A force de lire et...

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   Dans les salles de sport comme sur les pistes olympiques, on parle souvent de vitesse, de force ou d’endurance. Mais Ken Doherty, pionnier de l’athlétisme moderne, l’avait déjà compris dès 1985 : sans un mental solide, tous les entraînements du monde rest

3. Un livre est un monde, un monde fait, un monde avec un commencement et une fin. Chaque page d'un livre est une ville. Chaque ligne est une rue. Chaque mot est une demeure. Mes yeux parcourent la rue, ouvrant chaque porte, pénétrant dans chaque demeure.

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4. A force d'aimer un livre on finit par se dire qu'il vous aime.

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5. Un livre dans une brocante c'est parfois un mort qui me tend la main et qui me dit : ne me laisse pas, s'il te plaît.

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6. La solitude, ça veut dire aussi : Ou la mort, ou le livre.

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7. La mort ne nous livre pas seulement aux vers, mais aussi aux hommes, ils rongent une mémoire, ils la décomposent.

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9. Un livre vous déplaît : qui vous force à le lire ? Laissez mourir un fat dans son obscurité : un auteur ne peut-il pourrir en sûreté ?

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10. Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page.

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11. Tout livre brûlé illumine le monde.

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12. Le monde est un beau livre, mais il sert peu à qui ne le sait lire.

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13. Lire un livre, ce n'est pas sortir du monde, mais c'est entrer dans le monde à travers une autre entrée.

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14. Le monde est fait pour aboutir à un beau livre.

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15. Un enseignant, un livre, un stylo, peuvent changer le monde.

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16. Ouvrez un livre, et il vous ouvrira au monde.

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17. Le monde est un livre dont chaque pas nous ouvre une page.

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18. Un livre, c'est le seul lieu au monde où deux étrangers peuvent se rencontrer de façon intime.

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19. Le monde est aussi un livre qui nous parle de Dieu. Et ce livre est le seul dont disposait l'humanité païenne.

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20. Voyager, c’est lire le somptueux livre du monde humain, animal, culturel et civilisationnel.

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21. La vraie richesse d'un homme en ce monde se mesure au bien qu'il a fait autour de lui.

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22. La force est la reine du monde et non pas l'opinion, mais l'opinion est celle qui use la force.

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23. Donner la liberté au monde par la force est une étrange entreprise pleine de chances mauvaises. En la donnant on la retire.

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24. Celui qui a la force entre les mains a le monde à ses pieds.

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26. C'est la force qui gouverne le monde. Et ces petits rectangles de papier bruissant... voilà la forme moderne de la force.

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27. Aucune force au monde ne peut obliger une foule à se taire tant qu'elle n'a pas exhalé tout ce qui s'est accumulé en elle et qu'elle ne se tait pas d'elle-même.

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28. Le livre de la vie est le livre suprême qu'on ne peut ni fermer ni rouvrir à son choix. On voudrait revenir à la page où l'on aime, et la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts.

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29. Qui peut conquérir le monde sans le prendre par la force ? L'homme ne peux point réaliser cet exploit.

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30. Dans ce monde qui se voudrait cynique à force de réalisme, un des moteurs principaux de la politique est l'irrationnel désir de ne pas perdre la face.

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31. On peut comparer l'être humain à un livre, un livre qu'il est lui-même en train d'écrire. Et souvent, quels gribouillages, quel charabia ! Toutes les insanités, toutes les aberrations sont là... Et quand deux de ces livres se rencontrent et éprouvent de l'attraction l'un pour l'autre, ils sont jour et nuit occupés à se lire, mais qu'est-ce qu'ils apprennent de cette lecture ? Les humains connaissent certainement beaucoup de choses, mais ils n'ont pas encore appris comment écrire leur propre livre. Ils ne se préoccupent que de créer à l'extérieur d'eux-mêmes : sculpter, modeler, dessiner, écrire... toujours à l'extérieur. L'intérieur reste un terrain en friche. Il est temps qu'ils apprennent à écrire leur propre livre. Alors, chaque fois qu'ils se rencontreront, ils seront émerveillés de pouvoir lire les uns sur les autres des mots, des phrases, des poèmes, des dessins sublimes : les qualités, les vertus, les dons que chacun aura travaillé à développer en lui.

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32. L'homme bon n'espère aucun appui du monde, il puise sa force en Dieu. L'homme persévérant ne laisse pas reposer sa foi sur l'inconstance humaine. La vertu vit seule.

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33. Un livre qui passe à la télévision est un livre menacé, parce que la télévision transforme le livre en spectacle.

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34. L'apparente immobilité d'un livre nous leurre : chaque livre est aussi la somme des malentendus dont il est l'occasion.

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