Page 198 | Citations sur la vie, et proverbes inspirants sur la vie

On meurt seul. On vit seul. On rêve à une vie partagée. Le rêve est bon à cela. Lui seul.

En fin de compte tout est littérature. La vie, l'amour, la mort. Simulacre et dérision.

Pour vivre, j'inventerais l'ininventable.

L'amitié n'est pas moins mystérieuse que l'amour ou l'une quelconque des facettes de cette chose confuse qu'est la vie.

Comme elle est longue à vivre, la quête de l'existence, quand on n'a pas de dieu qui la dirige.

Continue, travaille, apprends. Et prends ton temps. La vie est si longue.

Dans le passé, pour vivre dans des sociétés d'une complexité croissante, il nous fallait accroître notre humanité, maintenant, il nous suffit d'accroître la technologie.

La télévision et le cinéma saturent et banalisent nos vies, ils banalisent de plus en plus notre théâtre.

Les poèmes aideront à passer avec soi et d'autres êtres le nécessaire serment de fidélité à la vérité de la vie.

Il faut vouloir vivre et savoir mourir.

La preuve qu'il ne fut jamais mon médecin, c'est que je suis encore en vie.

Mais moi, vivre à Paris ! Eh ! Qu'y voudrais-je faire, je ne sais ni tromper, ni feindre, ni mentir ; et, quand je le pourrais, je n'y puis consentir.

On peut se laisser dépérir dans le manque. On peut aussi y trouver un surcroît de vie.

Tout homme qui possède au-delà de ce qui est indispensable à sa vie matérielle et spirituelle est un millionnaire, par conséquent un débiteur de ceux qui ne possèdent rien.

L'abnégation, la charité résultent le plus souvent d'un défaut de vie personnelle.

Le manque d'argent est tellement le mystère de ma vie que, même lorsque je n'en ai pas du tout, il a l'air de diminuer.

Il est tellement difficile de vivre avec l'être de son choix. Le temps use nos sentiments les plus aigus.

La féerie est un monde vivant que l'imagination de l'enfant est seule capable de créer à sa démesure ; les fées ont été inventées par les adultes pour tuer la féerie des lieux.

Tu es jeune encore, tu ne sais pas que la vie n'est qu'une suite de compromis, les uns plus âpres que les autres... Tu apprendras, un jour...

Certains jours, quelle condamnation pour les hommes de vivre les uns avec les autres....

Toutes les raisons sont bonnes, dans les livres comme dans la vie.

Les mots ça fait vivre quand on n'a personne.

On aime le rêve, on aime la féerie, on n'aime pas la vie ; tant pis, la vie en revanche, nous vole ce qu'on aime.

Un paysage est le fond du tableau de la vie humaine.

Pourquoi douter des songes ? La vie, remplie de tant de projets passagers et vains, est-elle autre chose qu'un songe ?

On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l'on n'admet pas tout d'abord qu'elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure.

La comédie est bien plus près de la vie réelle que le drame.

Le corps, toujours orienté vers l'action, a pour fonction essentielle de limiter, en vue de l'action, la vie de l'esprit.

L'homme devrait mettre autant d'ardeur à simplifier sa vie qu'il en met à la compliquer.

Les humbles travaux quotidiens, la simplicité de la vie, les modestes joies qu'on se tisse dans la couleur du temps qui passe, tout cela ressemble étrangement au bonheur.

Le vrai sage ne s'occupe pas de ce qui est bon ou mauvais dans ce monde. Raisonne toujours dans ce sens : c'est le secret de la vie.

Vivent les honnêtes gens ! Ils sont encore moins canailles que les autres.

Qu'on l'imagine céleste ou terrestre, l'immortalité, quand on tient à la vie, ne console pas de la mort.

Le propre de toute morale est de considérer la vie humaine comme une partie que l'on peut gagner ou perdre, et d'enseigner à l'homme le moyen de gagner.

Vivre, quelle souffrance, et quelle souffrance sans partage !

En spiritualité, il est dangereux de marcher seul... Car l'essence de la vie intérieure, c'est l'obéissance.

La mort, c'est long parfois, ça veut vivre avant de finir.

Même quand on ne fait qu'y vivre, il n'arrive jamais rien d'autre avec la nuit que ce qui meurt en soi.

Ce n'est pas tout de lire, il faut remonter loin dans la vie du créateur et dans celle du pays pour reconnaître le comment de la beauté.

Il faut vivre en intelligence avec le système, mais en révolte contre ses conséquences, il faut vivre avec l'idée que nous avons survécu au pire.