Page 183 | Citations sur la vie, et proverbes inspirants sur la vie

Nous sommes tous résignés à la mort ; c'est à la vie que nous n'arrivons pas à nous résigner.

J'ai toujours pensé que ce qui donnait un sens à la vie d'un homme, c'était de protéger une femme.

Je veux vivre inhumain, puissant et orgueilleux Puisque je fus créé à l'image de Dieu.

La rigidité et la dureté sont les compagnons de la mort. La douceur et la délicatesse sont les compagnons de la vie.

C'est une grande folie que de vivre pauvre pour mourir riche.

Il suffit d'un moment de silence pour que le premier visage venu assure que la vie n'est pas une illusion, qu'il y a une vérité de la vie.

L'homme civil veut que les autres soient contents de lui, le solitaire est forcé de l'être lui-même ou sa vie lui est insupportable.

Tant que les parents vivent, on a l'impression d'être immortel. Après, plus jamais on ne sera un enfant, pour personne.

A terre, même dans les moments les plus sombres, la vie recommence toujours le lendemain. En mer, lors d'une tempête, on éprouve un sentiment de piège pour l'éternité.

Il y a une sexualité qu'on ne peut vivre que sous alcool. Boire, c'est ça aussi : c'est accueillir ce qui devait rester caché. De notre propre désir.

Le seul chef-d'oeuvre, c'est vivre.

Si vivre c'est agir, alors s'engager c'est construire sa vie.

L'imagination, c'est l'art de donner vie à ce qui n'existe pas, de persuader les autres d'accepter un monde qui n'est pas vraiment là.

Cherchons à nous accommoder à cette vie ; ce n'est point à cette vie à s'accommoder à nous.

Nous devons nous y habituer : aux plus importantes croisées des chemins de notre vie, il n'y a pas de signalisation.

Est-il possible d'apprécier la vie quand on n'a que soi-même à aimer ?

N'essayez jamais d'impressionner une femme ! Parce que si vous le faites, elle s'attendra à ce que vous mainteniez le rythme tout le restant de votre vie. Et le rythme, mes amis, c'est la dévastation.

On a, parfois, des compensations dans les moments délicats de la vie.

Donnant donnant. C'est toujours ainsi que cela se passe dans la vie. Sauf quand on est marié. Alors il faut donner constamment sans être sûr de toucher quelque chose en retour.

La pensée doit commencer par un refus de la vie. La première pensée claire, c'est la pensée du néant.

Il faut avoir le courage de regarder la mort en face : elle est là aussi dans la bêtise, les faiblesses, la laideur des autres, mais si on insiste un peu, ces mauvaises apparences se lèvent et c'est la vie qui apparaît.

Le héros n'est pas celui qui se précipite dans une belle mort ; c'est celui qui se compose une belle vie.

Peut-être les lucioles ne vivent-elles que le temps de briller un instant d'un vif éclat. Comme nous tous d'ailleurs !

Naviguer : c'est accepter les contraintes que l'on a choisies. C'est un privilège. La plupart des humains subissent les obligations que la vie leur a imposées.

Les faibles vivent suivant le bon plaisir du monde, et les forts, selon le leur.

Un amour naissant inonde le monde de poésie, un amour qui dure irrigue de poésie la vie quotidienne, la fin d'un amour nous rejette dans la prose.

Quand on avance sur le chemin, la vie n'apparaît plus guère comme un devoir, et l'on marche facilement au sacrifice.

Il est deux choses des plus émouvantes dans la vie : la laideur qui se sait, et la beauté qui s'ignore.

Il n'y a qu'une chose certaine dans la vie, c'est qu'on la perd.

Nous devons apprendre à respecter la vie sous toutes ses formes : il ne faut détruire sans raison aucune de ces herbes, aucune de ces fleurs, aucun de ces animaux qui sont tous, eux aussi, des créatures de Dieu.

Mais sait-on quels sont les sages et quels sont les fous, dans cette vie où la raison devrait souvent s'appeler sottise et la folie s'appeler génie ?

Qui sait si vivre est ce qu'on appelle mourir et si mourir c'est vivre ?

Je ne me sens vivre qu'à partir de l'instant où je sens mon inexistence. J'ai besoin de croire à mon inexistence pour continuer à vivre.

Il y a plusieurs manières de se tuer : l'une est d'accepter absurdement de vivre.

C'est le propre des êtres vivants de faire aimer la vie, même sous la forme d'une équation du second degré, mais la vitalité n'a jamais été inscrite au programme des écoles.

On ne devrait jamais jouer avec les sentiments ; on y brûle sa vie, le peu de sa vie que l'on emmagasine au fond de soi.

C'est seulement dans l'imagination des hommes que chaque vérité trouve une existence réelle et indéniable. L'imagination, et non l'invention, est le maître suprême de l'art, comme de la vie.

Mon mari et moi, on hésite entre faire un enfant ou acheter un chien. On ne sait pas encore si on veut ruiner nos vies, ou seulement nos tapis.

L'homme est un être sociable ; la nature l'a fait pour vivre avec ses semblables.

La seule différence que je connaisse entre la mort et la vie, c'est qu'à présent vous vivez en masse, et que dissous, épars en molécules, dans vingt ans d'ici vous vivrez en détail.