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Tel un fleuve, lorsque le peuple quitte son lit, il emporte tout sur son passage.

Ma carrière m'a toujours emmené loin de chez moi, j'étais toujours loin de chez moi et je voulais juste être à la maison.

Plus on vieillit, plus on se rend compte que ce n'est pas ce qui se passe, mais comment on s'y prend.

Je n'ai jamais dit : Eh bien, je n'ai pas ci et je n'ai pas ça . J'ai dit, je ne l'ai pas encore, mais je vais l'obtenir .

Parfois, vous devez tout laisser aller - purgez-vous. Si vous n'êtes pas satisfait de quoi que ce soit - quoi que ce soit qui vous abatte - éliminez-le. Parce que vous découvrirez que lorsque vous êtes libre, votre véritable créativité, votre vrai soi sort.

J'ai toujours voulu être une meilleure personne, parce que je n'étais pas éduquée. Mais c'était mon rêve - avoir de la classe.

Vous m'avez demandé si je me suis jamais levé pour quoi que ce soit. Oui, je me suis levé pour ma vie.

Je ne suis pas sage, mais le commencement de la sagesse est là ; c'est comme se détendre et accepter les choses.

Vous devez vous aimer et prendre soin de vous, car c'est alors que le meilleur sort.

Je ne céderai jamais à la vieillesse avant de devenir vieille. Et je ne suis pas encore vieille !

Mon héritage est ce que je suis restée sur la bonne voie...du début à la fin, parce que je croyais en quelque chose à l'intérieur de moi .

L'adolescence est le moment où nous cherchons avidement à définir qui nous sommes et à découvrir notre place dans le monde.

L'adolescence est une période de confusion et de contradiction, où les émotions sont intenses et souvent difficiles à comprendre.

Inceste est le nom de cet étranger qui est si particulièrement familier.

• 2

Dans d'autres temps, les femmes se poudraient le nez avec classe à la poudre de riz afin de s'embellir. Aujourd'hui, dans toutes les classes sociales, elles se poudrent le nez à la poudre blanche qui fait rire, ce qui achève de les enlaidir.

• 1

À ma naissance j'avais un cœur, c'est mon mari et mes fils qui l'ont fait battre.

• 1

Je n'imagine pas simplement écrire des livres, pour soigner mes maux. Je songe sérieusement me glisser confortablement entre mes pages et mes images, résider quelque part entre mes mots, afin d'y déposer mes pesantes valises et y séjourner à plein temps

• 2

Le soir, lorsque je m'endors, je te cherche dans mes rêves, et le matin, lorsque je me réveille, le cauchemar recommence. Le temps passe, mais pas ma souffrance.

• 2

Mesdames, à force de fréquenter constamment des punaises, vous finirez par épingler les autres, à votre tour.

• 2

Il est navrant d'aduler des sosies de star de la télé, du cinéma ainsi que de la chanson, qui frisent particulièrement le néant intellectuel. On n'a jamais vu un sosie d'écrivain célèbre se donner singulièrement en spectacle.

• 2

Certaines personnes sont les artistes de leur propre chute.

• 2

Le bonheur des uns fait le mobile des autres. Le malheur des uns fait le mobile des autres. La jalousie et la cupidité créent des monstres et des assassins.

• 3

Quoi qu'on en dise, la taille est importante, il n'y a rien de plus frustrant qu'une petite coupe de champagne !

• 2

Ça ne me dérange pas que le monde aille mal, car je n'aimerais pas être mal dans un monde qui va bien.

• 2

Lorsque l'on perd une personne essentielle, on ouvre les yeux sur les personnes superficielles.

• 2

Les livres renferment des âmes qui perdurent, celles des écrivains et celles des lecteurs. La beauté de cette sororité littéraire est qu'ensemble, ils s'abandonnent à la rêverie.

• 2

La vérité sort toute nue depuis que les mensonges s'habillent de larmes.

• 2

Je ressens la sensation douloureuse d'avoir accouché d'un livre à chaque fois que je termine un manuscrit. Lorsqu'il est publié, sa naissance n'en est que plus sublime.

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Lorsqu'un enfant meurt et se dirige vers la lumière, les parents s'éteignent.

• 2

Ce sont mes fils qui m'ont mise au monde, en donnant naissance à leur mère.

• 2

Si un jour, je devais me regarder en face, ce sont deux personnes qui se regarderaient.

• 2

L'écriture est un accouchement difficile et les auteurs ont besoin de l'édition afin que leurs bébés vivent, ce parrainage est indispensable. Parfois une longue attente déclenche un certain baby blues.

• 2

Un bon livre est un livre qui fait mal lorsque vous le refermez.

• 2

Le deuil d'un enfant ne peut être soulagé, c'est une maladie orpheline inguérissable.

• 2

On passe sa vie à se sous-estimer, puis un jour, on s'aperçoit qu'on a surestimé les autres.

• 2

Je ne sais pas encore si je suis bien ou mal lunée, mais dans le doute, je dis bonjour quand même.

• 2

A défaut de vérité, le faux, avec sa faux, taille dans l’archi-faux pour plaire plus qu’il n’en faut.

Il faut savoir se taire lorsque la Vérité le demande.

Le corps de la richesse n’a d’yeux que pour sa panse, il engloutit tout ce qu’il peut sans jamais se rassasier.

Progresser, c’est gagner en sagesse, en savoir c'est monter en compétence, sans vouloir dépasser autrui mais, c'est transmettre à son tour cette expérience améliorative.