Le rêve prend du temps...

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3. Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité.

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4. Ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur, concentre ton esprit sur le moment présent.

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5. Chaque voyage est le rêve d'une nouvelle naissance.

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6. Le vrai voyage est celui dont on a rêvé. Il assouvit nos curiosités et met un terme à nos illusions.

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7. Vivre, c'est cheminer le temps d'un court voyage.

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9. La mémoire n'est-elle pas un voyage dans le temps ?

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10. Il y a une certaine souffrance mais en même temps, de l'espoir parce que les gens ont la banane, la musique est partout.

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11. Le temps passe. Et chaque fois qu'il y a du temps qui passe, il y a quelque chose qui s'efface.

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12. Le rêve est la vraie victoire sur le temps.

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13. On ne revient jamais de voyage, d'aucun voyage. Quand on part, on ne revient pas le même, et c'est ce dépaysement, parce qu'il fait écho à nos fragmentations intérieures, qui brutalise nos accoutumances, tant-il est vrai que nous percevons le monde avec des pré-enregistrements continuellement tamisés parce que nous pensons déjà, savons déjà, anticipons, devinons, pressentons, pour ne pas être attrapés trop brusquement par l'inouï. Ainsi va l'amour quand il est de foudre. Il offre tous les dépaysements possibles au détour de la rue d'à côté.

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14. Le rêve de la vie champêtre a été de tout temps l'idéal des villes et même celui des cours.

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15. En voyage, comme dans le reste de la vie, ce long voyage, le plaisir, paie l'énergie.

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16. Nous sommes tous gens du voyage. Et ce voyage est la vie. Nous traversons l'un après l'autre des pays où les perspectives et les aventures ne se comparent pas entre elles, où change jusqu'à la perception que nous avons des choses, du temps et de l'espace ... Cette traversée, nous ne l'effectuons pas seuls, mais, bon gré mal gré, avec la caravane de la génération avec laquelle nous nous sommes mis en marche et dont les rangs iront s'éclaircissant jusqu'au terme. Tantôt pleine d'ardeur, elle nous porte dans son élan ; tantôt rétive et incertaine, elle nous grève de son anxiété.

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17. Le rêve est nécessaire quand s'achève à jamais le temps de l'adolescence.

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18. Depuis la nuit des temps, des millions de femmes ont rêvé la liberté que j’ai vécue. Depuis des siècles, elles ont donné leur vie pour leurs bourreaux, que ces bourreaux aient eu le visage de l’époux, de la loi, des traditions. Si par mon exemple, elles peuvent se dire « oui, moi aussi, je veux exister ! », j’aurai réussi ma vie.

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19. La souffrance animale et la souffrance humaine sont intimement liées, c'est toujours la même histoire de domination, le plus faible à la merci du plus fort, un esclavage trouvant son origine dans l'éternel rapport de force.

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20. La jeunesse. C'est le pire des temps à vivre. On rêve de grandes choses, on veut, on veut ! Puis on se rend compte que pour vouloir, faudrait pouvoir, et qu'on peut justement rien.

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21. Le vrai voyage, c'est d'y aller. Une fois arrivé, le voyage est fini. Aujourd'hui les gens commencent par la fin.

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22. Il voyage plus vite celui qui voyage seul.

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23. La souffrance morale fait pleurer; la souffrance physique crier.

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24. “Le temps d'un rêve, j'ai enfin pu fermer les yeux quand j'embrasse.”

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26. Combien de temps dure un rêve ? Ou un souvenir ? Ou une étreinte ? Et si on ne peut pas répondre à ça, comment pourrons-nous dire combien de temps dure une vie ? Sans parler de la Vie Elle-même ?

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27. La naissance est souffrance, la vieillesse est souffrance, la maladie est souffrance, la mort est souffrance ; être uni à ce qu'on aime n'est pas souffrance, être séparé de ce qu'on aime est souffrance, ne pas avoir ce qu'on désire est souffrance ; en résumé : les cinq agrégats de l'attachement sont souffrance.

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28. Je t'aime dans le temps. Je t'aimerai jusqu'au bout du temps. Et quand le temps sera écoulé, alors, je t'aurai aimée. Et rien de cet amour, comme rien de ce qui a été, ne pourra jamais être effacé.

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29. La lecture est un voyage virtuel dans le temps et dans l'espace sans bagage, pour s'évader sans sortir de chez soi, sans passeport, sans visa, sans quitter sa place. C'est un dépaysement géographique et temporel, un moyen de mieux comprendre le monde au lieu de le fuir et de vaincre l'ignorance et cette misère intellectuelle qui nous laissent sombrer dans l'ignorance.

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30. La joie est tributaire de la souffrance. La souffrance est partie essentielle de la joie. Quand nous avons faim, songez comme la nourriture nous paraît bonne !

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31. C'est un voyage. Au début de ce voyage, dit un poème zen, la montagne au loin a l'air d'une montagne. Au fil du voyage, la montagne ne cesse de changer d'aspect. On ne la reconnaît plus, c'est toute une fantasmagorie qui remplace la montagne, on ne sait plus du tout vers quoi on s'achemine. À la fin du voyage, c'est de nouveau la montagne, mais ça n'a rien à voir avec ce qu'on apercevait de loin il y a longtemps, quand on s'est mis en route. C'est vraiment la montagne. On la voit enfin. On est arrivé. On y est.

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32. On ne voyage pas pour voyager mais pour avoir voyagé.

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33. Vivre, quelle souffrance, et quelle souffrance sans partage !

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34. Il faut savoir se prêter au rêve lorsque le rêve se prête à nous.

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