Textes et messages de condoléances

Ô tristesse! On passe la moitié de sa vie à attendre ceux qu'on aimera et l'autre moitié à quitter ceux qu'on aime.

Les larmes les plus pénibles ne sont pas celles que tes yeux ont versées mais toutes celles que ton coeur a retenues à l'intérieur, là où ton coeur se noie.

Lorsque la tristesse nous envahit, les poètes nous interpellent pour nous apaiser, car la poésie est la seule vérité qui ne blesse pas l'esprit.

Les morts vivent tant qu'un seul vivant les porte encore en lui.

Parler de ses peines, c'est déjà se consoler.

Ce qui est créé par l'esprit est plus vivant que la matière.

La mort est une victoire et quand on a bien vécu, le cercueil est un char de triomphe.

Les douleurs légères s'expriment ; les grandes douleurs sont muettes.

Même quand la blessure guérit, la cicatrice demeure.

Guérir parfois, soulager souvent, consoler toujours.

Rien n'est plus vivant qu'un souvenir.

La vie terrestre est celle de l'effort, la vie éternelle est celle du réconfort.

Un chagrin partagé diminue de moitié. Une joie partagée augmente du double.

Donnez la parole à la douleur : le chagrin qui ne parle pas murmure au coeur gonflé l'injonction de se briser.

Le deuil n'existe pas. On se souvient. On se souviendra toujours de tout. Dans les moindres détails.

Tu dois vivre dans le présent, te lancer au-devant de chaque vague, trouver ton éternité à chaque instant.

La mort est une surprise que fait l'inconcevable au concevable.

Le temps n'endort pas les grandes douleurs, mais il les assoupit.

La plus belle sépulture, c'est la mémoire des hommes.

Ne pleurez jamais d'avoir perdu le soleil, les larmes vous empêcheront de voir les étoiles.

N'essayez pas de noyer vos chagrins : ils savent nager.

Qu'elles soient de douleur, d'émotion, de joie voire de deuil, les larmes ont en effet du bon. Peu importe au fond ce dont elles témoignent, tant elles soulagent et tant, s'écoulant de nos yeux, c'est tout le corps qu'elles apaisent.

Les condoléances ne ressuscitent pas le défunt mais elles entretiennent la confiance entre ceux qui restent.

Les larmes qui coulent sont amères mais plus amères encore sont celles qui ne coulent pas.

Les grandes douleurs ne se partagent pas, elles s'accompagnent.

À qui donc puis-je révéler le grand mystère de la nature humaine et de notre destin ? L'homme est né façonné d'argile et de chagrin puis fait quelques pas et quitte cette terre.

Arretez les pendules, coupez le téléphone Empêchez le chien d'aboyer pour l'os que je lui donne ; Faire taire les pianos et sans roulement de tambour, sortir le cercueil avant la fin du jour. Que les avions qui hurlent au dehors, Dessinent dans le ciel ces trois mots : Il est mort. Nouez des voiles noirs aux colonnes des édifices Gantez de noir les mains des agents de police. Il etait mon Nord, mon Sud, mon Est et mon Ouest. Ma semaine de travail, mon dimanche de sieste, mon midi, mon minuit; ma parole, ma chanson Je croyais que l'amour jamais ne finirait : j'avais tort. Que les étoiles se retirent, qu'on les balaye Demontez la lune, et le soleil, Videz l'océan, arrachez la foret ; Car rien de bon ne peut advenir désormais.

L'être avec qui on meurt est aussi important que l'être de qui on naît.

Il y a un don des larmes. Il y a un abîme du monde - et de soi - qui n'est donné que dans les larmes, qui brille au travers d'elles.

Les choses visibles sont éphémères, les invisibles sont éternelles.

Pour tout croyant, la mort est une promotion.

On ne se console pas des chagrins, on s'en distrait.

La mort est une loterie méprisable, ordinaire, illogique, même sur le champ de bataille.

Faire son deuil, c'est lancer une poignée de vie dans les yeux de la mort. On sait qu'elle n'en sera aveuglée qu'un bref instant, mais cela fait du bien.

La vie nous console de mourir, et la mort de vivre.

Les larmes valent mieux que le rire, car l'adversité améliore le coeur.

La mort est une loi, non pas un châtiment.