et quand nos parents vieillissent. La force cède la place à la vulnérabilité, l'assurance au doute, et celui qui vous donnait la main pour apprendre à marcher a besoin de la vôtre pour accompagner son pas.

Nous marchons car nos GPS peuvent nous emmener partout sur la planète mais ne donneront jamais le sens de nos vies.

Les livres sont des espaces incertains. Il n'est pas sans risque de se laisser traverser par les pensées d'un tiers. Certaines vont s'accrocher dans nos branches et rester ainsi posées, grandissant avec nous, pour rejaillir plus tard comme des pensées enfouies dans les malles d'un grenier. Parfois elles deviennent nôtres au quotidien, à tel point que l'on en oublie leur origine étrangère.

Il est préférable d'essuyer ses idées avant de rentrer dans une conversation.

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J'ai le moral dans les choses chouettes.

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Personne ne t’oblige à tomber si bas pour consommer de l’étron et avaler des excréments. La dignité humaine est sacrée chez les augustes, les honorables et les vénérables. La vie nous a appris que des hommes ont cru toucher les cimes des cieux mais leur chute était plus vertigineuse qu’un foudroyant orage. Ils sont tombés si bas, plus bas que le noyau de la terre. L’histoire n’a retenu que leur misérable histoire.

Les limites sont faites pour être dépassées.

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La critique, c'est le ciment de la connaissance.

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Aimer c'est, avant toute chose, être marié avec la vie.

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Le printemps est une célébration de la vie, tout se qui sort de terre élève le vivant.

L'amour, c'est de se regarder droit dans les yeux. Et de se dire, avec le sourire, ces mots affectueux : Je suis amoureux de moi. Je suis le couple divin. L'amour, c'est moi. Je lui donne vie à chacun de mes pas.

On ne revendique pas la pauvreté, on la subit.

Le passage à l'heure d'été perturbe nos amis belges ; en effet, comme il a lieu à deux heures du matin, ils se lèvent à ce moment précis pour régler leur montre, de crainte de rater le changement d'heure.

Il se rappela soudain que Jacques l'avait prévenu, la veille, qu'on allait changer d'heure. Il n'avait rien compris à ce que lui avait expliqué son fils, mais avait annoncé que, de toute façon, le soleil et lui n'avaient rien à foutre de ce que décidaient les abrutis de Parisiens !

Changer d'heure ? Avait-il lancé, et puis quoi encore ? Ils pourraient demander à la lune de se lever à l'ouest tant qu'ils y sont, ces ânes ! Ne compte pas sur moi pour me plier à cette couillonnade !

Une fois, j’ai fait l’amour pendant une heure cinq. C’était le jour du changement d’heure.

Vouloir tout comprendre traduit aussi une volonté de tout maîtriser, une angoisse de l’inconnu, une volonté de puissance qui laisse bien peu de place à la dimension spirituelle, au mystère, à ce qui vient parce qu’il vient.

La tendresse ressemble à un hamac qui se balance silencieusement et vous enveloppe, suspendu entre terre et ciel.

On devrait toujours cultiver ce regard neuf sur les choses. Ce serait bien plus simple si nos émotions ne s'érodaient pas avec le temps. C'est une vraie philosophie de vie de savoir regarder le soleil se lever le matin et disparaître le soir comme si nous étions au premier matin du monde.

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Il n’est pas donné à tout le monde, le goût de la vie. Pour certains, c’est un choix de chaque jour, parfois même un calvaire qui s’éternise, pour d’autres, un combat pour ne pas en perdre une miette, et pour le plus grand nombre, la vie n’est qu’un simple acquis, un état habité sans conscience.

Il faut toujours espérer. L'heure la plus noire n'a tout de même que soixante minutes.