Je twisterais les mots s'il...

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3. Il y a des mots qui font vivre et ce sont des mots innocents : le mot chaleur, le mot confiance, amour, justice et le mot liberté, le mot enfant et le mot gentillesse, et certains noms de fleurs et certains noms de fruits, le mot courage et le mot découvrir et le mot frère et le mot camarade et certains noms de pays de villages et certains noms de femmes et d'amis.

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4. Les mots du silence sont des mots très rares qu'on ne trouve dans aucun livre, qui restent longtemps coincés dans la poitrine, qui se glissent parfois jusque dans la gorge mais n'arrivent pas jusqu'à la bouche. Les mots du silence ne sont pas faits pour être entendus avec les oreilles. Les mots du silence se murmurent avec des gestes infimes et des mimiques immobiles, ils se lisent avec les yeux fermés, s'écoutent avec le coeur, se gardent au profond de soi, dans la douceur des émotions.

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5. Amour, il fallait bien en payer le prix, et mon chagrin vient de briser ma vie.

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6. On a du te dire qu'il fallait réussir dans la vie. Moi, je te dis qu'il faut vivre, c'est la plus grande réussite au monde.

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7. S'il fallait un jour que les forêts disparaissent, l'homme n'aurait plus que son arbre généalogique pour pleurer.

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9. Ce n'est pas l'amour qu'il fallait peindre aveugle, c'est l'amour-propre.

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10. A la fin, nous nous souviendrons non pas des mots de nos ennemis, mais des silences de nos amis.

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11. S'il ne fallait retenir qu'une vertu des Technologies de l'Information et de la Communication ce serait celle-ci : la possibilité d'offrir à chacun une tribune, un espace de liberté, d'expression.

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12. S'il fallait que les femmes s'occupent d'où vient l'argent qu'elles dépensent, les bijoutiers pourraient plier boutique.

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13. L'amour ? Des grands mots avant, des petits mots pendant, et de gros mots après.

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14. Il lui fallait maintenant s'enfoncer dans la mer chaude, se perdre pour se retrouver, nager dans la lune et la tiédeur pour que se taise ce qui en lui restait du passé et que naisse le chant profond de son bonheur.

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15. S'il fallait tolérer aux autres tout ce qu'on se permet à soi-même, la vie ne serait plus tenable.

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16. Il fallait bien que ça arrive. Son meilleur ami est parti avec sa meilleure femme.

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17. On a déclaré qu'il fallait d'abord la justice et que, pour la liberté, on verrait après ; comme si des esclaves pouvaient jamais espérer obtenir la justice.

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18. S'il fallait étudier toutes les lois, on aurait plus le temps de les transgresser.

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19. Le monde étant ce qu'il est, il fallait vraiment être un imbécile pour siffloter gaiement du matin au soir.

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20. Il me fallait inventer l'histoire, le lieu, les personnages, les héros, capables de donner le change et propres à flatter ce goût de reconnaître que le public préfère à celui de connaître, sans doute parce qu'il exige un moindre effort.

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21. S'il fallait se tirer une balle sous prétexte que la vie n'a pas de sens, il ne resterait personne.

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22. Du temps pour comprendre qu'il me fallait non pas scruter l'obscurité, mais au contraire m'ouvrir à la lumière, la nourrir comme un jardin, l'habiter comme une maison.

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23. S'il fallait choisir, je détesterais moins la tyrannie d'un seul que celle de plusieurs. Un despote a toujours quelques bons moments ; une assemblée de despotes n'en a jamais.

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24. Une évidence, il fallait le faire. C’est idiot, parfois on se fait des paris.

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26. En quelques mots, je définis la Poésie des mots comme Création rythmique de la Beauté. Son seul juge est le Goût.

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27. Les mots ne sont que les mots, à peu près rien sans leur dessein que l'on confie au ton et qui transcende leur sens à jamais prisonnier des dictionnaires.

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28. Voilà, c'était ça le bon chemin : il fallait, comme on étudie la grammaire, la musique, étudier les émotions que les autres provoquent en nous.

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29. J'ai toujours pensé que, pour fendre l'air, il fallait, comme Coppi, avoir un grand nez. Anquetil, Bobet, Merckx, Hinault ont peut-être battu des records. Ils n'ont jamais détrôné dans mon coeur le grand Fausto. Longtemps après ses prouesses, j'ai failli doubler les gages de notre employée de maison, pour la remercier de m'avoir dit, en revenant du bureau de poste où je l'avais envoyée faire une photocopie : Monsieur, voilà votre Fausto Coppi !

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30. S'il fallait mourir chaque fois qu'on fait une bêtise, il n'y aurait pas assez de poison sur la terre.

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31. S'il fallait condamner tous les ingrats qui sont au monde, à qui pourrait-on pardonner ?

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32. S'il fallait tenir compte des services rendus à la science, la grenouille occuperait la première place.

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33. Comme si on lançait les dés et qu’il fallait les regarder tourner encore et encore. Se coucher, se réveiller, les voir tourner encore. Se coucher à nouveau, se réveiller encore, et toujours les voir tourner. Et comprendre que les dés, eux, savent sur quelle face ils vont s’arrêter, car le hasard n’a rien à voir dans cette affaire : la maladie est là, ou bien elle n’y est pas. L’issue est déjà décidée. Il n’y a que les principaux intéressés qui l’ignorent.

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34. - P'tet que vous n'aviez pas la femme qu'il fallait. - P'tet que tu devrais fermer ta gueule !

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