C'est un moyen de se...

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3. La plus douce consolation d'une grande douleur est d'avoir la liberté de se plaindre.

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4. Et c'est parfois dans un regard, dans un sourire Que sont cachés les mots qu'on n'a jamais su dire

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5. La souffrance morale, c'est une douleur qui te transperce tout le corps et qui te donne l'envie de crier haut et fort que tu as de la peine. Seule la main tendue d'un parent, enfant, ami, etc., peut te redonner une certaine paix intérieure.

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6. La douleur de l'âme pèse plus que la souffrance du corps.

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7. A un certain degré de souffrance, la douleur nous laisse voir pleinement la beauté immédiate de chaque instant.

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9. La souffrance, la douleur n'existent pas puisqu'on peut les oublier ; elles tarissent, délaissées.

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10. La douleur et la souffrance sont des croix personnelles. On est toujours seul à les porter.

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11. Aimer sans qu'on ne vous aime est souffrance et douleur

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12. Souvent passe un regard, un regard soutenu. Tes yeux sur les yeux de l'autre. Deviner la signification de leur éclat. Lire le futur immédiat plus loin que la pupille. Vouloir dire beaucoup de choses, mais retenir son envie. Serrer les lèvres. Permettre que circulent les idées sans qu'elles sortent à l'extérieur. Augmenter l'espace entre les questions et les réponses. Laisser les muscles se dessiner sur le visage. Attendre un signe. Maintenir la respiration. Penser que l'autre aussi pense. Analyser, espérer...

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13. La souffrance animale et la souffrance humaine sont intimement liées, c'est toujours la même histoire de domination, le plus faible à la merci du plus fort, un esclavage trouvant son origine dans l'éternel rapport de force.

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14. La souffrance morale fait pleurer; la souffrance physique crier.

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15. Mieux vaut une fin dans la douleur qu'une douleur sans fin.

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16. La naissance est souffrance, la vieillesse est souffrance, la maladie est souffrance, la mort est souffrance ; être uni à ce qu'on aime n'est pas souffrance, être séparé de ce qu'on aime est souffrance, ne pas avoir ce qu'on désire est souffrance ; en résumé : les cinq agrégats de l'attachement sont souffrance.

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17. Toute douleur qui ne détache pas est de la douleur perdue.

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18. Qu'est-ce que la douleur physique près de la douleur morale !

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19. Ici-bas, la douleur à la douleur s'enchaîne ; Le jour succède au jour, et la peine à la peine.

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20. O douleur ! O douleur ! Le temps mange la vie, et l'obscur Ennemi qui nous ronge le coeur du sang que nous perdons croît et se fortifie !

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21. La joie est tributaire de la souffrance. La souffrance est partie essentielle de la joie. Quand nous avons faim, songez comme la nourriture nous paraît bonne !

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22. La douleur morale est plus cuisante que la douleur physique ; l'ennui, la séparation, sont des maux capables de causer les pires ravages, même chez les personnes les plus plus fortes.

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23. La douleur de la patience pèse temporairement, la douleur du regret est durable.

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24. De douleur en douleur, tu deviendras un homme meilleur.

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26. La confirmation de la tristesse est une consolation.

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27. Il y a deux regards: le regard du corps et le regard de l'âme. Le regard du corps peut oublier parfois, mais celui de l'âme se souvient toujours.

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28. La foi est la consolation des misérables, et la terreur des heureux.

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29. La vie est courte ; c'est la consolation des misérables et la douleur des gens heureux ; et tout viendra au même but.

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30. Pendant l'insomnie, je me dis, en guise de consolation, que ces heures dont je prend conscience, je les arrache au néant, et que si je les dormais, elles ne m'auraient jamais appartenu, elles n'auraient jamais existé.

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31. Quand un malheur m'arrive, ce m'est une consolation de voir le visage de mon ami. Dans le succès ou l'infortune, est-il un moment où les amis ne soient pas utiles ? Ils diminuent ma tristesse, quand je suis désolé ; ils augmentent ma joie, quand je suis réjoui.

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32. Vivre, quelle souffrance, et quelle souffrance sans partage !

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33. Si un homme me tient à distance, ma consolation est qu'il s'y tient aussi.

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34. La prière est la plus douce consolation du malheureux ; il devient plus fort quand il a rempli ce devoir.

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