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L'évolution n'est pas une simple éclosion sans peine et sans lutte, comme celle de la vie organique, mais le travail dur et forcé sur soi-même.

Le pire écart de salaire, c'est un mois entre deux paies.

La culture nouvelle commence là où le travailleur et le travail sont traités avec respect.

J'ai toujours pensé que les salaires devaient s'établir en raison inverse de l'intérêt que l'on prend à son travail.

A quarante ans, l'homme ne sait plus que travailler. Travailler, c'est marcher vers soi-même.

A la base de notre civilisation, il y a la liberté de chacun dans sa pensée, ses croyances, ses opinions, son travail, ses loisirs.

Il n'y pas de solutions toutes faites, il n'y a que le mouvement, que la vie, que le travail ; des peines, des douleurs et des joies.

Ce n'est pas l'employeur qui paie les salaires, mais le client.

Notre âme est une bête féroce ; toujours affamée, il faut la gorger jusqu'à la gueule pour qu'elle ne se jette pas sur nous. Rien n'apaise plus qu'un long travail.

A l'origine Adam et Eve étaient aussi heureux qu'il est possible de l'être quand on n'a ni travail à faire, ni impôt sur le revenu, ni avocat, ni médecin, ni enfant, ni chien.

Pour être grand, il faut quatre-vingt-dix-neuf pour cent de travail.

Il n'y a qu'un moyen légitime qui est le travail de se procurer de l'argent, et comme une foule de gens ne veulent pas l'employer, il en résulte une foule de malentendus.

La culture est ce qui fait d'une journée de travail une journée de vie.

Le monde occidental est passé en quelques années de l'exploitation intensive du travail à l'exploitation intensive du capital.

Les économistes ont raison, disait un homme de Bourse : le capital est du travail accumulé. Seulement, comme on ne peut pas tout faire, ce sont les uns qui travaillent et les autres qui accumulent.

Il n'y a de certain que le passé, mais on ne travaille qu'avec l'avenir.

Le Français est un paresseux qui travaille beaucoup. L'Anglais un paresseux qui ne fait rien. L'Allemand un travailleur qui se donne du mal. L'Américain, un travailleur qui sait s'arranger pour ne pas faire grand chose.

On connaîtra bien qu'il est malaisé, en ne travaillant que sur les ouvrages d'autrui, de faire des choses fort accomplies.

Ce que je sais à soixante, je le savais aussi bien à vingt. Quarante ans d'un long, d'un superflu travail de vérification...

La nouvelle devise du XXIe siècle : travail, famille de vieux, patrie !

Nous devons prendre conscience que le travail ne constitue plus, désormais, l'essentiel d'une vie.

Ecrire est une vue de l'esprit. C'est un travail ingrat qui mène à la solitude.

Je n'ai jamais dans ma vie fait autre chose que travailler pour me rendre malade quand je jouissais de ma santé, et travailler pour regagner ma santé quand je l'avais perdue.

On finit toujours par s'ennuyer quelque peu en villégiature. En une de ces heures où la paresse ne suffit plus et finit par peser sur l'esprit autant qu'un lourd travail.

Dieu et le diable représentent un effort louable de spécialisation dans la division du travail.

L'ouvrage a toujours l'air facile, Quand le travail est un plaisir.

On ne pourrait trouver mieux qu'un travail physique harassant comme dérivatif à un souci personnel. C'est un excellent antidote au repliement sur soi.

On revient avec le crédit à une situation proprement féodale, celle d'une fraction de travail due d'avance au seigneur, au travail asservi.

Plus j'ai envie que quelque chose soit fait, et moins j'appelle ça du travail.

Le chômage a un seul avantage : les accidents du travail y sont rares.

La musique d'ambiance n'est pas innocente. Elle n'est pas qu'une façon de dominer les bruits pénibles du travail. Elle peut être l'annonce du silence général des hommes.

Ecrire un livre avec un chien demande plus de travail qu'avec un nègre.

Le fait est que les qualités, toutes les qualités, réclament une constante vigilance, un esprit critique jamais en défaut, un travail continuel de l'intelligence et du coeur.

Il y a une limite au bonheur qu'on peut tirer de son travail. On est même d'autant plus heureux qu'on passe moins de temps au travail.

Dans quelques années, les avions seront pilotés par un commandant et un chien. Le travail du chien sera de surveiller les boutons pour que le pilote ne touche à rien.