Eh bien, Marianne, voici venu...

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3. De ta naissance à la mort, la vie est un voyage.

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4. Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort. Le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.

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5. Toute la vie n'est qu'un voyage vers la mort.

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6. La vie est un voyage insertion alors que la mort en ai son contraire

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7. Moi, le seul voyage qui m'intéresse, c'est la mort. Parce qu'on ne rapporte pas de diapos.

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9. L'amour, tout comme la mort, est une étape du voyage où on arrive tous, un jour ou l'autre.

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10. Vivre, c'est cheminer le temps d'un court voyage.

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11. La mémoire n'est-elle pas un voyage dans le temps ?

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12. Ça fait peur, le temps mort. Pourtant c'est dans ce temps-là, où en apparence il ne se passe rien, que tant de choses en nous se ramassent pour prendre forme.

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13. Le temps passe. Et chaque fois qu'il y a du temps qui passe, il y a quelque chose qui s'efface.

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14. Si le juge suprême tuait de sa propre main, comme au temps des sacrifices, nous pourrions juger le juge d'après ses mains et son visage.

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15. On ne revient jamais de voyage, d'aucun voyage. Quand on part, on ne revient pas le même, et c'est ce dépaysement, parce qu'il fait écho à nos fragmentations intérieures, qui brutalise nos accoutumances, tant-il est vrai que nous percevons le monde avec des pré-enregistrements continuellement tamisés parce que nous pensons déjà, savons déjà, anticipons, devinons, pressentons, pour ne pas être attrapés trop brusquement par l'inouï. Ainsi va l'amour quand il est de foudre. Il offre tous les dépaysements possibles au détour de la rue d'à côté.

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16. En voyage, comme dans le reste de la vie, ce long voyage, le plaisir, paie l'énergie.

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17. Nous sommes tous gens du voyage. Et ce voyage est la vie. Nous traversons l'un après l'autre des pays où les perspectives et les aventures ne se comparent pas entre elles, où change jusqu'à la perception que nous avons des choses, du temps et de l'espace ... Cette traversée, nous ne l'effectuons pas seuls, mais, bon gré mal gré, avec la caravane de la génération avec laquelle nous nous sommes mis en marche et dont les rangs iront s'éclaircissant jusqu'au terme. Tantôt pleine d'ardeur, elle nous porte dans son élan ; tantôt rétive et incertaine, elle nous grève de son anxiété.

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18. Le vrai voyage, c'est d'y aller. Une fois arrivé, le voyage est fini. Aujourd'hui les gens commencent par la fin.

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19. Il voyage plus vite celui qui voyage seul.

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20. La main à plume vaut la main à charrue. Quel siècle à mains !

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21. La vie tend chaque instant, chaque moment sa main à la mort souvent sans insouciance. Si la vie était un chef d’œuvre ou un art, elle serait très souvent un tableau, une toile ou une symphonie de piètre qualité.

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22. Garde toujours dans ta main la main de l'enfant que tu as été.

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23. Un sourire, une accolade, la main dans la main et voilà que l'espoir renait en amour.

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24. Lorsque la main d'un homme effleure la main d'une femme tous deux touchent à l'éternité.

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26. La main n'est plus la main quand elle a saisi le marteau, elle vole, transparente, entre lui et le clou, elle disparaît et se fond, la mienne a fui depuis longtemps dans l'écriture. La main et la pensée s'évanouissent dans leurs déterminations.

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27. Ce chemin avec toi, main dans la main est deux fois moins loin.

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28. Je t'aime dans le temps. Je t'aimerai jusqu'au bout du temps. Et quand le temps sera écoulé, alors, je t'aurai aimée. Et rien de cet amour, comme rien de ce qui a été, ne pourra jamais être effacé.

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29. La lecture est un voyage virtuel dans le temps et dans l'espace sans bagage, pour s'évader sans sortir de chez soi, sans passeport, sans visa, sans quitter sa place. C'est un dépaysement géographique et temporel, un moyen de mieux comprendre le monde au lieu de le fuir et de vaincre l'ignorance et cette misère intellectuelle qui nous laissent sombrer dans l'ignorance.

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30. No main's land, n. m. Partie du dos que la main ne peut atteindre, ni pour la laver, ni pour la gratter.

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31. Si de la main droite tu fouettes l'enfant, de la main gauche tu le presses sur ton coeur.

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32. Le coeur sur la main quand il faut, et la main sur la figure quand c'est nécessaire !

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33. C'est un voyage. Au début de ce voyage, dit un poème zen, la montagne au loin a l'air d'une montagne. Au fil du voyage, la montagne ne cesse de changer d'aspect. On ne la reconnaît plus, c'est toute une fantasmagorie qui remplace la montagne, on ne sait plus du tout vers quoi on s'achemine. À la fin du voyage, c'est de nouveau la montagne, mais ça n'a rien à voir avec ce qu'on apercevait de loin il y a longtemps, quand on s'est mis en route. C'est vraiment la montagne. On la voit enfin. On est arrivé. On y est.

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34. La mort fut de tout temps l'asile de la gloire.

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