Page 54 | Citation sur les femmes

L'homme qui ne ment qu'aux femmes n'est pas un véritable menteur : il est en état de légitime défense.

Rien n'embellit autant une femme que la tristesse.

Une femme, c'est le mystère à portée de la main.

Les femmes, au rebours des hommes, sont rarement disposées à ajourner les démarches. Les hommes détestent ataviquement les résolutions à prendre.

Une femme qui n'est pas sincère ressemble rudement à une femme qui l'est vraiment.

Une maîtresse est une femme qu'on aime mais à qui on donne les miettes du temps.

La femme qu'on épouse, on lui fait confiance pour l'intelligence comme pour tout le reste.

Les femmes, c'est comme les photographies : il y a un imbécile qui conserve précieusement le cliché, pendant que les gens d'esprit se partagent les épreuves.

Les femmes rentrent volontiers dans leur ménage aux approches de la quarantaine ; c'est l'âge où les hommes en sortent.

Les illusions sur une femme qu'on a aimée, cela ressemble aux rhumatismes : on ne s'en défait jamais complètement.

Les femmes chez nous représentent la moitié du corps électoral. Vu comme ça, le corps électoral, ça m'excite.

Le désir nous met au pied des femmes, mais, à son tour, le plaisir nous les soumet.

La femme n'est pas en position de désir, elle est en position, bien supérieure, d'objet de désir.

Il suffit de parler d'une femme à une autre femme pour éveiller en elle l'idée de la remplacer.

Femme vêtue : obligation de voir, interdiction d'y toucher. Femme dévêtue : obligation de toucher, interdiction de regarder.

La femme s'est toujours réservé la part captivante de la séduction (la séductrice), lui s'est toujours retrouvé avec la part légèrement ridicule (le séducteur).

Le femme commence là où finit l'histoire.

Entre toutes les femmes, il n'y a de vrai que notre mère.

Cette mélancolie qu'ont les femmes qui ont cherché le bonheur et qui n'ont trouvé que l'amour.

Les femmes s'attachent comme des draperies, avec des clous et un marteau.

En fait de femmes, c'est dans les huîtres qu'on trouve les perles.

On voit dans le coeur des femmes par des trous qu'on fait à leur amour-propre.

Il y a plus loin d'une femme à son premier amant, que de son premier au dixième.

Si vous prenez femme, vous faites bien, sinon, tant mieux.

Celui qui possède femme et enfants a donné des otages à la fortune ; car ce sont des obstacles aux grandes entreprises.

Les femmes se lassent plus vite d'un amant que d'un mari.

Seules les femmes voient vraiment les choses. Les hommes n'ont jamais qu'une idée.

Les hommes et les femmes ne disent vraiment ce qu'ils pensent les uns des autres que dans les moments où ils ne disent rien.

Les larmes de la femme moisissent le coeur de l'homme.

L'homme et la femme ne se rencontrent qu'une fois.

Les femmes ont plus de jugement que les hommes, en général. Peut-être parce qu'elles ont plus de temps pour réfléchir, se trouvant rarement dans le feu de l'action.

Le femme est le premier labyrinthe de l'homme.

Observer une jeune femme qui dort retarde la misogynie.

Il faut faire rire les femmes, c'est ce qu'elles attendent le plus de nous, les hommes !

Dès qu'il y a une femme qui parle c'est contagieux, toutes elles parlent pareil.

On comprend les femmes comme la langue des oiseaux, d'intuition ou pas du tout.

Avec les femmes est-on jamais sûr ?

L'état de veuvage chez la femme est presque toujours déterminé par le décès du conjoint.

On n'aime que les femmes qu'on rend heureuses.

Il n'y a que deux sortes de femmes : celles qui trompent leur mari, et celles qui disent que ce n'est pas vrai.