Si l'on tient à sa...

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3. En parcourant un livre de médecine, on s'imagine avoir toutes les maladies qu'il décrit, de même, en lisant l'ouvrage d'un moraliste, on découvre tous les travers qu'il signale... mais chez les autres !

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4. C'est la maladie qui rend la santé agréable; le mal qui engendre le bien; c'est la faim qui fait désirer la satiété, et la fatigue le repos.

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5. La santé n'est pas seulement l'absence de la maladie. C'est une joie intérieure quennous devrions ressentir tout le temps, un état de bien-être positif.

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6. C'est une ennuyeuse maladie qu'une santé conservée par un trop grand régime.

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7. La santé est un sursis d'orgueil que la maladie guérit.

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9. La ligne qui sépare la santé parfaite de la maladie est extrêmement ténue ; car la maladie, sa voisine immédiate fond sur elle...

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10. L'amour, une maladie nécessaire à notre bonne santé.

    

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11. La santé bouge, la maladie ne bouge pas.

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12. Jouez avec votre santé : Atout santé = A tous prix... Plus c'est bon pour la santé, moins c'est bon pour votre porte-monnaie... Moralité. La santé et votre porte-monnaie font bon ménage que lorsque celui-ci est bien garnit.

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13. Etre en bonne santé, c'est pouvoir abuser de sa santé impunément.

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14. O santé ! Santé ! Bénédiction des riches ! Richesse des pauvres ! Qui peut t'acquérir à un prix trop élevé, puisqu'il n'y a pas de joie dans ce monde sans toi ?

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15. La maladie n'est jamais une cause. La maladie est une réponse, une pauvre réponse que l'on invente à une souffrance.

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16. La meilleure santé, c'est de ne pas sentir sa santé.

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17. Le livre de la vie est le livre suprême qu'on ne peut ni fermer ni rouvrir à son choix. On voudrait revenir à la page où l'on aime, et la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts.

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18. On peut comparer l'être humain à un livre, un livre qu'il est lui-même en train d'écrire. Et souvent, quels gribouillages, quel charabia ! Toutes les insanités, toutes les aberrations sont là... Et quand deux de ces livres se rencontrent et éprouvent de l'attraction l'un pour l'autre, ils sont jour et nuit occupés à se lire, mais qu'est-ce qu'ils apprennent de cette lecture ? Les humains connaissent certainement beaucoup de choses, mais ils n'ont pas encore appris comment écrire leur propre livre. Ils ne se préoccupent que de créer à l'extérieur d'eux-mêmes : sculpter, modeler, dessiner, écrire... toujours à l'extérieur. L'intérieur reste un terrain en friche. Il est temps qu'ils apprennent à écrire leur propre livre. Alors, chaque fois qu'ils se rencontreront, ils seront émerveillés de pouvoir lire les uns sur les autres des mots, des phrases, des poèmes, des dessins sublimes : les qualités, les vertus, les dons que chacun aura travaillé à développer en lui.

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19. Un livre qui passe à la télévision est un livre menacé, parce que la télévision transforme le livre en spectacle.

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20. L'apparente immobilité d'un livre nous leurre : chaque livre est aussi la somme des malentendus dont il est l'occasion.

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21. Un grand livre commence longtemps avant le livre.

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22. Que ton aliment soit ta seule médecine !

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23. Dieu est absence du livre et le livre, lent déchiffrement de son absence.

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24. La politique n’a pas le niveau de la médecine, elle ne guérit pas les maux.

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26. La cuisine est la servante de la médecine.

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27. Un livre de cuisine, ce n'est pas un livre de dépenses, mais un livre de recettes.

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28. Un livre obscène, c'est tout simplement un livre mal écrit. Le talent n'est jamais obscène. Ni à plus forte raison immoral.

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29. Un bon livre est un livre qui fait mal lorsque vous le refermez.

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30. Le livre est un ouvrage qui livre un grand volume de connaissances et œuvre, à plus d’un titre, pour que le lecteur soit à la page.

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31. La médecine a fait tellement de progrès que plus personne n'est en bonne santé.

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32. Un livre, un vrai livre, ce n'est pas quelqu'un qui nous parle, c'est quelqu'un qui nous entend, qui sait nous entendre.

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33. La médecine n'est pas une affaire de science : c'est une affaire de veine.

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34. La médecine est née du mal, si elle n'est pas née de la maladie et si elle a, au contraire, provoqué et créé de toutes pièces le malade pour se donner une raison d'être.

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