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Si incompréhension il y a, méprise il y aura.

Parfaite et honnête, la cadette, de ses parents, toujours s’inquiète.

Au pays de la joie, l’ivresse est reine.

Ici, là, là-bas et ailleurs, l'homme a failli réussir. Or, il a réussi sa faillite. Au lieu d'aimer, il a haï ; au lieu de préserver, il a détruit ; au lieu de nettoyer, il a sali. Autrement dit : il a gagné sa perte.

« Je voudrais dire, dire, dire tout ce que je sais, tout ce que je pense, tout ce que je devine, tout ce qui m’enchante et me blesse et m’étonne ; mais il y a toujours, vers l’aube de cette nuit sonore, une sage main fraîche qui se pose sur ma bouche, et mon cri, qui s’exaltait, redescend jusqu’au verbiage modéré, à la volubilité de l’enfant qui parle haut pour se rassurer et s’étourdir » COLETTE - Les Vrilles de La Vigne (1908)

Il faut que la tête soit humble pour que le corps suive.

Quand on est plus à la page, mieux vaut fermer le livre et en ouvrir un autre.

L'air circule. L'eau coule. Le temps passe... Respire profondément. Sois toujours cool. Maîtrise ton époque. Tu verras que chaque seconde est une goutte de miel.

La vanité qui bafoue l’orgueilleux, c’est la souris qui fait fuire le chat.

Écouter est un art qui se pratique sur un terrain disposé à l'échange et non sur un terrain où l'un pense avoir la science infuse.

Avouer son amour, n’est ce pas s’exposer au seul risque de partager son bonheur ?

Un instant de joie fait oublier des années de douleur. Un rayon de soleil, au printemps, dissipe jusqu'à la dernière trace des pluies de tout un hiver.

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La guerre appelle la guerre. Enivré de ses succès, le vainqueur n'a qu'une pensée : les poursuivre. Humilié de ses revers, le vaincu tourne toutes ses pensées vers un but unique : les venger.

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Il est difficile, pour l'homme, de ne point porter ses pas dans les lieux habités par son imagination. Si le Jourdain, le Nil, l'Océan, remplissent habituellement votre pensée, vous serez voyageur ; les voyages du corps suivent nécessairement ceux de l'intelligence.

La plus grosse erreur que nous puisions faire est de croire que les autres pensent la même chose que nous.

Ne te fie pas à tes yeux, tout ce qu'ils te montrent, ce sont des limites, les tiennes. Regarde avec ton esprit,découvre tes convictions et tu trouveras la voie de l'envol.

Il ne faut pas souffrir de se sentir différent des autres, souvent c'est un privilège. C'est un privilège d'aimer lire et de chercher la poésie partout et en tout, de reconnaître le beau, d'aimer les musées, les émotions, la musique, le gratuit, le désintéressé, le panache, de militer pour le savoir, pour la connaissance, pour l'étude surtout, le pur plaisir de l'étude sans aucun souci d'accumulation ou de validation des connaissances.

Je me sens comme l'oiseau chanteur dont on a brutalement arraché les ailes et qui, dans l'obscurité totale, se cogne contre les barreaux de sa cage trop étroite. “Sortir, respirer et rire”, entends-je crier en moi, je ne réponds même plus, je vais m'allonger sur un divan et dors pour abréger le temps, le silence et la terrible angoisse, à défaut de pouvoir les tuer.

• 1

Un jour l’absurdité de la croyance humaine presque universelle dans l’esclavage des autres animaux deviendra évidente. Nous aurons alors découvert nos âmes et deviendrons dignes de partager cette planète avec eux.

Quand on est dans le besoin, ou qu'on a des ennuis - ou de la misère c'est aux pauvres gens qu'il faut s'adresser. C'est eux qui vous viendront en aide - eux seuls.

Il nous faut mener double vie dans nos vies, double sang dans nos coeurs, la joie avec la peine, le rire avec les ombres, deux chevaux dans le même attelage, chacun tirant de son côté, à folle allure. Ainsi allons-nous, cavaliers sur un chemin de neige, cherchant la bonne foulée, cherchant la pensée juste, et la beauté parfois nous brûle, comme une branche basse giflant notre visage, et la beauté parfois nous mord, comme un loup merveilleux sautant à notre gorge.

Des degrés subtils de domination et de servitude sont ce que vous appelez amour. Mais l'amour est différent : il advient dans toute sa plénitude, là, simplement, comme la lune à travers la fenêtre.

La patience n'est pas de s'asseoir et d'attendre, c'est de prévoir. C'est regarder l'épine et voir la rose. Regarder la nuit et voir le jour. Les amoureux sont patients et savent, que la lune a besoin de temps pour se remplir.

Je me demande ce qu'il advient des occasions perdues. Peut-être notre ange gardien recueille-t-il celles que nous laissons échapper pour nous les rendre, quelque jour, quand nous serons devenus plus sages et que nous aurons appris la valeur du temps.

Il est forcé de croire que ceux qui nourrissent le feu des conflits savent qu’ils causent des dommages collatéraux et bafouent les principes de la paix.

Le Temps n’arrête pas de courir, il ne s’essouffle jamais.

La vie est une très belle mélodie pour ceux qui prennent la peine de l’écouter.

La véritable pureté du cœur rayonne dans la beauté et la sincérité des actes et la fausse pureté traîtresse s’éteint toujours dans l’envol de mots perfides.

Il est des liens, comme certains ponts, résistent au temps et ne se brisent jamais.

Un pote, c'est pour l'avis. Un ami, c'est pour la vie. C'est le compagnon, le confident, le protecteur. Il est là sans être las. Il est ici pour nos soucis. Comme la mie fait partie du pain, l'ami fait partie de nous aujourd'hui et demain.

L’amour a toujours du prix, d’où qu’il vienne. Un cœur qui bat quand vous paraissez, un œil qui pleure quand vous partez, sont des choses si rares, si douces, si précieuses, qu’il ne les faut jamais mépriser.

Les ailes ne sont liberté que lorsqu’on les déploie pour voler. Repliées sur le dos, elles ne sont qu’un fardeau.

Ce sont les aphorismes, les citations qui m'ont amené à la lecture. J'aime la philosophie quand elle est universelle, à l'image d'une chanson ou d'un poème, car, selon moi, tout ce qui est grand coule de source.

Envouté par l'argent, c'est être emmurer dans les fondations de la richesse et de son pouvoir.

Quand nos regards n'ont plus les horizons du monde extérieur, ils se fixent vers la pensée et reçoivent d'elle leurs impressions. L'âme se nourrit d'elle-même.

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Que de gens veulent au moins se donner le mérite de prédire les événements qu'ils n'ont pas eu le pouvoir d'empêcher.

Un besoin est le commencement d'une souffrance.

Ceux qui font souffrir sont des êtres qui cherchent à se débarrasser de leur propre souffrance.

• 1

Ceux qui souffrent répandent la souffrance sur leur chemin.

La poésie ne convient qu'à l'enfance du monde ou bien à la jeunesse de l'homme.