Citations sur le confinement et le couvre-feu

Il faut accepter les déceptions passagères, mais conserver l'espoir pour l'éternité.

Avoir l'esprit de famille, c'est aimer se retrouver parmi les siens, non pour s'y enfermer, mais pour y prendre des forces afin de mieux s'ouvrir aux autres.

C'est dans l'angoisse que l'homme prend conscience de sa liberté.

Le courage consiste à dominer sa peur, non pas à ne pas avoir peur.

S'armer de patience, combien l'expression est juste ! La patience est effectivement une arme, et qui s'en munit, rien ne saurait l'abattre. Sans elle, on est automatiquement livré au caprice ou au désespoir.

Garder espoir, s'armer de patience et demain sera meilleur.

La maladie nous apprend qui fait le bonheur, l'argent ou la santé.

On ne peut pas vivre en bonne santé sur une planète malade.

Le confinement rien de contraignant lorsqu'on veut vivre sereinement

Trop de Français prennent encore le confinement à la légère.

Résister, c'est rêver qu'un autre monde est possible. Et contribuer à le bâtir.

Votre maison ne sera pas une ancre mais un mât. Elle ne sera pas le voile miroitant qui couvre une blessure, mais la paupière qui protège l'oeil.

On est partout chez soi. Partout où s'étend le ciel on est chez soi. En tout lieu de cette terre on est chez soi lorsqu'on porte tout en soi.

Savoir endurer patiemment est la vertu suprême.

Un monde sans espoir est irrespirable.

On peut braver les lois humaines, mais non résister aux lois naturelles.

Ne vaut-il pas cent fois mieux rester chez soi à ne rien faire que de perdre son temps à s'occuper des affaires d'autrui !

Les Français enferment quelques fous dans une maison pour persuader que ceux qui sont dehors ne le sont pas.

L'épidémie de Covid-19 était peut-être pour vous une réalité lointaine, elle est aujourd'hui immédiate.

Le juste milieu. Quelque part entre s'en foutre et en crever. Entre s'enfermer à double tour et laisser entrer le monde entier. Ne pas se durcir mais ne pas se laisser détruire non plus. Très difficile.

Le confinement s'adresse à tous, alors libérons notre ingéniosité en louant nos neurones à composer le moment en un temps enjoué

Le confinement exige de nous l'expression exclusive à distance par des mots si nous voulons échapper aux maux.

Seuls, nous ne pourrions que nous isoler du monde ; réunis, nous allons pouvoir le transformer.

Voilà l'effet de la retraite. L'homme est né pour la société ; séparez-le, isolez-le, ses idées se désuniront, son caractère se tournera, mille affections ridicules s'élèveront dans son coeur ; des pensées extravagantes germeront dans son esprit, comme les ronces dans une terre sauvage.

Quand il y a de la place dans le coeur, il y en a dans la maison.

Une ville est une grande communauté où les gens sont solitaires ensemble.

Il n'y aura jamais de prison assez grande pour enfermer l'esprit d'un seul homme

Depuis près d'un demi-siècle, il se servait de son esprit comme d'un coin pour élargir de son mieux les interstices du mur qui de toute part nous confine.

Bleue, bleue, notre vie est un triste sort. Toujours enfermé, on voudrait voir dehors.

Puisse le confinement être un jour oublié. Puisse le déconfinement toujours à notre portée. Puissent les morts servir à l'envie. Puissent ces mots sublimer notre vie.

Vivre la modernité et lui résister. La construire et non pas simplement la consommer.

Ce n'est pas moi qui suis enfermé avec vous, mais vous qui êtes enfermés avec moi !

Nous sommes aujourd'hui plus d'un milliard d'êtres humains à être confinés. Et je me dis que peut-être, dans cinquante ou cent ans, on retrouvera dans le renfoncement d'un fauteuil, sous les lattes d'un plancher, dans le double fond d'une valise, un cahier d'écolier où s'alignent des mots, maladroits et fragiles. Qui sait de quels secrets ils auront été les dépositaires ?