Page 110 | Citations sur la vie, et proverbes inspirants sur la vie

La lecture est un moyen de voir la vie sous un autre angle.

il ne faut pas s'arrêter à chaque obstacle de la vie sinon on s'enferme dans une bulle.

Je crois qu'il n'est point d'homme sérieux, à moins qu'il n'ait complètement perdu la bonne voie, qui soit capable de s'ôter la vie, s'il a vu s'éteindre l'existence d'un être sain et bon.

Personne ne doit et ne peut dévoiler les mystères de l’existence humaine ; il y a sur le chemin de la vie des pierres contre lesquelles tout voyageur vient heurter. C’est au poète de les signaler.

Ce ne serait pas la peine de vivre jusqu’à soixante-dix ans si toute la sagesse du monde n’était que folie devant Dieu.

Si tu as une journée difficile, fixe les petites lumières... Le café que tu vas prendre avec une amie, l'émission qui t'intéresse, le livre qui t'attend. La vie est faite de ces petites joies-là.

Je ne sais pas où demain me conduira... Peut-être au bout du Monde. Ou bien aux Amériques ! Qu'importe le voyage : j'ai le rire à la main et la vie en bagage...

Le savoir-vivre, loin de nuire à l’originalité, devrait lui prêter un nouveau lustre.

Les hommes ne sympathisent qu’avec ce qui est plein de vie. La jeunesse se forme dans le commerce de la jeunesse.

De tous les peuples ce sont les Grecs qui ont rêvé le plus beau rêve de la vie.

On ne peut vivre pour tout le monde, surtout pour ceux avec lesquels on ne voudrait pas vivre.

Nous ne vivons que par le passé, et le passé nous perd.

Il est difficile de conserver son égalité d’humeur à tous les instants de la vie. Les moments indifférents nous causent de l’ennui, les bons nous pèsent et les mauvais nous accablent.

L’homme le plus heureux est celui qui sait mettre en rapport la fin de sa vie avec le commencement.

Les hommes sont contrariés de voir que la vérité soit si simple ; ils devraient se rappeler qu’il n’est pas facile de l’appliquer aux besoins de la vie pratique.

Un fait accidentel où nous ne découvrons pour le moment ni une loi de la nature ni un effet de la liberté, nous l’appelons un accident de la vie commune.

Dans la spéculation, comme dans l’action, on doit distinguer le possible de l’impossible ; sans cela on fait peu de progrès dans la vie comme dans les sciences.

On ne peut juger l’histoire que quand on la trouve dans sa propre vie. Il en est ainsi d’une nation tout entière. Les Allemands ne savent juger la littérature que depuis qu’ils ont eux-mêmes une littérature.

Il est facile de vivre les yeux fermés, en interprétant de travers tout ce que l'on voit...

C’est ce que l’on comprend bien par soi-même dans le cours de la vie, mais après de nombreuses leçons que nous payons fort cher ; malheureusement, nous ne pouvons les épargner à ceux qui viennent après nous.

Un bon vivant qui philosophe est comme un animal qu'un lutin fait tourner en cercle autour d'une lande aride, tandis qu'un beau pâturage vert s'étend à l'entour.

Ah ! Dieu ! l'art est long, et notre vie est courte !

Il n'est pas rare qu'un non sportif et un sportif meurent au même âge : mais celui-là a vécu en état de conservation et l'autre en état de vie.

Les plus grands jeux inventés par l'homme simulent la vie et la mort à s'y méprendre.

C'est trop dur à porter la vie des autres lorsqu'on ne peut rien pour eux.

Mourir de tourment ? Mais c'est vivre cela.

Crois-moi il n'est rien de plus beau que de réaliser des idées folles... Je voudrais que ma vie ne soit qu'une suite d'idées folles.

Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. Si l'on est tant soit peu sensible, on est écorché partout et tout le temps.

Le monde, où chaque être mort ou vivant doit fournir de lui cette preuve ignoble qu'est son corps, n'a pas besoin d'être sauvé !

C'est le grand avantage du théâtre sur la vie, il ne sent pas le rance...

C'est une mauvaise action d'accélérer la vie ! Vous en supprimez les deux éléments sauveurs, la distraction et la paresse.

Nous faisons une situation fausse aux morts en les raccrochant à la vie. C'est leur enlever, s'ils en ont une, leur liberté de mort.

Qui n'a pas rêvé, à un moment donné, d'effacer la vie ? L'embêtant c'est que la vie, il faut la vivre à la file. Ça commence et, à partir de là, ça tire du long jusqu'à la fin. On ne peut pas choisir.

Je ne suis plus à un âge où l'on fait sa vie, mais je suis à un âge où l'on fait volontiers une heure de vie.

La mort n'est pas plus proche du vieillard que du nouveau-né ; la vie non plus.

Je hais l'école. Je la hais plus que tout au monde. Et même plus que ça encore... Elle me pourrit la vie.

Les hommes oublient toujours que ce qu'ils vivent n'est pas mortel.

Il ne faut pas pleurer, mon petit, c'est naturel que les vieux meurent. Tu as toute la vie devant toi.

J'ai connu tant de femmes, dans ma vie, que j'ai pour ainsi dire toujours été seul. Trop, c'est personne.

C'est triste que les hommes finissent par trouver tout naturel d'être en vie. Un jour, nous perdons cette faculté de nous étonner et la retrouvons juste quand nous sommes sur le point de quitter ce monde.