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Ne pouvoir s'empêcher de parler, c'est ignorer qu'on se livre à ses ennemis chaque fois qu'on use de son verbe.

La paix s'éloigne toujours de celui qui minute ne passe sans qu'il ne se soit demandé ce que l'on pense de lui.

Quand on aime la tranquillité, on ne fait pas sonner son bonheur devant toute oreille et on ne l'exhibe pas devant tout œil.

Dans ce monde, la valeur est inversement proportionnelle au prix : pour élever son prix, l’homme est appelé à réduire sa valeur.

La rose exprima son amour en mettant en valeur ses pétales écarlates. Puis un jour, la rose arbora une couronne d'épines pour surmonter son chagrin.

L'espoir conçoit des ailes à ceux qui rêvent d'atteindre les sommets.

C’est là, tout contre toi que mon âme se repose.

Pardonner, c’est recouvrir nos blessures d’Amour.

Observe la nature l’univers y a semé la beauté.

La connaissance de soi mène à la connaissance du grand tout.

Quand un cœur s’ouvre, c’est la naissance d’un printemps quelque part dans l’univers.

Donne de l’Amour sur ton parcours pour que la haine n’est plus aucun recours.

Nul n’est plus dupe que celui qui se complait à se tromper lui-même.

La méchanceté n’a que pour seul auditoire, le triste reflet de ce qu’elle est.

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Tout peuple a le droit d'écrire son histoire

L’ego est une photographie qui se regarde recto et verso.

Ne sous-estimez pas une personne qui recule, si ça se trouve, elle prend de l'élan.

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Etre partout, c’est être nulle part.

La norme m'a enseigné à mettre en lumière mes différences.

La norme n'est pas synonyme de vérité, elle ne représente que la majorité.

Sans tes yeux, je suis nu.

Avant, je pensais que j’étais malheureux. Aujourd’hui, depuis ton départ, je le sais !

Poète, offrez-moi un dernier vers, j’ai soif de beauté !

On ne voit plus ce que l’on a, on le revoit quand il n’est plus là

Si tu te fies juste aux couleurs, tu risques de te tromper lourdement, alors tu vas confondre ciel et mer.

Quand la passion ruine la raison, c'est le fanatisme ridicule qui prévaut.

Tout le monde a peur mais très peu peuvent dépasser cette peur.

Dans la vie, tu n'as pas le choix. Tu as très peu d'amis aimants, une foule de caméléons et une horde de démo

Le moyen le plus sûr de nier un droit, c'est de nier l'existence du ou des ayants droit.

Pour se diriger vers la vérité et l'amour il faut se déraciner, s'en aller loin de sa maison, se détacher de tout lien immédiat.

Toute pureté ethnique conduit au rachitisme et au goitre.

L'ironie est une guérilla contre l'outrance viscérale et le minimalisme postmoderne ; c'est une vertu tendre et forte.

Tout voyage est surtout un retour, même si le retour, presque toujours, dure très peu et si l'heure de s'en aller arrive vite.

L'esprit souffle où il veut, et personne ne peut être sûr en permanence de son propre génie ou de sa propre faiblesse.

Qui sait combien de choses, combien d'aimables plaisirs et de joies on doit, sans le savoir, à l'encre rouge des maîtres d'école.

L'Histoire dit les événements, la sociologie décrit les processus, la statistique fournit les chiffres, mais c'est la littérature qui les fait toucher du doigt, là où ils prennent corps et sang dans l'existence des hommes.

La littérature défend l'individuel, le particulier, les couleurs, les sens et le sensible contre l'univers factice qui enrégimente et nivelle les hommes et contre l'abstraction qui stérilise.

Notre identité, c'est notre façon de voir et de rencontrer le monde : notre capacité ou notre incapacité de le comprendre, de l'aimer, de l'affronter et de le changer.

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Saisir l'universel dans le particulier nous aide à affronter l'existence en étant à la fois concerné et détaché, capable d'alterner la tristesse et le rire.

Tout choix est un art difficile. Le choix entre deux items dont on ignore la portée est hasardeux. Choisir entre deux préférences est un crève-cœur. Quant à arbitrer entre deux maux, le résultat risque d’être malencontreux. Tout compte fait, si choisir c’est renoncer, peut-être faudrait-il commencer par renoncer aux alternatives pour qu’enfin quelqu’un décide.